mardi 1 juillet 2025

À QUI PROFITE L' AIDE PUBLIC AU DÉVELOPPEMENT ( APD ) ? SOURIEZ , C' EST VOUS QUI PAYER !





Aide publique au développement : 14,8 milliards d’euros en 2024, pour quels résultats ?

La France dépense votre argent sans compter.

 Mais à qui profite réellement l’aide publique au développement (APD) ? 

Une étude fouillée du consultant international Jean-Paul Gourévitch pour Contribuables Associés met en lumière les dérives, les failles et les impasses d’un système présenté comme vertueux, mais de plus en plus contesté.

 En 2024, ce sont 14,8 milliards d’euros d’argent public qui auront été versés à des pays étrangers au nom de la solidarité internationale.

 Pour quels effets ? Et à quel prix pour le contribuable français ?

 

Une mécanique coûteuse et mal contrôlée

Depuis 2015, l’aide publique au développement française a considérablement augmenté. 

En 2023, elle s’élevait à 14,2 milliards d’euros ; en 2024, elle atteindra 14,8 milliards.

 La France se place ainsi au 5e rang mondial en volume, mais seulement au 11e rang si l’on rapporte ce chiffre à la richesse nationale.

 Des sommes colossales, justifiées par des objectifs louables : accès à l’eau, à l’énergie, à la santé, lutte contre la pauvreté, égalité femmes-hommes, ou encore lutte contre les crises climatiques. 

Mais derrière les bonnes intentions, le flou règne.

 

Selon l’étude, l’APD française souffre d’une organisation tentaculaire : 24 programmes, gérés par une dizaine de ministères, pour plus de 215 bénéficiaires différents en 2021. 

Résultat : une dispersion massive des crédits, un empilement de structures sans pilotage clair, et une évaluation de l’impact pratiquement impossible.

 Même la Cour des comptes européenne dénonce un système inefficace, notamment dans la gestion des fonds d’urgence multilatéraux.

 

Une efficacité contestée, des effets pervers

Si l’APD a pu, dans certains cas, contribuer à l’amélioration du PIB ou de l’accès aux services publics, son impact réel sur le développement durable et sur la stabilité des pays bénéficiaires reste largement débattu. 

L’étude note que les pays les plus aidés depuis vingt ans n’ont pas connu d’essor comparable à des nations comme la Corée du Sud ou le Vietnam, qui se sont développées grâce à l’investissement, au travail, et à une stabilité politique assumée.

Autre échec patent : les flux migratoires.

 Malgré les milliards versés, l’immigration clandestine depuis les pays d’Afrique subsaharienne ne faiblit pas.

 Pire, certains fonds nourrissent des régimes corrompus ou servent à financer des programmes idéologiques déconnectés des besoins réels des populations.

Cerise sur le gâteau : la moitié des retombées économiques profitent à des entreprises étrangères, non françaises.

 L’APD devient ainsi un levier d’influence pour d’autres puissances économiques et diplomatiques, pendant que la France perd en lisibilité et en crédibilité.

 

Des pistes pour un recentrage salutaire

Face à ce constat accablant, Jean-Paul Gourévitch propose un recentrage de l’aide sur l’essentiel, et un désengagement progressif des dispositifs les plus coûteux et les plus idéologiques. 

 

Plusieurs mesures sont ainsi suggérées :

  • Mettre fin à l’aide vers les pays économiquement autonomes comme la Chine ou l’Inde.
  • Supprimer l’aide aux pays hostiles à la France, comme le Mali, le Niger ou le Burkina Faso.
  • Revoir les aides aux étudiants étrangers, en imposant des conditions de visa plus strictes et des résultats universitaires vérifiables.
  • Transférer les coûts de l’asile vers les ministères concernés, afin de sortir ces dépenses du périmètre de l’APD.
  • Mieux contrôler les dons, les réserver aux pays réellement en difficulté, et privilégier les prêts, même concessionnels, là où un retour sur investissement est envisageable.

L’objectif ? 

Que chaque euro dépensé bénéficie réellement aux populations et serve des intérêts clairs : stabilité, santé publique, développement économique réel et limitation des flux migratoires.

Au-delà des chiffres, cette étude relance un débat plus profond : dans un monde multipolaire, instable, et marqué par des crises sociales internes en France, est-il encore pertinent d’allouer des dizaines de milliards à des pays qui n’en expriment ni reconnaissance ni contrepartie ?

 L’APD est-elle encore une priorité budgétaire dans un pays où les hôpitaux ferment, où la dette explose, et où les classes moyennes sont à bout ?

 

La question mérite d’être posée.

 Et Contribuables Associés y répond avec clarté : sans réforme structurelle, l’aide publique au développement restera un puits sans fond, une machine à dilapider l’argent public, au profit d’intérêts étrangers… et au détriment du contribuable français.

 

[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire