mercredi 21 mai 2025

PRISONS : LES MÉTHODES SALVADORIENNES SONT RADICALES ! MAIS ELLES FONCTIONNENT !!!

 LU , VU ET ENTENDU !


Salvador : un modèle pénitentiaire radical mais efficace… et si la France osait en tirer les leçons contre les Gangs et les dealers ? 

[Reportage]

Un silence assourdissant.  Des corps musclés, entravés. 

Des cellules surpeuplées, sans fenêtres, sans contact avec le monde extérieur. 

C’est ce qu’a filmé Lucas Menget dans « Salvador, un modèle qui dérange » (voir l’interview du réalisateur ici), un reportage plutôt à charge diffusé sur Arte et réalisé depuis le cœur même de l’enfer carcéral salvadorien. 

Là où le président Nayib Bukele, auréolé de sa guerre contre les maras – ces gangs qui saignent depuis des décennies le Salvador – a construit le CECOT, une méga-prison devenue emblème de sa politique de tolérance zéro.

Et si, au-delà du choc des images, cette mécanique sécuritaire impitoyable avait quelque chose à nous apprendre ?

 Et si la France – minée par le narcotrafic, la violence des bandes, et une justice pénale aux allures de moulin à vent – devait enfin ouvrir les yeux et reconnaître que les méthodes douces, les peines aménagées, les rappels à la loi et les sorties ludiques… n’ont jamais fait trembler les barons de la drogue ni dissuadé leurs petites mains armées de 15 ans ?

 

Un modèle brutal, mais efficace

Le Salvador est aujourd’hui l’un des pays les plus sûrs d’Amérique centrale. 

Les homicides ont chuté.   Les gangs ne font plus la loi dans les quartiers populaires.

 C’est un fait : à force d’arrestations massives, de surveillance numérique permanente, et de conditions de détention extrêmes, Nayib Bukele a brisé l’épine dorsale des maras.

 

Alors bien sûr, il y a des dérives.  Des innocents pris dans les filets. 

Des ONG qui crient à la torture.  Des familles détruites. 

Mais à écouter les Salvadoriens, ce prix-là était-il plus lourd que celui de la guerre urbaine permanente ?

Le Cecot n’est pas un centre de loisirs. 

 C’est une forteresse de béton et d’acier, construite pour y enterrer vivants les chefs de gang, les tueurs à gages, les recruteurs d’enfants, les violeurs en série. 

Pas d’air libre, pas de téléphone, pas de promenade. 

Juste des cellules pour 80, des projecteurs allumés 24h/24, une discipline militaire et des gardiens cagoulés. 

Et au cœur de ce dispositif, un message limpide : tu entres ici, tu ne sortiras jamais.

Imaginons une seule seconde ce que cela changerait dans nos cités : si les dealers de quartier, les « chouffeurs » de 14 ans, les guetteurs de halls, savaient que leur avenir ne serait ni un bracelet électronique ni une peine aménagée, mais une vie entière de ténèbres, de silence, d’oubli ?

 

En finir avec l’impunité

En France, l’impunité est devenue la règle. 

On arrête, on relâche. 

On condamne, on aménage. 

Pendant ce temps, les trafics se développent, les armes circulent, la violence explose. 

Et les prisons ?  Débordées, vétustes, gangrenées. 

Il faut repenser tout le système.  Il faut une rupture. 

Il faut des prisons spéciales, uniquement destinées aux criminels les plus dangereux : narcotrafiquants, chefs de gangs, criminels sexuels en récidive.

Ces lieux d’enfermement – contrairement à ceux réservés aux détenus dits de droit commun – ne doivent plus être des sas de réinsertion molle, mais des outils de neutralisation.

 Avec un régime carcéral dur, assumé.

 Pas de télé, pas de téléphone, pas de pseudo-activités culturelles. Une prison pour y purger une peine, pas pour y organiser son réseau depuis une cellule.

Oui, les méthodes salvadoriennes sont radicales.

 Mais elles fonctionnent. 

 

En France, un mineur multirécidiviste arrêté avec 100 grammes de cocaïne est relâché après une garde à vue. 

Au Salvador, il serait enfermé dans une cellule de 80, menotté, privé de tout. 

Résultat ?

 Moins de recrues, moins de réseaux.

Il ne s’agit pas de copier servilement le modèle Bukele. 

Il s’agit d’avoir enfin le courage politique de dire que certains individus doivent être mis hors d’état de nuire pour toujours.

 Et qu’un État digne de ce nom doit se doter des moyens pour protéger ses citoyens. 

Si nous n’avons pas les prisons qu’il faut, construisons-les.

 

 Si nous ne faisons plus peur aux criminels, devenons effrayants.

Il y a des moments où l’humanisme naïf devient complice du mal.

 
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire