vendredi 31 octobre 2025

LA VICTOIRE HISTORIQUE DE LA COALITION DES DROITES .......;

 

TRIBUNES LIBRES !

 

 

 

Accords de 1968 abrogés : une victoire historique de la coalition des droites

Pour le député LFI Abdelkader Lahmar, « il ne s’agit ni plus ni moins que du retour de l’OAS à l’Assemblée nationale » !
Copie-écran AN
Copie-écran AN

C’est une déflagration. 

Pour la première fois de son histoire, le Rassemblement national a réussi à faire adopter un de ses textes à l’Assemblée nationale. 

Et le coup politique n’est pas des moindres, puisqu’il s’agit d’une proposition de résolution visant à abroger les accords franco-algériens de 1968.

 Une autre de ses initiatives ayant pour but de rétablir le délit de séjour irrégulier n’a pas rencontré le même succès.

En ce jeudi 30 octobre, la niche parlementaire du RN à l’Assemblée nationale a été marquée par de très vives tensions, tant les bancs de la gauche étaient ulcérés par les textes lepénistes. 

Abroger les accords de 1968 et punir plus sévèrement les étrangers présents irrégulièrement sur le territoire, voilà de quoi donner une crise d’apoplexie aux ayatollahs du vivre ensemble. Les mots « raciste » et « xénophobe » ont servi de ponctuation aux prises de parole des parlementaires de gauche, au bord de la crise de nerfs.

 

 Florilège : « Votre texte est un ramassis de foutaises », « L’immigration et les immigrés sont votre fonds de commerce », « Un parti qui ne prospère que sur la haine de l’autre », « Vous agitez les peurs », « Des rafles permanentes, voilà le programme du RN », sans compter les traditionnelles « heures les plus sombres de notre Histoire » et l’évocation du « fantôme de Jean-Marie Le Pen » planant sur les bancs d’un RN qui n’aurait « pas changé ».

À une voix près

Les éternelles jérémiades et arguments éculés n’ont pas empêché le coup de semonce qui a fait trembler les murs du palais Bourbon.

 Grâce aux voix des députés LR et Horizons, le texte dénonçant les accords franco-algériens de 1968 est adopté à une voix près (185 pour, 184 contre). 

La très faible mobilisation des députés du parti présidentiel aura coûté très cher.

 Le député des Yvelines EPR Charles Rodwell publiait pourtant, il y a quinze jours, un rapport dénonçant le coût des accords de 1968 (deux milliards) et demandait leur abrogation au nom du président de son groupe, Gabriel Attal.

 Pas à une contradiction près, les députés macronistes refusaient de soutenir la proposition émanant du RN sous prétexte que cette dernière ne prévoyait pas « un cadre juridique alternatif clair et strict ».

 Les propositions de résolution sont non contraignantes, nous sommes donc dans le domaine du symbole. Et le symbole éclate. 

À l’annonce des résultats, les députés du Rassemblement national, mobilisés en masse, exultent et savourent leur succès tout ébaubis. 

 « C’est une surprise », avoue, le sourire aux lèvres, un député mariniste dans les couloirs de l’Assemblée.

 À vrai dire, la consigne de vote de Laurent Wauquiez, chef de file des députés LR, et le comportement des parlementaires Horizons, fidèles de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, n’allaient pas de soi. 

Les tergiversations des Républicains, ces derniers temps, pouvaient laisser craindre le pire au RN. 

Alors, Marine Le Pen savoure cette victoire parlementaire inédite, qui « n’est pas un ournant mais une marche », jubile-t-elle.


 Le sort de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes était aussi au cœur des discussions : la députée du Pas-de-Calais demande au président de la République d’entendre « la volonté du Parlement français » et de la « faire connaître à l’Algérie ».

 Il revient désormais à Emmanuel Macron et au gouvernement de réagir, selon leur bon vouloir.

Une coalition des droites

A gauche, le traumatisme est palpable. C’est la voix chevrotante que les parlementaires insoumis, écologistes et socialistes, assommés par la victoire de « la bête immonde », commentent le séisme politique en dehors de l’Hémicycle. 

Pour le député LFI Abdelkader Lahmar, « il ne s’agit ni plus ni moins que du retour de l’OAS à l’Assemblée nationale » : il prédit, si le RN arrive au pouvoir, « le retour des expéditions coloniales en Algérie »

Ce « fils d’immigrés algérien », comme il se définit, ne craindra pas, quelques minutes plus tard, de traiter, lors du débat suivant sur le rétablissement du délit de séjour irrégulier, sa collègue UDR Hanane Mansouri de « caution », faisant allusion à ses origines maghrébines. 

 « Une insulte » qui ne passe pas. 

 « Les miens, ce sont les Français, je me bats pour la France », répond la députée ciottiste, à BV.

 Éric Ciotti, justement, s’est quant à lui félicité d’une « victoire de tous ceux qui placent [au-dessus de tout] les intérêts supérieurs de la nation »

L’allié de Marine Le Pen se délecte de voir les LR contraints de soutenir la proposition émanant du RN.

 Et pour cause : lui-même avait présenté, au nom de son parti, le même texte lorsqu’il était aux Républicains. 

Marion Maréchal a souligné ce qu’elle considère comme « un pas historique vers la coalition des droites ».

Face à ce succès du Rassemblement national, le Sénat majoritairement à droite, qui va réintégrer un certain Bruno Retailleau, reprendra-t-il la proposition RN pour lui donner plus de poids ?

 La position de la chambre haute dira si la droite française évolue... enfin !

Picture of Yves-Marie Sévillia

Yves-Marie Sévillia
Journaliste chez Boulevard Voltaire

 

ET AUSSI

 

Meurtre d’Ashur Sarnaya, un Algérien arrêté : une tragédie française

À quel titre cet Algérien est-il arrivé sur le territoire français ?
©shutterstock_632866523
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« Un assassinat barbare de plus », écrivait, dans BV, notre confrère Jean Kast, en septembre dernier, après qu’on avait appris le meurtre, à Lyon, d’Ashur Sarnaya, ce réfugié irakien, « poignardé au cou » (c’est-à-dire égorgé). 

Ce chrétien d’Orient, influenceur sur les réseaux sociaux, par ailleurs handicapé, avait fui son pays pour échapper à Daech et c’est en France qu’il a trouvé la mort. 

Son meurtrier présumé, Sabri B., un Algérien de 27 ans qui « ne possédait pas de documents français » et « dont la date d’arrivée en France reste pour l’heure inconnue », selon nos confrères du Figaro, avait été interpellé en Italie, le 2 octobre dernier

Ce lundi 27 octobre, il a donc été remis aux autorités françaises, placé en détention provisoire et mis en examen des chefs d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste. En ces quelques lignes, toute la tragédie est résumée.

Tragédie des chrétiens d’Orient

Ashur Sarnaya était donc un chrétien d'Orient. Ces chrétiens du Proche et Moyen-Orient dont la France est traditionnellement la protectrice : beaucoup ont dû fuir la terre de leurs ancêtres, face aux persécutions islamistes. 

Faut-il rappeler que nombre de ces communautés remontent aux tout premiers siècles du christianisme, bien avant que la religion mahométane ne s’impose par le fer dans la région ? 

C'est le cas des Assyro-Chaldéens dont était Ashur Sarnaya. Un peuple parlant et écrivant une langue proche de l’araméen, c’est-à-dire celle du Christ.

En France, être égorgé à cause de sa foi

Peu après le meurtre d’Ashur Sarnaya, Edvar-Tony Petrus Idé, président de l’Association des Assyro-Chaldéens en France, avait publié un communiqué qui résumait toute cette tragédie. « Assassinat d’une homme qui témoignait de sa foi chrétienne » : le meurtre a été commis alors que Sarnaya venait de donner un live sur TikTok dans lequel il témoignait de sa foi. 

En France, donc, en 2025, on peut mourir égorgé à cause de sa croyance religieuse. Comme le père Jacques Hamel, en 2016, à Saint-Étienne-du-Rouvray.

 Cela s’appelle le martyre. 

Ensuite, cette association s'interrogeait sur la « capacité de notre pays à protéger celles et ceux qui, déjà marqués par l’exil et la persécution, viennent chercher en France un avenir de paix et de dignité »

Une interrogation qui claque comme un constat d'échec.

 Et puis, l'étonnement. L'« étonnement face à la grande discrétion des médias ».

 Entre-temps, face à la sauvagerie de l’acte, par la force des choses, ils se sont réveillés. Boulevard Voltaire avait pointé, de son côté, « le silence de la gauche ».

Cette association concluait son communiqué en appelant « les responsables politiques, au niveau national et local, à prendre la pleine mesure de la gravité de ce drame » et, surtout, à « agir ».

 En l’occurrence, les pouvoirs publics ont agi efficacement, puisqu’un suspect a vite été identifié et que, deux mois après ce crime abominable, l’individu a été arrêté en Italie, écroué en France et mis en examen. 

Mais il y a, sans doute, une action en profondeur à mener et qui ne relève pas seulement des forces de police.

 

Profil banal dans la France de Macron

Le suspect est donc un Algérien. Il aurait prémédité son meurtre, selon nos confrères du Figaro

L'individu ? « Un profil ordinaire », petit boulot dans la restauration rapide (ces fameux « métiers en tension » qui devraient justifier plus d'immigration), « passé sous les radars » de la police, si on excepte quelques infractions au Code de la route. 

Bref, un profil des plus banals, dans la France d'Emmanuel Macron. 

Quand est-il arrivé dans l'Hexagone ? 

À l’heure où nous écrivons ces lignes, on l’ignore, même si un contrat de travail atteste de sa présence sur notre territoire dès décembre 2024. 

La France, ce pays où l’on entre comme dans un moulin...

 Par ailleurs, selon le site Actu Lyon, l’homme « aurait eu des contacts, au moins indirects, avec l’organisation État islamique (EI) » et « des liens ont aussi été établis avec la Syrie, et de façon plus habituelle avec l’Algérie, son pays d’origine »

Pour ceux qui douteraient que la menace islamiste est devant nous…

Une question vient immédiatement à l'esprit, compte tenu du contexte sociétal, judiciaire, politique et diplomatique auquel la France et les Français sont confrontés : à quel titre cet Algérien est-il arrivé sur le territoire français ? 

Le nœud de cette énième tragédie française est là, une fois de plus.

 

 

 Par 

Georges Michel
Journaliste, éditorialiste à BV, colonel (ER)

 

Source et Publications :https://www.bvoltaire.fr/ 

 

SUR  FACEBOOK

doSprsoentchl5m202a6tcu07321tgi2l796507m7i040 
Merveilleux personnage de la compagnie LFI que l'on a découvert hier.
 
Mr Abdelkader Lamahr.. 
Rien à voir avec Heddy Lamar, grande star hollywoodienne et inventeuse précoce du Wi-Fi.
Bien que notre Abdelkader fait aussi dans la comédia del arte..
 
Il explique à la commission parlementaire en charge de l'enquête sur les liens entre LFI et l'islamisme que ses parents ont été tués par l'armée française..
 
Or, il est né en 1971 😊🤔
Cela signifie que la guerre d'Algérie s'est prolongée dans des contrées imaginaires jusqu'au début des années 70..   Et peut-être même au delà..
 
Ça se trouve, y a des mecs qui sont nés dans les années 80 et 90 dont les parents ont été liquidés par l'armée française menant une guerre spatio temporelle à l'Algérie..
 
On est avec Bebel Kader, en pleine science fiction... 
Une imagination fertile... Un retour vers le futur incessant dans lequel des soldats français inventent une machine à voyager dans le temps pour aller tuer des algériens qui vivent en France...
 
Décidément, l'histoire du conflit franco algérien et ses conséquences a été et sera toujours alimenté par des historiens partisans comme Benji Stora ou comme des mythos de ce genre qui parviennent à se faire élire députés..
 
Delogu avait un grand frère. On l'ignorait...
 
Normalement, un député a un devoir de réserve et devrait avoir un rapport au réel,
irréprochable...
 
Normalement, dans une démocratie , un menteur de cette dimension devrait rendre des comptes et être suspendu de son mandat pour atteinte grave aux intérêts de la nation..
 
Mais malheureusement, la protection judiciaire dont jouissent ces députés participe des mêmes lâchetés de l'Etat français vis à vis de l'Algérie... 
 
On vit couchés, à genoux et on n'ose pas élever la voix... 
 
Le quai d'Orsay semble posséder en son sein une cellule d'aide psychologique pour les fonctionnaires en charge des affaires avec l'Algérie..
 
Tout ce qui touche de loin ou de près à ce pays et à son énorme communauté en France relève chez nos dirigeants de la psychose totale....
 
On a le sentiment que froisser ce pays dirigé par des mafieux pourrait nous faire perdre 20 points de PIB..
 
Qu'on serait immédiatement privé de couscous pour 30 ans.
 
Qu'on aurait plus une goutte d'essence et que nous serions confrontés à un scénario à la Mad Max.

Peut être une image de une personne ou plus et personnes souriantes




jmlb

Alors , les gaullistes , on se réveille  ???



 

 

 


Source et Publication : 

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