REVUE DE PRESSE !
Accord de 1968 : la presse algérienne mécontente mais attentiste

Dans l’attente de connaître les suites qu’Emmanuel Macron donnera au vote de l’Assemblée demandant la fin de l’accord de 1968, la presse algérienne reste mesurée.
Sans faire l’économie, pour autant, d’incriminer la « haine » de « l’extrême droite » qui gâche la célébration nationale de la Toussaint rouge.
Sur le site de TSA (Tout Sur l’Algérie), Makhlouf Mehenni axe son analyse sur ce qui guide, à ses yeux, la politique des « droites françaises » : « la haine de l’Algérien pour unique boussole ».
Le FN est né « sur les vestiges de la nostalgie de l’Algérie française » et le RN « est resté fidèle à sa matrice ».
En un raccourci historique dont on laisse la responsabilité à son auteur, cela donne : « c’est par cette même haine de l’Algérien que le parti fondé par Jean-Marie Le Pen a pu faire passer au parlement son premier texte, un demi-siècle après ».
Dans les faits, l’union des droites est en train de réaliser… « et c’est à travers la haine de l’Algérie qu’elle pose son premier jalon. »
Un accord poussiéreux mais immuable ?
Bref, ce vote ne fera que « stigmatiser davantage » les immigrés algériens, et ce, explique Makhlouf Mehenni, alors que l’accord de 1968 constitue « un traité bilatéral vieux d’un demi [siècle] », lequel, « de l’avis des spécialistes, n’est ni déterminant ni foncièrement avantageux pour l’immigration algérienne ».
On ne suit plus.
Si l’accord est bon à mettre au vide-grenier, pourquoi se formaliser du vote du 31 octobre ?
Pour Maghreb émergent, Mehdi Moussaïd maintient, lui, que l’accord donne « un statut privilégié aux ressortissants algériens en matière de séjour et de travail en France » — c'est l'argument du RN !
Quoi qu’il en soit, pas d’inquiétude : « la portée juridique et diplomatique de cette résolution reste inexistante, relève observalgerie.com sous la plume de Mohamed Rahmani, car il s’agit d’un texte non contraignant ».
Il reviendra à Emmanuel Macron et à son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, de donner suite — ou pas.
1954 : la Toussaint rouge
La position de l’État français n’étant pas connue à l’heure actuelle, les médias algériens réagissent peu.
Ils attendent de voir s’il faut fulminer ou parader.
Une certitude : la France gâche les festivités du 1er Novembre, jour férié en Algérie en souvenir de la Toussaint rouge de 1954 — premiers attentats, premiers morts français…
Quand les hasards du calendrier nourrissent le complotisme, cela donne ça : « Le fait que ce vote survienne à la veille du 1er Novembre, date hautement symbolique pour les Algériens, résonne comme une provocation pour une partie de l’opinion publique », écrit Maghreb émergent.
Car l’Algérie ramène tout à la colonisation. La rupture de l’accord va « raviver les blessures mémorielles entre les deux pays », explique le même média.
Or le vote, selon Elkhabar, se produit au moment même où « des indices se font jour sur la tentative de Paris de relancer le dialogue avec l’Algérie ».
Un réchauffement tout à fait hypothétique que voudrait à tout prix entraver « l’extrême droite ».
Ce serait le fin mot du vote du 30 octobre : « L’urgence [pour le RN] est de faire perdurer la crise et contrarier ce rapprochement entre Alger et Paris que certains croient entrevoir depuis quelques semaines », s'imagine TSA.
Le cas de Boualem Sansal
Citant le HuffPost, observalgerie.com rappelle que « deux ressortissants français, Boualem Sansal et Christophe Gleizes » sont détenus dans des prisons algériennes.
Sous-entendu : ce n’est pas en votant contre l’accord de 1968 que vous les ferez libérer.
Ce sera le narratif algérien et pro-algérien sur la question : si Boualem Sansal reste en prison au mépris du droit, au mépris de sa santé — cela fera un an le 16 novembre —, la faute n’en incombe pas au président Tebboune… mais à « l’extrême droite » française.
Si la France n’existait pas, il faudrait l’inventer, ne serait-ce que pour permettre à l’Algérie de se défausser, toujours et partout.
ET AUSSI
Délinquance immigrée : Apolline de Malherbe fait l’autruche, face à Robert Ménard

Dialogue de sourds, sur BFM TV. Ce jeudi 30 octobre, Robert Ménard était l'invité du Face à face d'Apolline de Malherbe.
Le maire DVD de Béziers réagissait au profil des braqueurs présumés du Louvre et a eu toutes les peines du monde à se faire comprendre de son intervieweuse, arc-boutée sur des positions d’un autre âge.
Alors que l’élu commentait l’évidente surreprésentation des personnes issues de l'immigration dans les établissements pénitentiaires français, la journaliste a fait mine de ne pas saisir son propos.
« Mais, quand vous dites "regardez ce qu’il se passe dans mes prisons", ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’à Béziers, vous avez observé, compté… ? », a-t-elle interrogé, pleine d'effroi.
« Les statistiques ethniques sont interdites », lui a répondu Robert Ménard, au sujet des Français d’origine étrangère, manifestement très nombreux dans les prisons du sud de la France.
Et Mme de Malherbe de s’offusquer d’un tel discours de vérité : « Moi, ce qui m’intéresse, Robert Ménard, c’est les faits !
L’origine ethnique, comme vous dites, puisqu’il n’y a pas de statistiques ethniques, forcément, vous interprétez, voire même vous tirez un fil ! »
« Je vous propose de venir avec moi dans une prison à Béziers, et si ça ne vous saute pas aux yeux, c’est que vous êtes aveugle ! », a fini par lâcher le maire, passablement agacé par le déni de son interlocutrice.
Robert Ménard Maire Béziers :
" Je vous propose de venir avec moi dans
une prison à Béziers ou ailleurs. Et si ça ne vous saute pas aux yeux, c'est que
vous êtes aveugle madame."Il parle de la couleur de peau. pic.twitter.com/FGPBwoLPKm
— L'oeil Medias (@LoeilMedias1) October 30, 2025
La suite de l’échange a été du même acabit, entre un maire parlant vrai et une journaliste incapable de voir le réel.
« Quand vous dites "aux yeux", c’est la couleur de peau ? Vous êtes en train de parler, quand même, de la couleur de peau des personnes qui seraient dans les prisons ! », s’est ainsi indignée la salariée de BFM TV.
« Mais attendez, ce sont des gens d’origine maghrébine !
Je sais que vous n’êtes pas d’origine maghrébine et moi non plus ! », lui a rétorqué Robert Ménard, désarmé devant un tel aveuglement volontaire.
Aveuglement et accablement
Si certains journalistes font encore semblant de ne pas voir l’éléphant immigré au milieu du salon carcéral, l’aveuglement médiatique pesait bien plus lourd, il y a quelques années à peine. Il s’accompagnait alors volontiers d’accusations et d’anathèmes.
« Je me souviens que pendant des années, sur les plateaux de télévision, quand on faisait remarquer qu’il y avait plus d’étrangers en prison que ce qu’ils représentaient dans la population, tu étais une espèce de facho…, se remémore Robert Ménard.
La part d’étrangers dans la délinquance est disproportionnée par rapport à leur nombre en France.
Le problème est que si tu le dis, tu te fais montrer du doigt. Mais peut-être que la réalité, un certain nombre de gens ne veulent pas la voir ? »
Cette dernière phrase pourrait sans doute s’appliquer à Apolline de Malherbe.
On se souvient qu’en juin dernier, la même journaliste avait agacé Marion Maréchal en feignant d’ignorer l’existence du peuple français historique.
« C'est quoi, des Français "d'origine française" ?, avait-elle demandé, jouant les ingénues.
Vous remontez à quand ? Vous le calculez à partir de quelle génération ? »
Ce à quoi l’eurodéputée avait répondu, du tac au tac : « On peut remonter à Clovis, si vous voulez. »
Le 27 octobre dernier, sur un autre sujet, la journaliste avait fait mine de ne pas voir le problème posé par l’islamisation de la France.
« C’est quoi, les changements "monstrueux" ? », avait-elle alors lancé, pleine de dédain, à Éric Zemmour.
« Eh bien, tout simplement, votre fille ne pourra plus sortir sans le voile, dans vingt ans.
Déjà aujourd’hui, les jeunes femmes ne peuvent plus aller dans le RER en mini-jupe. »
Et l’intervieweuse de relancer, naïvement : « Pour vous, ça a un rapport avec la religion ? »
Déni, quand tu nous tiens…
HONTE à Apolline de Malherbe qui feint d’ignorer une évidence :
« La France a été faite par le christianisme, elle n’a pas été faite par l’islam. » @ZemmourEric
Tellement fière de me battre aux côtés du Z ! #ApollineMatin#LaMesseNestPasDite#Zemmour #Reconquête pic.twitter.com/pQ4tJkkGCn
— Zemmourienne
(@Zemmourienne92) October 27, 2025
À ce sujet — [POINT DE VUE] Braqueurs du Louvre : le casse du siècle serait donc une mauvaise série B
Sur la question du communautarisme, Robert Ménard a fait son possible pour déciller les yeux de son interlocutrice.
« Dans un certain nombre d’endroits, vous ne mettriez pas vos enfants parce que 80 % des enfants sont issus de l’immigration.
Et les mamans en question, elles-mêmes issues de l’immigration, me demandent qu’il y ait plus de "Français", comme elles disent, parce qu’elles le vivent comme un ghetto. […]
Dans les écoles publiques de ma ville, les deux tiers des enfants sont issus de l’immigration. »
Cette proportion alarmante n’a hélas pas retenu l’attention d’Apolline de Malherbe, qui a préféré enchaîner sur une nouvelle question confondante de niaiserie : « Avez-vous réussi à permettre qu’il y ait une mixité sociale, qui est une chose magnifique de la France ? »
« La "mixité sociale" ne fonctionne plus nulle part, madame, l’a recadrée Robert Ménard.
Quand vous avez 70 % de gens issus de l’immigration, que vous êtes femme et que vous n’avez pas envie de porter un voile, vous vous faites traiter de "salope" par votre voisin. […]
L’intégration ne fonctionne pas.
Vous n’arrivez pas à voir qu’il y a un vrai problème ? »
Apparemment, non, Apolline n’y arrive pas.
Source et Publications : https://www.bvoltaire.fr/
La "VRAIE " Droite Nationale Identitaire Sociale et Populaire !




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