mercredi 2 juillet 2025

CANICULE : LA CHALEUR N' EST PAS UNE INVENTION MODERNE ! RAPPEL !

 REVUE DE PRESSE !

 



[POINT DE VUE] 

Canicule : quid de la Journée de solidarité, 22 ans plus tard ?

Toutes les générations versent au pot... et l'Etat empoche.
vieux 3ème âge personne âgée
Photo de CDC sur Unsplash

C’est officiel : il fait chaud.

 C’est un « épisode de chaleur », qu’on appelait autrefois tout simplement l’été, comme il y a maintenant des « épisodes neigeux » qui portaient autrefois le prosaïque nom d’hiver. 

La France est en vigilance orange, voire rouge. 

C’est l’occasion de se souvenir de la dernière canicule à avoir défrayé la chronique, celle de 2003 – et de ses conséquences sur nos « journées de solidarité ».

 

Dégager de l'argent pour les vieux

A cette époque, Jacques Chirac était président de la République.

 C’est vous dire si ça remonte. 

A l’été 2003, du fait des très fortes chaleurs, du fait de la solitude croissante des personnes âgées aussi, plus de quinze mille de nos anciens étaient morts, déshydratés, abandonnés, soumis à des caprices climatiques que la simple solidarité familiale aurait pu leur épargner.

 Or, comme il était plus simple de dégager de l’argent pour les vieux que de pousser leurs descendants ingrats à s’occuper d’eux, le gouvernement Raffarin décida, en juin 2004, qu’une journée de sept heures serait dorénavant non rémunérée pour les salariés français, tandis que les entreprises devraient verser une contribution financière

 

 En 2006, Dominique de Villepin, qui était alors Premier ministre de la France, jugea que cette journée portait ses fruits, tout en reconnaissant que les résultats concrets « n’étaient pas calculables ».

 Joli tour de force rhétorique.

La journée de solidarité a maintenant 22 ans, l’âge d’une certaine maturité. 

Elle rapporte chaque année environ trois milliards d’euros à l’Etat. 

On a voulu imposer jadis, dans un élan d’anticléricalisme bien républicain, que cette journée soit celle du lundi de Pentecôte, mais, comme on est en France, on est encore plus bordélique qu’anticlérical, et chacun s’arrange un peu comme il veut. 

Deux points clés nous aident, pour finir ce tour d’horizon, à comprendre à quoi rime cette loi : d’abord, depuis 2013, même les retraités cotisent de manière équivalente aux salariés, via un prélèvement sur leurs pensions ; ensuite, les parlementaires ne sont pas astreints à cette forme de solidarité, car leur traitement est une indemnité, non un salaire. 

En d’autres termes, cette loi est une gigantesque imposture, qui exclut la représentation nationale et taxe même les vieux, « en solidarité » avec eux-mêmes, on imagine.

 

Par un effet de cliquet désormais bien connu, il est probable qu’on ne reviendra pas sur cette journée de solidarité qui porte si mal son nom. 

Trois milliards qu’on pique dans la poche des Français en les faisant culpabiliser, vous parlez d’une aubaine !

 

Quid de la vraie solidarité entre générations ?

Il reste toutefois une question de fond : la solidarité entre les générations, la vraie, que devient-elle ?

 Les jeunes gens, de la génération de « Nicolas qui paie », reprochent aux « boomers » leurs « retraites géantes ». 

La majorité des plus âgés, qui ont l’impression de s’être sacrifiés toute leur vie (mais savent bien que ce n’est pas tout à fait vrai), votent massivement pour Macron afin de préserver leur patrimoine.

 Il y a une archipellisation des générations comme il y a une archipellisation de la société. 

Les anciens ont désormais la clim, mais leurs enfants et petits-enfants ne s’occupent pas beaucoup plus d’eux en période de fortes chaleurs.

 En revanche, pendant ce temps, l’Etat se sert dans les poches des uns et des autres, sans que la situation des personnes âgées ait vraiment changé pour autant…


Picture of Arnaud Florac
Par Arnaud Florac
Chroniqueur à BV 
 
 
ET AUSSI

1540, 1718, 1911 : des canicules mémorables qui ont frappé la France

Ceux qui nous ont précédés ont souffert, parfois bien plus violemment que nous, des caprices du ciel et du soleil.
Agence Rol, Public domain, via Wikimedia Commons
 
Agence Rol, Public domain, via Wikimedia Commons

 

À chaque nouvelle vague de chaleur, une idée revient comme une évidence : les fortes températures seraient un phénomène propre à notre époque, conséquence directe et exclusive de l’industrialisation et du réchauffement climatique.

 Pourtant, il est historiquement inexact de penser que nos ancêtres vivaient dans un monde à la météo paisible et constamment tempérée. 

En effet, les siècles passés ont connu eux aussi des sécheresses et des canicules extrêmes, notamment en 1540, en 1718 et en 1911.

 Replongeons-nous donc dans l’histoire brûlante des étés passés de l’Europe.

 

1540 : l’année sans pluie

L’été 1540 est resté dans les annales comme l’un des plus longs et plus secs que l’Europe ait jamais connus.

 Cette année-là, presque aucune goutte d’eau ne serait tombée sur certaines régions du continent pendant plusieurs mois.

 Les chroniques de l’époque rapportent des températures insoutenables, des fleuves à sec, des forêts dévastées par les incendies et des récoltes anéanties. 

À Bâle, le Rhin était si bas que l’on pouvait le traverser à pied. Rome souffrit également de cette sécheresse, au point que les moulins à eau cessèrent de fonctionner.

 

Selon certaines études, les températures moyennes, durant l’été 1540, auraient même dépassé de plusieurs degrés (entre 4,7 °C et 6,8 °C) celles enregistrées lors de la canicule de 2003. 

L’impact sur les régions touchées fut alors immense : famines, migrations, augmentation des maladies… et prières de masse pour obtenir la pluie.

 

1718-1719 : un climat saharien à Paris

Au tournant du XVIIIe siècle, et en plein « petit âge glaciaire », une autre série de vagues de chaleur meurtrières frappa la France et une partie de l’Europe.

 Entre 1718 et 1719, une sécheresse prolongée suivie d’un été brûlant provoqua ainsi une véritable catastrophe démographique. 

Selon l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie, auprès de Libération en 2003, il y aurait eu « 700.000 [morts] lors des étés caniculaires de 1718-1719, avec même l'apparition de nuées de sauterelles et une forme de climat saharien sur l'Île-de-France ».

Si la famine joue un rôle majeur dans ce bilan, la chaleur extrême aggrave la situation sanitaire : dysenteries, typhus et épuisement généralisé minent une population déjà affaiblie.

 Le royaume, impuissant face à ces forces météorologiques qui le dépassent, laisse l’Église organiser des processions et des jeûnes pour implorer la pluie.

 

1911 : l’enfer sous la IIIe République

Bien plus proche de nous, l’été 1911 reste l’un des plus éprouvants du XXe siècle pour la France, qui subit une canicule d’une intensité remarquable.

 À Paris, les températures dépassent régulièrement les 35 °C, avec des pointes à 39 °C.

 Certains journaux, comme Gil Blas, vont même jusqu’à écrire : « Sur le boulevard, hier, le thermomètre marquait, à midi, exactement 47 degrés. » 

Dans toute la France, les fontaines sont prises d’assaut, les rues surchauffées deviennent impraticables, « les meilleurs puits tarissent », « tout grille par la campagne […] les maïs se recroquevillent, les betteraves cuisent dans la terre »

D’après RetroNews, près de 40.000 décès sont recensés, notamment chez les enfants et les personnes âgées.

 Cette canicule ne s’achèvera qu’en septembre 1911, après plus de 70 jours d’un été accablant et meurtrier où, « chaque soir, le soleil se couche dans des lueurs d’incendie ».

 

Ainsi, les canicules de 1540, de 1718-1719 et de 1911 rappellent avec force que la chaleur n’est pas une invention moderne. 

Si le dérèglement climatique actuel peut inquiéter à juste titre, nous ne devons pas oublier que les épisodes d’extrêmes chaleurs font partie intégrante de l’Histoire humaine.

 Ceux qui nous ont précédés, bien avant les usines et les moteurs à explosion, ont souffert, parfois bien plus violemment encore que nous, des caprices du ciel et du soleil.


Picture of Eric de Mascureau
Par Eric de Mascureau 
 
Chroniqueur à BV, licence d'histoire-patrimoine, master d'histoire de l'art 
 
Source et Publications :   https://www.bvoltaire.fr
 

ET AUSSI


Canicule : l’État ment, l’idéologie tue

30 Juin 2025, 06:17am


Canicule : l’État ment, l’idéologie tue

Alors que la France s’apprête à subir une vague de chaleur extrême, avec plus de 11 degrés au-dessus des normales saisonnières, le gouvernement ose déclarer, par la voix d’Agnès Pannier-Runacher : 

« Nous sommes prêts à affronter la canicule. »

 

Prêts où ça ?
- Les chambres d’hôpital ne sont pas climatisées.
- Les EHPAD n’ont aucun dispositif massif de rafraîchissement.
- Les écoles deviennent des étuves à ciel fermé, où les enfants et enseignants suffoquent sans qu’aucun plan structurel n’ait été mis en place.

La vérité, c’est que rien n’est prêt.
Et pourtant, la canicule tue.

Nous l’avons vu en 2003 : plus de 15.000 morts, majoritairement des personnes âgées et isolées.

Dans une déclaration consternante, Patrick Pelloux, médecin médiatique se réclamant de la gauche et ami de François Hollande, ose affirmer : « La climatisation aggrave le réchauffement climatique. »

Faut-il donc laisser mourir les Français pour sauver un dogme climato-taré ?

Quand les États-Unis maintiennent tout en dessous de 20°C, la France s’interdit la climatisation au nom d’une idéologie écologiste hors-sol. 

En l’espèce, les escrologistes veulent sauver la planète mais provoquer la mort de ses habitants.

 C’est un concept.

Cette logique « écologiste » n’a rien d’écologique : elle est climatophobe, inhumaine, anti-sociale et elle condamne à mort les plus vulnérables.


- Elle sacrifie nos aînés.
- Elle sacrifie nos malades.
- Elle sacrifie nos enfants.

Nous accusons l’État français de mettre en danger la vie de milliers de citoyens par obstination idéologique.

Nous refusons ce choix politique de l’abandon.

Nous exigeons la généralisation immédiate de la climatisation dans tous les lieux publics sensibles : hôpitaux, EHPAD, crèches, écoles.

Laisser mourir par idéologie n’est pas une politique : c’est un crime. 

Un crime d’État dont le gouvernement est responsable.

Par Pierre-Nicolas Nups -

 Secrétaire général du Parti de la France

 

EN ATTENDANT....... 



Canicule : la racaille envahit les piscines

2 Juillet 2025, 06:27am

Publié par Thomas Joly

Canicule : la racaille envahit les piscines

Dès que le mercure grimpe, les piscines municipales, parcs aquatiques et plans d’eau se transforment en zones de non-droit estivales.

 On n’y va plus pour se rafraîchir mais pour tester sa tolérance au chaos.

Familles chassées par des bandes de racailles agressives, personnels insultés voire agressés, lieux fermés « par mesure de sécurité » — comprendre : l’État renonce une fois de plus à faire respecter l’ordre.

Mais chut.

 Il ne faut surtout pas pointer du doigt le fond du problème. 

Car derrière les « jeunes », les « groupes turbulents », les « incivilités », on devine trop bien de qui il s'agit. 

Toujours les mêmes.

La France paie le prix de ses lâchetés. 

 Les honnêtes citoyens, eux, n’ont plus qu’à transpirer en silence.  Ou fuir. 

Comme toujours.

Par Thomas Joly -

 Président du Parti de la France


 

 



 


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