mercredi 12 février 2025

À GAUCHE LES RÉVOLUTIONNAIRES D' OPÉRETTE ( ANTIFAS ) TAGS ET PROFANENT LES TOMBES

 

mardi, 11 février 2025

Les céphalopodes d’extrême gauche commettent deux nouvelles profanations

Monument Berrès profané.jpg

Synthèse nationale

Samedi dernier, 8 février, des mollusques autoproclamés "antifas", "résistants" d’opérette mais authentiques abrutis, ont tagué la tombe de Robert Brasillach, dans le cimetière de Charonne (Paris XXe).

Rappelons à ces vandales mous du bulbe que le poète Louis Aragon, par ailleurs épurateur zélé à la tête du Comité national des écrivains et, selon la formule d’Edgar Morin, « bonne à tout faire » du communisme, n’hésita pas, en son temps, à défendre la mémoire de son ami Pierre Drieu la Rochelle avec ces mots : « Un suicide (et plus encore une exécution, NDLR) éteint toute dette. Je n’admets pas que les premiers venus qui ne savent rien bavent sur son cadavre ».

Rappelons également à tous les trotsko-tocards ignares, maniaques de la bombe à peinture, sans courage, ni respect, ni honneur, que Robert Brasillach, dans l’attente du poteau d’exécution, sut, lui, prendre de la hauteur pour s’adresser fraternellement à ceux de ses adversaires qui l’avaient précédé, dans la cellule où il croupissait et dans la mort :

Les noms sur les murs

D’autres sont venus par ici,
Dont les noms sur les murs moisis
Se défont déjà, et s’écaillent.
Ils ont souffert et espéré,
Et parfois l’espoir était vrai,
Parfois il dupait ces murailles.

Venus d’ici, venus d’ailleurs,
Nous n’avions pas le même cœur,
Nous a-t-on dit : faut-il le croire ?
Mais qu’importe ce que nous fûmes !
Nos visages noyés de brume
Se ressemblent dans la nuit noire.

C’est à vous, frères inconnus,
Que je pense, le soir venu,
O mes fraternels adversaires !
Hier est proche d’aujourd’hui.

Malgré nous, nous sommes unis
Par l’espoir et par la misère.

Je pense à vous, vous qui rêviez,
Je pense à vous qui souffriez,
Dont aujourd’hui j’ai pris la place.
Si demain la vie est permise,
Les noms qui sur ces murs se brisent
Nous seront-ils nos mots de passe ?

 

Quelques heures plus tard, durant le week-end, c’est le monument commémoratif de Maurice Barrès qui a été souillé à Vaudémont, en Meurthe-et-Moselle.

Barrès, justement : au début de Leurs figures, on trouve ce passage qui sied à merveille aux temps et aux événements présents : « (…) tout redevient un vague marais. 

Seulement, de temps en temps, montent à la surface des fusées de haine, des gaz malsains (…) ».

Les poissons, dit-on, pourrissent par la tête. Pour ce qui est de notre société, il semble bien qu’elle pourrisse par son extrême gauche.

 Une consolation cependant : marcher dedans, ça porte bonheur !

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16:35 Publié dans Editor

 Source :   http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2025/02/11

 

ARMÉE : L' ARRIVÉE DES LASERS ( IRON BEAM ) SUR LE CHAMPS DE BATAILLE......

 
Les lasers débarquent dans le champ de bataille

11 février 2025

Photo : Soldats du 35e régiment d'infanterie en formation derrière un VBCI - CC BY-SA 4.0


Les lasers débarquent dans le champ de bataille

par

Cela fait plusieurs années que l’on évoque l’arrivée des lasers sur le champ de bataille. Israël a développé un modèle utilisable et facilement déployable.

 De quoi modifier le champ de bataille.

Depuis plusieurs décennies, les armes à énergie dirigée ont suscité de nombreuses attentes dans le domaine militaire, oscillant entre avancées technologiques et obstacles insurmontables. 

Israël, avec le développement du système Iron Beam (« rayon de fer »), semble être sur le point d’atteindre un objectif longtemps recherché par les grandes puissances militaires : une arme laser (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation, en français Amplification de la lumière par émission stimulée de radiation ») efficace et déployable à grande échelle. 

Si cette avancée se confirme, elle marquera une avancée importante dans l’armement défensif contre des cibles volantes, bien que des défis majeurs subsistent quant à son efficacité réelle et sa viabilité à long terme.

Une arme désormais opérationnelle

L’arrivée à maturité opérationnelle d’Iron Beam est un jalon important dans un contexte de menaces croissantes contre Israël, notamment depuis l’attaque du 7 octobre 2023. 

Le pays a été confronté à une intensification des frappes de roquettes, missiles et drones provenant du Hamas, du Hezbollah, des milices irakiennes des Houthis et l’Iran. 

Jusqu’à présent, l’Iron Dome (Dôme de fer) a constitué la dernière ligne de défense face à ces attaques, utilisant des missiles Tamir pour intercepter les projectiles ennemis avant qu’ils n’atteignent leur cible.

A lire aussi : Carte : Cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, Israël veut se concentrer sur Gaza et l’Iran

 

Le système de défense aérienne israélien repose sur une architecture en plusieurs couches, conçue pour protéger le territoire contre des menaces de nature et de portée variées. 

Cette approche repose sur une complémentarité entre différentes technologies, allant de l’interception de roquettes et de drones à courte portée jusqu’à la neutralisation de missiles balistiques intercontinentaux.

Au cœur de cette défense, le Dôme de Fer constitue la première ligne face aux tirs de roquettes et d’obus de mortier en provenance de Gaza, du Liban ou d’autres zones hostiles. 

 Déployé en 2011, ce système est devenu emblématique de la capacité israélienne à gérer les menaces aériennes en temps réel.

 Son efficacité repose sur un réseau de radars et de missiles intercepteurs Tamir capables de détecter et de détruire un projectile en plein vol avant qu’il n’atteigne sa cible. 

Avec un taux de réussite dépassant les 90 %, le Dôme de Fer a prouvé son utilité, en particulier pour la protection des zones urbaines denses.

 Toutefois, son coût élevé par interception et sa dépendance à un approvisionnement constant en missiles restent des défis à prendre en compte.

 

Mise en place de la fronde de David

Au-delà de cette première couche défensive, Israël a développé la Fronde de David, un système conçu pour intercepter des menaces plus sophistiquées, telles que les missiles balistiques à moyenne portée et les missiles de croisière. 

Cette technologie, développée en collaboration avec les États-Unis, comble l’espace entre les interceptions de courte portée du Dôme de Fer et la défense antimissile stratégique. 

Elle repose sur des intercepteurs Stunner, capables de neutraliser leurs cibles par impact direct, une approche plus efficace que les méthodes classiques d’explosion à proximité. 

Son rôle est crucial face aux arsenaux grandissants du Hezbollah et de l’Iran, qui disposent de missiles de plus grande portée et de plus grande précision.

Enfin, la dernière ligne de défense repose sur le système Arrow, destiné à intercepter des missiles balistiques de longue portée, y compris ceux qui pourraient transporter des ogives nucléaires.  

La distinction entre Arrow 2 et Arrow 3 reflète l’évolution de la menace et des capacités israéliennes. Arrow 2 vise principalement à intercepter les missiles à des altitudes moyennes et hautes, avant qu’ils n’atteignent le sol israélien. 

Arrow 3, en revanche, représente une avancée majeure, puisqu’il est conçu pour détruire les missiles ennemis en dehors de l’atmosphère, réduisant ainsi les risques de dispersion de débris ou de substances dangereuses sur le territoire. 

Cette technologie est essentielle face aux missiles balistiques iraniens, tels que les Shahab et Sejjil, qui pourraient représenter une menace existentielle pour Israël.

 

Un coût d’interception élevé

Toutefois, le coût de chaque interception est élevé.

 Le coût d’interception des systèmes de défense aérienne israéliens varie selon leur niveau de sophistication et la nature des menaces interceptées.

 Le Dôme de Fer (4 à 70 km), utilise des missiles Tamir coûtant environ 60 000 dollars par interception.

 La Fronde de David, qui neutralise des missiles balistiques de moyenne portée et des missiles de croisière, a un coût d’interception estimé à 1 million de dollars par missile Stunner (« assommant », missile d’interception par impact direct développé par Israël et les États-Unis.

 Avec une portée estimée entre 40 et 300 km, le Stunner remplace progressivement les missiles Patriot PAC-2).

 Enfin, le coût exact par interception de l‘Arrow, dédié à l’interception des missiles balistiques de longue portée, n’est pas précisé, mais il est vraisemblablement supérieur à celui de la Fronde de David.

Et, au-delà du coût, il y a la nécessité de maintenir un stock important de munitions et les acheminer vers les batteries.

Toutes ces contraintes ont conduit Israël à rechercher des alternatives plus économiques et plus simples logistiquement. 

L’Iron Beam ne dépend pas de munitions coûteuses, mais d’un système de tirs laser capables de neutraliser une cible en concentrant des faisceaux d’énergie sur un point précis.

 

La méthode laser

L’un des aspects les plus remarquables de cette avancée réside dans la résolution d’un problème qui a longtemps entravé le développement des armes laser : la dispersion de l’énergie dans l’atmosphère. 

Lorsqu’un faisceau laser de grande puissance est tiré, l’air ambiant tend à en disperser l’énergie, réduisant considérablement son efficacité sur de longues distances. 

Or, plutôt que d’utiliser un unique faisceau, l’Iron Beam repose sur un tir synchronisé de centaines de micro-faisceaux de la taille d’une pièce de monnaie. Individuellement, ces faisceaux ne sont pas assez puissants pour détruire un missile ou un drone, mais, ensemble ils permettent de concentrer progressivement l’énergie sur une zone ciblée.

 Une fois qu’un premier faisceau touche la cible, un système de détection optique fondée sur une boucle de contrôle ultra-rapide, ajuste immédiatement les tirs restants pour qu’ils convergent vers le même point critique.

Si les ambitions technologiques du système sont indéniables, plusieurs faiblesses demeurent. 

Tout d’abord, la portée effective de l’Iron Beam reste limitée.

 Lors des tests, le système a démontré une capacité d’interception à quelque 7 kilomètres, largement inférieure à d’autres intercepteurs. 

De plus, la densité atmosphérique et les conditions météorologiques risquent malgré tout d’affecter la performance des faisceaux laser.

 En cas de forte humidité, de brouillard ou de tempêtes de sable, la dispersion de l’énergie pourrait être plus importante, réduisant l’efficacité du système.

 Contrairement aux missiles qui possèdent leur propre source de propulsion, un laser doit maintenir une ligne de visée continue sur sa cible pour garantir la destruction, ce qui pose un défi en situation de combat dynamique, car cela réduit le nombre de cibles traitées parallèlement.

 

Des problèmes subsistent

Un autre problème majeur réside dans la puissance énergétique requise pour un fonctionnement optimal. 

L’Iron Beam repose sur une concentration rapide d’énergie pour neutraliser une cible, mais cela implique un besoin en électricité extrêmement élevé.

À grande échelle, ce facteur pourrait devenir un frein au déploiement du système, en particulier dans des zones où l’infrastructure énergétique est limitée. 

À la différence d’un missile, qui peut être lancé instantanément, une arme laser nécessite un temps de charge et un approvisionnement constant en énergie, ce qui pourrait réduire son efficacité en cas d’attaques massives et simultanées.

Les limites de l’Iron Beam apparaissent également lorsqu’on le compare à d’autres projets d’armes laser en développement à l’international. 

Aux États-Unis, l’armée et l’industrie de défense cherchent depuis plusieurs années à déployer des lasers embarqués sur des navires et des véhicules terrestres. 

Toutefois, un obstacle persistant empêche leur adoption massive : la difficulté de viser précisément un point vulnérable sur une cible en mouvement.

 L’US Navy, par exemple, a rencontré des problèmes récurrents avec ses lasers embarqués sur des navires. 

Le roulis des bateaux empêche d’obtenir un verrouillage stable sur la cible, rendant l’utilisation de ces armes peu fiable dans un environnement maritime.

 Il n’est pas exclu que l’Iron Beam rencontre des difficultés similaires si le système venait à être adapté pour une utilisation mobile ou embarquée.

 

C’est néanmoins une avancée considérable

Malgré ces défis, l’Iron Beam constitue une avancée considérable qui pourrait redéfinir les stratégies de défense à court et moyen terme. 

Son intégration avec le Dôme de fer permettrait d’améliorer encore l’efficacité de la défense israélienne tout en réduisant les coûts par interception se limitant désormais à la consommation d’énergie du système. 

Une telle réduction des coûts pourrait permettre d’intercepter un plus grand nombre de menaces sans craindre l’épuisement des stocks de munitions.

L’intérêt stratégique de cette technologie ne se limite pas à Israël.

A lire aussi : Conflit israélo-palestinien : ce qui a fait dérailler le processus de paix

 

Rafael Advanced Defense Systems, l’entreprise derrière le développement de l’Iron Beam, cherche déjà à l’exporter.

 En décembre 2022, un accord a été signé avec Lockheed Martin pour adapter le système au marché américain, ouvrant ainsi la voie à une potentielle adoption par les forces armées des États-Unis

 De plus, des démonstrations du système ont été réalisées dans plusieurs salons d’armement internationaux, notamment aux États-Unis, à Singapour et aux Émirats arabes unis.

Toutefois, toute vente internationale sera soumise aux décisions du gouvernement israélien, qui devra évaluer les implications géopolitiques de la diffusion de cette technologie. 

Et, bien entendu l’avis du partenaire américain pèsera lourdement dans la balance.

Dans la course à l’armement laser, la France figure parmi les pays les plus avancés dans ce domaine. 

Le HELMA-P (High Energy Laser for Multiple Applications – Power, ce qui peut être traduit par Laser Haute Énergie pour Applications Multiples – Puissance.), développé par la société française Cilas repose sur une approche différente de celle de l’Iron Beam de Rafael. 

 Si ces deux projets s’appuient sur la même technologie laser, leur portée, leurs objectifs stratégiques et leurs contraintes opérationnelles les distinguent profondément.

 

La France aussi est en pointe

Le HELMA-P est avant tout une solution de défense rapprochée contre la menace des drones.

 La guerre en Ukraine a démontré que les drones peuvent saturer les défenses adverses à moindre coût, rendant indispensable une nouvelle approche de l’interception. 

C’est précisément le rôle du HELMA-P, dont l’objectif est de neutraliser les drones ennemis à faible coût en remplaçant les traditionnels missiles intercepteurs.

 Son fonctionnement repose sur un laser de moins de 100 kW, capable d’endommager les composants critiques d’un drone, le rendant inopérant à une distance d’environ un kilomètre. 

Sa mobilité et sa capacité à être monté sur des véhicules blindés ou des infrastructures fixes en font un atout précieux.

A lire aussi : Double élimination pour Israël

 

Si l’Iron Beam est conçu pour être intégré dans un réseau de défense existant, il n’est pas encore prouvé qu’il puisse remplacer totalement les missiles intercepteurs traditionnels.

 Certains projectiles, notamment ceux à haute vitesse ou aux trajectoires complexes, pourraient nécessiter des moyens plus conventionnels. 

De la même manière, le HELMA-P, bien que prometteur, reste limité aux cibles lentes et peu protégées. 

Il ne pourrait pas intercepter un missile ou un avion de combat (peut être un hélicoptère dans certaines circonstances), ce qui restreint son champ d’application.

Malgré ces défis, le développement du HELMA-P et de l’Iron Beam marque une étape cruciale dans l’évolution de la guerre moderne.

 L’avenir de ces technologies dépendra de leur capacité à s’intégrer dans les doctrines militaires existantes et à démontrer leur fiabilité en conditions réelles. 

 Ce qui est certain, c’est que les armes laser sont désormais une réalité opérationnelle déjà dans les mois et les années à avenir.


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À propos de l’auteur

Par Gil Mihaely

Journaliste. Directeur de la publication de Conflits.
 

 

L' ARRESTATION ARBITRAIRE DE BOUALEM SANSAL L' ÉCRIVAIN FRANCO -ALGÉRIEN ! ALLO MACRON !

 

[TRIBUNE] 

Sansal, prisonnier d’un régime ennemi de la liberté et de la France

BV
BV

L'arrestation arbitraire de Boualem Sansal, écrivain franco-algérien de renommée internationale, dépasse largement le seul sort de cet intellectuel courageux.

 Elle est le symptôme d'un régime algérien en pleine dérive autoritaire, qui persécute ses opposants et instrumentalise la répression politique pour masquer ses propres échecs.

 Elle est aussi, pour la France, une nouvelle humiliation infligée par Alger, qui défie notre souveraineté tout en continuant à profiter de notre faiblesse.

Depuis son arrestation le 16 novembre dernier, Boualem Sansal est détenu dans des conditions indignes, victime d'un pouvoir qui n'accepte ni la critique ni la liberté d'expression. 

L'accusation fallacieuse d'atteinte à la sûreté de l'État, sous le couvert de l'article 87 bis du Code pénal algérien, n'a pour but que de faire taire un homme qui a osé dénoncer la dérive autocratique et l'emprise islamiste grandissante sur l'Algérie.

 Son incarcération n'est pas un simple fait divers diplomatique, elle est le reflet d'une hostilité assumée du régime algérien envers la France et ses valeurs.

L'Algérie, un régime hostile qui défie la France

Depuis des décennies, l'Algérie instrumentalise la relation avec la France à son profit.

 Elle refuse de récupérer ses clandestins sous OQTF, laissant sur notre sol des délinquants multirécidivistes qui défient nos lois. Elle mène une guerre économique en boycottant les produits français, préférant acheter son blé à la Russie.

 Elle entretient une propagande antifrançaise à travers des influenceurs et médias officiels tout en continuant de bénéficier de la complaisance coupable des élites françaises.

Chaque année, ce sont des milliards d'euros qui quittent notre pays vers l'Algérie, qu'il s'agisse de transferts financiers privés ou de financements publics sous couvert de coopération. 

Pire, encore, l'accord UE-Algérie de 2005, dont seule l'Europe respecte les termes, permet à Alger de recevoir des centaines de millions d'euros sans la moindre contrepartie.

 Pourquoi continuer à entretenir un régime qui nous méprise et qui foule aux pieds nos intérêts ?

LFI : L'alliance contre la France

Face à cette situation, le Parlement européen a voté, le 23 janvier dernier, une résolution exigeant la libération de Boualem Sansal et condamnant la répression politique en Algérie. 

Ce vote aurait dû faire consensus parmi tous ceux qui se réclament de la démocratie et des droits de l'homme. 

Pourtant, la délégation mélenchoniste de La France insoumise s'est abstenue ou a voté contre.

 Manon Aubry s'est lâchement abstenue, tandis que Rima Hassan, activiste d'origine palestinienne née en Syrie dont le père était membre de l'armée syrienne, a tout simplement rejeté la résolution. 

 Comment s'étonner que ceux qui ont déjà pris fait et cause pour les islamistes de Gaza refusent de condamner la répression d'un écrivain qui combat l'obscurantisme ? 

Cette lâcheté révèle, une fois de plus, la collusion entre une certaine gauche et les régimes les plus liberticides, dès lors qu'ils sont perçus comme des alliés électoraux.

 

Ce refus de condamner l'évidence témoigne d'une fracture politique majeure, en France. 

D'un côté ceux qui placent la souveraineté, la dignité nationale et la défense de nos valeurs au-dessus de tout. 

De l'autre ceux qui, par idéologie et opportunisme électoral, pactisent avec ceux qui piétinent nos principes les plus fondamentaux.

 Une démonstration de plus de leur haine de la France.

Il est temps pour la France d'assumer un bras de fer diplomatique

Nous devons cesser d'être un paillasson diplomatique et économique pour l'Algérie. 

Il est impératif de prendre des mesures immédiates et fermes. 

Un gel total des transferts financiers vers l'Algérie tant que ses autorités refuseront de reprendre leurs clandestins. 

La suspension immédiate des visas pour les ressortissants algériens. 

L'abrogation des accords de 1968 et des conventions de Sécurité sociale qui offrent des privilèges injustifiés aux Algériens.

L'Europe, quant à elle, doit suspendre immédiatement l'accord de 2005 et cesser de financer un régime qui se complaît dans l'hostilité envers un État membre. 

Nous devons cesser d'être les seuls à vouloir entretenir des relations normales d'État à État qui ne nous vaut que mépris et ingratitude.

Boualem Sansal est un homme de lettres, un esprit libre qui incarne ce que l'Algérie aurait pu être si elle avait choisi la liberté au lieu de l'oppression. 

Son combat est aussi le nôtre. 

Défendre son droit à la liberté, c'est refuser la soumission à un régime qui nous méprise et qui exploite notre faiblesse.

 L'heure n'est plus aux courbettes : il est temps d'imposer le respect mutuel.

 


 


Par Christophe Bay, député français RN au Parlement européen, membre du groupe européen Les Patriotes pour l'Europe, membre Commission du commerce international, ancien préfet.

Picture of Les Horaces
Les Horaces
Les Horaces sont un cercle de hauts fonctionnaires, hommes politiques, universitaires, entrepreneurs et intellectuels apportant leur expertise à Marine Le Pen, fondé et présidé par André Rougé, député français au Parlement européen. 
 

 
 
 
 

LA FRANCE D' ORANGE MÉCANIQUE ! REVUE DE PRESSE !

 


Meurtre de Louise : un suspect de plus en plus plausible

Brève 1

Quatre personnes sont actuellement en garde à vue, dans l’affaire du meurtre de Louise.

 Parmi eux, un suspect dont l’ADN, nous apprend BFM TV, a été trouvé sur le corps de Louise.

 D’après RTL, il présente des coupures au niveau des doigts.

Après avoir entendu deux personnes, ce week-end, puis deux autres, lundi - toutes libérées, finalement -, la police se concentre sur un jeune homme de 23 ans qui pourrait être l’auteur du meurtre, et sur trois de ses proches que la police suspecte de non-dénonciation de crime : ses parents et sa petite amie.

 Leurs déclarations sur leurs emplois du temps, vendredi, au moment du crime, montrent des incohérences. 

L’intéressé serait connu pour des faits de violence et de vol, sans lien avec le trafic de stupéfiants.

 

 

Une adolescente enlevée et violée à Nersac (Charente)

Brève 1

On apprend par La Charente libre que le 31 janvier dernier, une adolescente de 17 ans qui allait prendre son bus le matin a été enlevée à Nersac (Charente).

 Emmenée de force dans une voiture par un homme encagoulé, elle a été violée dans un bois, avant de réussir à s’enfuir.

 L’information a mis dix jours à émerger. « L’affaire est sous embargo médiatique, et ni la mairie ni les autorités n’ont communiqué à ce sujet », écrit La Charente libre, relayée par FdeSouche

 La brigade de recherches d’Angoulême mène l’enquête tandis que les habitants de Nersac s’inquiètent pour la sécurité de leurs enfants et que court la rumeur d’une autre agression préalable.

 

 ET AUSSI

RAPPEL !

 

« Ne pas envoyer ces mineurs en prison a probablement coûté la vie d’Elias »

Pierre-Marie Sève

L'Institut pour la justice (IPJ) publie une étude fouillée sur « L'emprisonnement ferme, peine centrale mais sanction marginale ».  

Chiffres des tribunaux à l'appui, l'IPJ démontre que « le laxisme de la justice n’est pas un mythe ». 

La peine de prison, pourtant centrale dans notre système pénal, est trop rarement prononcée... 

En cause, une « carcérophobie » judiciaire et des lois qui encouragent le recours à des peines basses. Pierre-Marie Sève, directeur de l'Institut pour la justice, revient pour BV sur ce fiasco.

Clémence de Longraye. 

 

Les meurtriers présumés du jeune Élias, poignardé à la sortie de son entraînement de football ce 24 janvier, sont connus des services de police et en état de récidive. 

Ils n’ont pourtant jamais fait l’objet de mesures d’enfermement. 

En quoi cette affaire illustre-t-elle le laxisme de la Justice, et notamment le laxisme de la Justice des mineurs ?

Pierre-Marie Sève. Cette affaire démontre le laxisme judiciaire - en particulier lorsqu’il concerne la Justice des mineurs - à plusieurs points de vue. 

D’abord car les deux principaux suspects du meurtre d’Élias sont des mineurs connus de la Justice.

 Un des deux mineurs avait déjà été « condamné » à une mesure éducative en 2023 et les deux avaient été présentés à un juge en octobre dernier pour vol avec violence, mais ils n’avaient pas encore été condamnés. 

À cette occasion, le parquet avait demandé la détention provisoire, mais elle n’avait pas été retenue par le juge d’instruction.

Si sa durée est variable, cette détention provisoire peut durer jusqu’à un an.

 Si la remarque est facile a posteriori, la décision de ce juge de ne pas envoyer ces mineurs en prison a donc probablement coûté la vie d’Élias, puisqu’ils seraient sans doute encore en prison.

En réalité, si la mort d’Élias a de multiples causes, il est clair que la Justice des mineurs est un domaine particulièrement idéologisé. 

Sous le prétexte – bien réel et justifié – que les mineurs doivent être traités différemment des majeurs, toute la philosophie de cette Justice est extrêmement hostile à la punition.

 

C. d. L. Un adolescent de 17 ans vient d'être condamné à quatre mois de prison avec sursis et 150 euros d’amende après avoir percuté un policier dans le Bas-Rhin en avril dernier, après un refus d'obtempérer. 

Cette infraction est, tout comme les attaques au couteau, extrêmement récurrente et semble pourtant punie avec peu de sévérité. 

Que montre votre étude à ce sujet ? Et quelles sont les conséquences de ce manque de sévérité des juges ?

P.-M. S. Notre étude permet de mesurer, avec certaines nuances bien sûr, la sévérité de la Justice pour chaque délit contenu dans le Code pénal. 

En compilant et analysant les chiffres publiés par le casier judiciaire national, on se rend compte que la Justice est, en moyenne, très peu sévère.

Pour les refus d’obtempérer, par exemple, qui créent un désordre social immense, sans parler des morts et des blessés parmi les forces de l’ordre, la prison ferme n’est prononcée que dans 23,9 % des condamnations (ce qui ne compte même pas les affaires classées sans suite ou celles où les auteurs n’ont pas été retrouvés !). 

Et encore, au sein de ces 23 % de peines de prison ferme, 84 % sont des peines entièrement aménageables, donc pour lesquelles, la plupart du temps, les condamnés n’entrent même pas en prison.

 Enfin, alors que le Code pénal prévoit une peine de deux ans de prison, la peine moyenne est de sept mois, soit 29 % de la peine maximale proposée par le Code pénal.

 Dans ces conditions, la sanction paraît bien lointaine pour les délinquants en herbe qui auraient presque tort de se priver…

 

C. d. L. La surpopulation carcérale ne peut expliquer à elle seule le faible taux d'incarcération. Comment comprendre que les délinquants ne soient condamnés qu’à 18,97 % de leur peine encourue et que la prison soit devenue l’exception ?

P.-M. S. En réalité, depuis 1994, le Code pénal ne propose que des peines maximales, alors que le Code Napoléon proposait jusque-là aussi des peines minimales (en dessous desquelles le juge pouvait descendre, mais en motivant sa décision). 

Le Code pénal de 1791 donnait des peines fixes pour chaque infraction… 

Mais depuis le renversement complet de ce principe en 1994, un juge idéologue (il y en a, quoiqu’ils soient minoritaires) a donc tout le champ libre pour prononcer des peines ridiculement basses.

Il faut dire que ces peines particulièrement basses correspondent également au message qu’envoient les députés depuis de nombreuses années. 

Ce sont les députés qui ont modifié l’article 132-19 du Code pénal (Christiane Taubira était garde des Sceaux) pour y inscrire que « toute peine d'emprisonnement sans sursis ne peut être prononcée qu'en dernier recours »…

 Ce sont encore les députés qui ont mis en place l’aménagement quasi automatique de toutes les peines de moins d’un an par l’aménagement ab initio (Rachida Dati était garde des Sceaux).

 Plus urgent que la réforme du statut des magistrats, il faut donc que les Français votent pour des candidats et des partis engagés à répondre au besoin populaire de sévérité pénale.

 Nous n’y sommes pas encore.


Picture of Clémence de Longraye
Clémence de Longraye 
 
Journaliste à BV     https://www.bvoltaire.fr/

 




L' HOMME QUI PARLAIT AU MONDE ! CE DIABLE D' HOMME, C' ÉTAIT JEAN-MARIE LE PEN !!! ( PASCAL CAUCHY )

 


LU, VU ET ENTENDU !

Jean-Marie Le Pen, ce diable d’homme qui parlait au monde

 

Par Pascal Cauchy.  

Sans doute depuis le général De Gaulle en 1970, aucun homme politique français dont on apprend le décès n’eut les honneurs (je n’écris pas les hommages) de la presse du monde entier. 

Ayant eu la curiosité, grâce à Internet, de parcourir les journaux des cinq continents, je constate que Jean-Marie Le Pen était connu du monde entier. 

De Moscou à Rio, de Los Angeles à Delhi, du Cap à Tel Aviv et en passant par toute l’Europe, Tokyo et Pékin, le nom de Le Pen s’écrit dans toutes les langues, avec tous les alphabets.

Pour tous, ou presque, il fut « El Diablo de la Republica » (La Nacion de Buenos Aires). 

Cette notoriété mondiale mérite attention.

Comment l’expliquer alors que Jean-Marie Le Pen n’accéda jamais à aucun pouvoir, n’exerça aucune fonction de responsabilité nationale ou internationale ?

 Sans doute ses saillies, parfois calamiteuses, ont pu lui donner une célébrité plus ou moins flatteuse. 

Pourtant d’autres, ailleurs, ont eu le verbe haut et provocateur sans pour autant bénéficier d’un succès médiatique planétaire.

 Il faut le reconnaître, le nom de Le Pen s’affiche d’abord comme un repoussoir, le « diable » en politique, et rares sont les contemporains qui ont eu ce rude privilège depuis 1945.

 La longue vie politique de Jean-Marie Le Pen (près de soixante ans) fut un atout pour se faire connaître, certes, mais son meilleur avantage est qu’il fut constamment à contre-courant des idées de son temps. 

Pour le dire vite, il fut un opposant idéologique permanent. Mais à qui et à quoi ?

 

Costumé en diable par Mitterrand

Au temps de la IVe République, il est anticommuniste alors que le PC et le marxisme règnent en maîtres chez les intellectuels. I

l parvient même à prendre la présidence de l’UNEF de la faculté de droit. Député poujadiste et benjamin de l’Assemblée en 1956, il rejoint l’armée en Algérie après être passé par l’Indochine et Suez, un choix en contrepoint avec la politique du « système ». 

De Gaulle au pouvoir, Le Pen reste dans l’opposition quand celui-là fait de l’Algérie un État indépendant sous la férule du FLN. 

Cette opposition systématique, il ne la quittera jamais. Le grand public le découvre, l’œil bandé, pendant la campagne présidentielle de 1974.

 Il n’obtient que 0,74 %. Mais le chef du nouveau Front National est sur la rampe de lancement.

 Deux slogans déterminent la marque du parti nationaliste : « La France aux Français » et « Un million de chômeurs, c’est un million d’immigrés de trop ! ».

 Le premier n’est pas neuf. Il a été popularisé par Edouard Drumont et le marquis de Morès, avant de revenir en force dans les années des Ligues.

 Le second naît à gauche quand la préférence nationale en matière d’emploi était un argument électoral et de lutte contre le capitalisme ; il fut inauguré par Edouard Herriot, chef du Cartel des Gauches.

Absent de l’élection de 1981, Jean-Marie Le Pen prend définitivement les habits du Diable peu après. Le costumier s’appelle François Mitterrand, le costumé y met du sien. 

À partir de 1982, le FN progresse à la mesure de son rejet.

 Phénomène étonnant, plus les électeurs du parti sont moralement disqualifiés, plus le FN gagne des voix. 

Vingt ans plus tard, Jean-Marie Le Pen est au second tour de la présidentielle. 

Ce succès, Jean-Marie Le Pen et le FN le doivent à la place laissée vacante à droite avec la fin de l’épisode gaulliste. 

La tradition nationale et populaire de l’histoire républicaine avait vécu, elle était à ramasser. 

Née vers 1890 avec Boulanger et Déroulède, elle semblait obsolète quand Giscard accède au pouvoir et que le parti gaulliste entame sa mue libérale avec Chirac. 

Mais à gauche aussi, un creux idéologique se forme. La rétraction du PC accentue le vide dans les années 1980. Le parti de Thorez et de Marchais avait su capter un patriotisme ouvrier depuis 1945.

 Quand arrive le traité de Maastricht, c’est la marée basse pour l’idée nationale à droite comme à gauche, hormis quelques voix. Mais la mer remonte. Dès lors le FN est porté par le flux.

 

Le Pen, paratonnerre de la gauche

Pour Mitterrand et la gauche socialiste, le FN a le triple avantage de concurrencer la droite classique, d’assurer à la gauche le monopole moral et d’effacer un passé bien compliqué pour certains : Mitterrand à Vichy, Marchais travailleur volontaire en Allemagne, les socialistes solidaires du maréchal Pétain et Blum muet sur les déportations, les communistes alliés des nazis, etc.

 La vie politique française a trouvé son antidote au poison de l’histoire. 

Le Pen c’est Destop, il ne faut pas le boire car c’est un décapant de première force. 

La formule chimique, c’est celle de « l’antifascisme » qui avait si bien fonctionné en 1936.

 Et quand la gauche dut assumer ses complaisances douteuses (génocides en pagaille, crimes organisés, terrorisme, trafics en tout genre, pédophilie) et montrer ce qu’elle est (escroqueries, argent roi, Bernard Tapie…), Le Pen fut le paratonnerre commode.

 On ne critique pas le camp du bien, « c’est faire le jeu… », etc.

Mais cette histoire française ne suffit pas à expliquer la renommée mondiale de J.-M. Le Pen. 

Le physique y est sans doute pour quelque chose, il y a du Danton chez Le Pen.

 Mais, surtout, c’est qu’aujourd’hui, les thèmes jetés dans le gueuloir (merci Flaubert !) politique il y a un demi-siècle sont devenus désormais des faits majeurs reconnus dans le monde entier. 

Depuis la mort du fondateur du FN, une petite musique se fait entendre : « Le Pen disait mal des choses vraies ». 

La « préférence nationale », la lutte contre les dérangements démographiques et l’Islam agressif, la recherche de la souveraineté comme intérêt principal sont dans l’air dans le monde entier.

 Depuis le Brexit, les vents dominants poussent l’idée nationale. 

Modi en Inde, Poutine en Russie, Milei en Argentine, Trump en Amérique, Melloni en Italie, Orban en Hongrie, et les centaines de millions d’électeurs : ils sont nombreux à pouvoir se reconnaître dans les formules du FN.

 Et puisqu’on a dit et répété, aujourd’hui encore, que pendant des siècles la France était et est un phare politique pour le monde, sans doute Jean-Marie Le Pen y a tenu sa place sur la passerelle.   ■ 

 PASCAL CAUCHY

 

Pascal Cauchy
Article précédemment paru dans Politique magazine.    
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Du même auteur… dernier article à retrouver dans JSF :

Big Brother ou l’odyssée de Loft Story

 

 
 
 
REJOIGNEZ LE FRONT NATIONAL HISTORIQUE QUI NE RENIE RIENT DE SON PASSÉ  ......


 

LA HONGRIE , LABORATOIRE DE LA DROITE CONSERVATRICE EUROPÉENNE .......LE DISCOURS DE VIKTOR ORBÀN.........



A Madrid, Viktor Orbán lance un appel à la Reconquista politique en Europe

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a marqué les esprits lors de son intervention à Madrid devant le rassemblement des Patriots for Europe (PfE), aux côtés de Marine Le Pen, Santiago Abascal (Vox), Matteo Salvini (Lega), Geert Wilders (PVV) et d’autres figures du souverainisme européen.

 Fidèle à son style percutant, Orbán a livré un discours offensif, entre récit historique, critique acerbe de Bruxelles et appel à une reconquête politique des nations européennes.

 

Une alliance historique entre l’Espagne et la Hongrie

Dès le début de son allocution, le dirigeant hongrois a souligné les liens séculaires unissant l’Espagne et la Hongrie. 

Évoquant les luttes passées contre les envahisseurs musulmans, il a rappelé comment des soldats hongrois avaient combattu aux côtés des Espagnols lors de la Reconquista

Ce parallèle historique sert de socle à son propos : de la lutte contre l’islamisation d’hier à la bataille contre l’immigration de masse aujourd’hui, les peuples européens doivent à nouveau s’unir.

S’adressant à Santiago Abascal et à son parti Vox, Orbán a insisté sur les souffrances et les attaques que doivent endurer les mouvements patriotiques avant d’accéder au pouvoir. 

Un clin d’œil évident à son propre parcours : leader de l’opposition durant seize ans, 

Premier ministre depuis dix-neuf ans, il revendique une expérience forgée dans l’adversité. Son message à Abascal est limpide : « Vous avez souffert assez, il est temps d’aller au gouvernement ».

 

La Hongrie, laboratoire de la droite conservatrice européenne

Orbán a ensuite dressé le bilan de sa politique en Hongrie, qu’il présente comme un modèle pour les souverainistes européens. Il revendique un pays ayant résisté aux injonctions de Bruxelles et ayant mis en place une politique conservatrice assumée :

  • Immigration zéro : interdiction stricte d’entrée aux clandestins, criminalisation du franchissement illégal des frontières.
  • Soutien aux familles hongroises : une alternative au modèle multiculturaliste, avec des politiques natalistes plutôt que l’importation de populations étrangères.
  • Rejet du wokisme et de la propagande de genre : interdiction de la diffusion d’idéologies progressistes dans les écoles, gravée dans la Constitution hongroise.
  • Un État qui récompense le travail : faible taxation des entreprises et plein emploi revendiqué.

 

Ce modèle, selon Orbán, prouve qu’il est possible de gouverner autrement, malgré l’hostilité des élites mondialisées.

 

L’UE et les élites mondialistes sous le feu des critiques

Sans surprise, le Premier ministre hongrois a dénoncé l’Union européenne et les élites progressistes qu’il accuse de « détruire l’Europe ». Il les tient responsables d’une triple faillite :

  1. Échec économique : selon lui, Bruxelles plonge le continent dans la stagnation en favorisant une bureaucratie étouffante.
  2. Échec sécuritaire : il dénonce l’ouverture des frontières aux vagues migratoires, comparant l’actuelle situation européenne à une invasion.
  3. Échec géopolitique : il fustige le soutien inconditionnel de l’UE à l’Ukraine et la poursuite d’une guerre « sans espoir ».

 

Orbán s’attaque aussi au rôle de George Soros et de ses réseaux, l’accusant d’avoir orchestré l’arrivée de neuf millions de migrants en Europe depuis 2015, conformément à sa volonté de remodeler le continent.

 

Trump, la vague patriote et la reconquête du pouvoir

Mais loin d’un simple constat pessimiste, Viktor Orbán voit dans le retour de Donald Trump un tournant historique. « Hier, nous étions des hérétiques, aujourd’hui nous sommes la norme », affirme-t-il. 

Il insiste sur le fait que les forces patriotiques gagnent du terrain partout en Occident : aux États-Unis, en Italie, aux Pays-Bas, en Autriche, en Hongrie et bientôt en Espagne.

 

Selon lui, la bataille politique en Europe doit aboutir à un renversement de l’ordre établi. 

Son message aux électeurs espagnols est clair : soutenir Vox et Santiago Abascal pour que l’Espagne rejoigne le camp des nations souveraines.

Dans un final métaphorique, Orbán compare l’Union européenne à un taureau enragé et voit en Vox et Abascal les toreros capables de le maîtriser.

 Son intervention se clôt sur un appel vibrant à la mobilisation : « Vamos, Santiago ! Vamos, Patriotas ! Vamos, Vox ! »

Un discours résolument combatif qui s’inscrit dans une dynamique de contestation du projet bruxellois et d’affirmation d’un projet alternatif porté par les droites souverainistes européennes.

 

 Orbán le répète : « Nous sommes nombreux, nous sommes forts et nous allons gagner ».

Reste à voir si cette Reconquista politique se concrétisera dans les urnes aux prochaines échéances électorales européennes et nationales.


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