REVUE DE PRESSE !
Énième épisode de l’énième saison des jeux du cirque parlementaire
« Mieux vaut en rire qu’en pleurer », dit-on…
Mais constatons qu’on entend peu de rires, beaucoup de soupirs, et plus encore d’effarements de la part des « observateurs attentifs » de la vie politique française ces derniers temps.
Et pour cause !
Toutes les théories possibles et imaginables, souvent nées de réflexions que l’on voudrait savantes (ou sur fond de complotisme pour certains), se fracassent immanquablement sur un spectacle d’incompréhension : celui de l’Assemblée nationale, celui des éphémères gouvernements d’éphémères Premiers ministres, celui des matamoresques déclarations des uns et celui des prêchi-prêchas des autres…
Chaque jour apporte désormais, à défaut d’inespérées solutions, son nouvel « épisode », comme dans tous ces « soap operas » qui n’en finissent plus ; à cette différence près que l’on poursuit généralement une série parce qu’elle a du succès auprès de ceux qui la regardent, tandis les affligeants spectacles des actuels élus dépriment ceux qui sont les premiers concernés.
Dernier avatar parlementaire à l’heure où ces lignes sont écrites, la menace d’Olivier Faure, Premier secrétaire d’un Parti socialiste ayant si lourdement pesé à la dernière élection présidentielle (1,7% des suffrages exprimés) de « savoir si nous allons à la dissolution à la fin de la semaine prochaine » ce qui doit, comme on s’en doute, faire trembler dans toutes les chaumières françaises !
Le motif d’une telle menace ? « Obtenir du gouvernement des concessions sur la justice fiscale », c’est-à-dire imposer coûte que coûte la fameuse Taxe Zucman, cet impôt de 2% minimum sur les patrimoines à partir de 100 millions d’€ : à prendre ou à laisser… et toute modification serait un « casus belli », assure-t-il. Non mais !
Aucune modification, donc… mais il est toutefois possible, toujours selon le député de Seine-et-Marne, d’envisager des amendements de repli, comme l’instauration d’un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d’€.
Une telle pirouette force l’admiration, à défaut d’un début de compréhension, et à l’évidence ne peut que renforcer le sentiment de manipulation – pour ne pas dire de « foutage de gueule » – que peut ressentir le citoyen lambda…
Combien en reste-t-il d’ailleurs, d’attentifs à ces jeux du cirque parlementaire ?
Et combien d’entre eux ont désormais le pouce tourné vers le sol ?
On se doute que le citoyen lambda en perd, sinon un latin que bien peu possède encore, tout au moins ce qu’il pouvait bien avoir encore de considérations pour des hommes (et femmes) politiques que le monde entier est censé nous envier…
Ce à quoi l’humoriste Coluche, en son temps déjà, préconisait que ce monde entier-là « pourrait venir les chercher. »
Mais qu’en ferait-il ?
Par Philippe Randa
http://synthesenationale.hautetfort.com/
ET AUSSI
Reprenons la main et exigeons le consentement populaire par référendum

Reprenons la main !
Après des décennies d’interdictions, de normes étouffantes et d’ascèses économiques imposées par la superstructure bruxelloise, l’Union européenne poursuit sa logique de contrôle en restreignant désormais jusqu’au droit au découvert bancaire.
Toujours plus punitive, elle étend son emprise jusque dans la vie quotidienne des citoyens, sous couvert de prudence financière et de responsabilité commune.
Depuis un demi-siècle, nos gouvernants — qu’ils se réclament d’une gauche molle ou d’une droite honteuse — ont appliqué sans sourciller les injonctions venues d’en haut.
Leurs politiques, interchangeables et dociles, ont produit les mêmes effets : dette abyssale, immigration de masse, désindustrialisation suicidaire, effacement de la souveraineté nationale. Ils ont vidé le pays de toute énergie créatrice, étouffé l’esprit d’entreprise et brisé la fierté d’un peuple jadis maître de son destin.
Jamais, ou presque jamais, ces décisions n’ont fait l’objet d’un véritable consentement populaire. Bien au contraire : les élites, par une entente tacite, ont soigneusement verrouillé toute possibilité de recours au peuple.
Les grands choix — ceux qui engagent notre avenir collectif — se prennent désormais dans le secret feutré des commissions, loin de tout regard citoyen.
La question devient brûlante : pourquoi redoutent-ils tant la voix du peuple ?
 
Parce qu’ils savent que leur projet repose sur la contrainte, non sur l’adhésion. L’Union européenne ne promet plus la liberté : elle la conditionne, la limite, l’administre.
Derrière le discours de l’unité, elle impose la discipline ; derrière celui du progrès, elle dresse un régime de surveillance et de punition douce, où tout écart à la règle est sanctionné — moralement, financièrement, politiquement.
Nous nous trompons en pensant que nos dirigeants ont perdu le bon sens par naïveté. Ils obéissent, au contraire, à un plan mûrement réfléchi.
Sous les mots rassurants d’« ouverture », de « modernité » ou de « mondialisation heureuse », ils ont organisé la lente domestication des peuples d’Europe.
Chaque traité a constitué une étape supplémentaire dans cette dépossession tranquille :
– Paris et Rome ont posé les bases d’un marché sous tutelle.
– L’Acte unique a transformé la libre circulation en effacement des frontières.
– Maastricht a arraché aux nations leur monnaie et leur âme symbolique.
– Amsterdam et Nice ont transféré le droit régalien de décider qui entre et qui reste – Lisbonne, enfin, a achevé l’ouvrage en niant le vote populaire au nom d’une « raison supérieure ».
Rien de violent, certes : la conquête s’est faite sans armes, mais avec la froideur d’un système où chaque liberté se négocie et chaque désobéissance se paie.
C’est une domination sans visages, sans armées — une servitude administrée, méthodique, où la sanction se cache sous la règle, et la privation de choix sous le mot « harmonisation ».
Ainsi, en moins d’un siècle, l’Europe des nations s’est changée en un vaste carcan réglementaire, où les peuples, privés de leur voix et de leur volonté, avancent au pas d’une mécanique qui ne tolère ni écart ni contestation.
C’est là, peut-être, le grand drame de notre époque : avoir troqué la liberté des peuples contre la docilité à un ordre abstrait, qui prétend tout régir — y compris nos comptes en banque — au nom d’un bien commun qui n’appartient plus à personne.
Par Jean-Jacques Fifre
Source : https://ripostelaique.com/

 
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