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Thomas Joly : une voix méconnue, le Parti de la France
7 Mar 2024 |
Je vous présente aujourd’hui Thomas Joly, président du Parti de la
France.
Homme politique au franc-parler sans équivoque, Joly incarne les
valeurs nationalistes et libérales de son parti avec une détermination
sans faille.
Dans cette entrevue exclusive, préparez-vous à plonger dans son
univers sans filtre.
Ses paroles sont directes, ses idées tranchantes.
Attendez-vous à une discussion sans concession où sa vérité est exprimée
sans détours.
Accrochez-vous, car avec lui, ça va secouer !
En tant que successeur de Carl Lang, quelles sont vos
principales priorités pour le Parti de la France, et comment
envisagez-vous de développer son influence politique dans le paysage
français ?
J’ai succédé à Carl Lang en 2019 suite à sa décision de se mettre en
retrait de la vie politique.
Il s’agissait d’une succession dans la
continuité.
Si j’ai souhaité moderniser la communication du parti, le
fond reste le même : nous sommes sur la ligne politique du Front
National canal historique, de l’époque où Jean-Marie Le Pen en était le
Président, sans l’influence néfaste de son indigne fille et sa
dédiabolisation obsessionnelle.
Même si le Parti de la France a une
médiatisation confidentielle, nous sommes toujours là après 15 ans
d’existence, avec un équipe de cadres de valeur et un noyau militant
solide.
Tous les journalistes politiques savent qui nous sommes.
S’ils
parlent très rarement de nous, c’est évidemment volontaire.
Le Parti de la France se décrit comme un parti nationaliste
et libéral.
Pouvez-vous nous expliquer comment vous conciliez ces deux
idéologies dans votre programme politique ?
Le Parti de la France est opposé à toute forme de socialisme, de
communisme, de collectivisme ou de marxisme.
Ces idéologies, hélas
appliquées dans notre pays, ont pourtant partout fait la preuve de leur
nocivité pour les peuples et les Nations, entraînant paupérisation,
injustice et inégalités.
Nous voulons libérer la France de ce carcan et
retrouver une prospérité basée sur la liberté d’entreprendre et surtout
rendre aux actifs le fruit de leur travail.
Aujourd’hui, le RN a un
programme économique de gauche – très peu distinct de celui de Mélenchon
– où l’assistanat est financé par la persécution fiscale des
entreprises et de ceux qui travaillent.
La marxisation des esprits et de
notre société a fait des ravages, même dans le camp patriote.
Toutefois, si le Parti de la France promeut un libéralisme économique,
c’est dans un cadre national et – pourquoi pas – européen avec un
système de régulation étatique au bénéfice de la France et des Français.
S’il y a un intérêt à nationaliser un secteur, nous le ferons ; et
réciproquement s’il y a un intérêt économique à en privatiser un autre.
L’économie doit être au service de la Nation et du peuple français et
non l’inverse.
Le Parti de la France a pris des positions fermes sur des
questions sociétales telles que la laïcité et l’immigration.
Comment
votre parti propose-t-il de résoudre ces défis complexes, notamment en
matière de politique migratoire et de relations Église-État ?
En matière d’immigration, nous croyons en la remigration volontaire.
À
partir du moment où nous renverrons la totalité des migrants (ou plutôt
clandestins), des étrangers délinquants ou chômeurs, que nos frontières
seront rétablies, que la plupart des binationaux extra-européens seront
déchus de leur nationalité française de papier, que l’ensemble des
aides sociales seront réservées aux Français, que le droit du sol sera
supprimé, que les étrangers devront financer leur logement, leurs soins
et l’école de leurs enfants : les extra-européens qui occupent
actuellement la France partiront d’eux-mêmes en masse et notre pays ne
sera plus du tout attractif pour les étrangers qui souhaiteraient venir
s’y installer.
Depuis la loi de 1905, la laïcité n’a servi qu’à saper les racines
catholiques de la France et à y installer l’Islam.
Il appartiendra à
l’État national de remettre en place les conditions nécessaires pour
rechristianiser notre pays abandonné à l’athéisme et aux religions
étrangères.
Mais je doute que cela puisse se faire avec le clergé actuel
qui semble plus intéressée par l’accélération de la décadence et du
Grand Remplacement que par la transmission de la doctrine de l’Église.
Vous avez affirmé que le Frexit entraînerait le déclin de la
France.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre vision d’une
France au sein de l’Union européenne, et comment vous envisagez les
relations avec d’autres États membres ?
L’obsession du Frexit est un leurre.
L’exemple du Brexit est frappant
: ça n’a protégé les Britanniques ni de l’invasion migratoire, ni de la
crise énergétique, ni de l’inflation.
La soumission des États aux
délires idéologiques et mondialistes des technocrates européens de la
Commission Européenne est purement volontaire.
C’est comme une relation
sadomasochiste consentie.
Si j’étais Chef de l’État, la Commission
Européenne redeviendrait un simple secrétariat au service des
gouvernements et Ursula von der Leyen me servirait mon café.
Sortir de
manière isolée de l’UE et de la zone euro affaiblirait politiquement et
économiquement la France.
D’ailleurs, les pourfendeurs de l’UE comme
Philippot ou Asselineau se réfèrent sans cesse au fameux article 50,
tels de tièdes procéduriers, dont on a vu l’application laborieuse lors
de l’interminable procédure du Brexit.
La politique, c’est le rapport de
force, pas du touche-pipi entre juristes et bureaucrates.
Tout est
question de volonté politique : l’UE n’a aucun moyen de coercition.
Une
amende ? On ne la paye pas.
Une restriction des aides pour des motifs
idéologiques ?
On suspend notre participation financière à l’UE.
En deux
mois, la France seule peut faire plier et même dégager ces technocrates
mondialistes qui ne sont forts que parce que nos gouvernants actuels
sont à genoux devant eux.
Il est tout à fait possible de construire une
Europe de la puissance aux service des États souverains.
Nous ne sommes
plus en 1914, si les Nations européennes veulent de nouveau jouer un
rôle sur la scène internationale et relever les défis démographiques,
migratoires, sociétaux, environnementaux et économiques qui se dressent
devant elles, il faut agir de concert et dans l’intérêt des peuples
autochtones.
Le Parti de la France a été impliqué dans des alliances avec
d’autres partis nationalistes et identitaires.
Quels sont les principaux
objectifs de ces alliances, et comment contribuent-elles à renforcer le
positionnement politique du parti dans le paysage français ?
Le Parti de la France n’est ni une secte, ni un groupuscule et nous
avons vocation à entretenir des relations cordiales et même politiques
avec l’ensemble des structures avec qui nous partageons l’essentiel.
C’est d’ailleurs pourquoi nous faisons le choix de participer aux
élections quand nous le pouvons ou bien de soutenir la candidature la
plus proche de notre programme ; comme nous l’avons fait avec Éric
Zemmour en 2022 et cette année pour les Européennes avec Marion
Maréchal.
Quand bien même la direction de Reconquête est bien frileuse à
notre égard !
Ça n’a que l’union des droites à la bouche mais c’est
incapable de la pratiquer avec le seul parti qui leur apporte un soutien
public !
Mais peu importe, ce qui prime c’est l’intérêt national, pas
la tambouille politicienne.
Enfin, connaissez-vous la Mayenne et votre parti y est-il implanté ?
Bien sûr que je connais la Mayenne !
Terre rurale encore préservée de
l’invasion migratoire, mais hélas plus pour longtemps, aucun territoire
n’est à l’abri en 2024.
Si, aujourd’hui, le PdF n’a plus de Délégation
organisée dans ce département, nous y avons eu il y a quelques années un
Conseiller municipal à Craon.
Et dès qu’une équipe militante s’y mettra
en place, nous nommerons un responsable départemental.
En discutant avec Thomas Joly, il est difficile de ne pas remarquer
son franc-parler, qui rappelle celui de Jean-Marie Le Pen, tant dans le
style que dans le fond.
Mais dans un paysage politique de plus en plus
lissé et soucieux de paraître, faut-il privilégier la franchise brute ou
la diplomatie politiquement correcte ?
La question dépasse les clivages idéologiques et touche au cœur même
de la politique moderne.
Est-il préférable d’être direct et franc, même
si cela peut parfois choquer, ou vaut-il mieux adopter une approche
lissée et électorale pour gagner en acceptabilité auprès du public ?
C’est un dilemme auquel chaque électeur est confronté.
La réponse pourrait bien façonner l’avenir de notre démocratie.
Par Pierre d’Herbais.
Thomas Joly : une voix méconnue, le Parti de la France – Mayenne Aujourd’hui (mayenneaujourdhui.com)
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