REVUE DE PRESSE !
Entre Éric Zemmour et Raphaël Arnault, la presse a choisi sa tête de Turk

L’information est tombée mercredi 3 décembre, à la mi-journée.
Selon le magazine Frontières, le député Raphaël Arnault aurait été définitivement condamné par la Justice française.
Celui qui peut donc être désormais qualifié de « délinquant » a écopé de quatre mois de prison avec sursis et 1.600 euros de dommages et intérêts pour des faits de violences en réunion commis à Lyon, en 2021.
Lui et cinq acolytes étaient accusés de s’en être violemment pris à un homme seul, suspecté d’appartenir à un groupe de droite.
La victime en avait réchappé avec une blessure au coude, un jour d’incapacité totale de travail (ITT) et de probables séquelles psychologiques.
Après avoir contesté dans un premier temps sa condamnation, Raphaël Arnault aurait finalement décidé de retirer son appel en avril dernier, rendant ainsi sa sentence irrévocable. «
Sur le plan judiciaire, il est condamné de manière définitive », a fait savoir l’avocat de la victime, Me Frédéric Lalliard, sur Europe 1.
[INFO FRONTIÈRES] Le député LFI Raphaël Arnault a définitivement été condamné en avril 2025 à 4 mois de prison avec sursis pour violence en réunion sur un jeune passant à Lyon.
Magazine enquête « ANTIFA » en kiosque. pic.twitter.com/9HoAUgnDMv
— Frontières (@Frontieresmedia) December 3, 2025
Afin d’avoir une confirmation supplémentaire de cette nouvelle, nous avons tenté de joindre l’ex-militant antifa.
Nos questions restent pour le moment sans réponse.
Si l’information de Frontières est confirmée, pour quelle raison l’intéressé aurait-il décidé de retirer son appel ?
Selon certains, celui qui est, depuis, devenu député sous la bannière LFI aurait « discrètement » retiré son recours en appel afin de ne pas donner davantage d’exposition médiatique à son passé agité.
« S’il n’a pas fait appel, c’est sans doute pour éviter une peine d’inéligibilité », suspecte, de son côté, le député RN du Nord Michael Taverne.
Le deux poids deux mesures médiatique
Dans l’espace médiatique, le vœu de discrétion du député d’extrême gauche semble avoir été entendu et respecté.
Très peu de médias ont accepté de relayer l’information de Frontières.
À l'heure où nous publions, on ne trouve aucun article dans Le Monde, Libération, France Info, L’Humanité ou encore Le Parisien.
En revanche, tous ces médias n’ont pas hésité à faire leurs choux gras d’une autre condamnation définitive, annoncée quelques heures plus tôt : celle d’Éric Zemmour.
Le président du parti Reconquête était poursuivi pour ses propos tenus en 2020 sur CNews, au sujet des clandestins qu’il est désormais conseillé d’appeler « mineurs isolés » : « Ils n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs.
C’est tout ce qu’ils sont. Il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu’ils viennent », avait-il déclaré à l'antenne.
La Cour de cassation a estimé que l’ex-journaliste avait été condamné « à juste titre » pour « complicité d’injure publique et provocation à la haine » et a rejeté son pourvoi.
Eric Zemmour a été définitivement condamné pour complicité de provocation à la haine, après ses propos tenus sur des mineurs isolés https://t.co/cNdfvtdW3G
— franceinfo (@franceinfo) December 2, 2025
Se basant sur une dépêche AFP, la presse de gauche s’en est donc donné à cœur joie, soulignant avec gourmandise le « nouveau revers » du « polémiste », la saine condamnation d’une « sortie raciste » et d’un homme aux « obsessions xénophobes ».
« Le racisme d’Éric Zemmour dépasse outrageusement le cadre de la liberté d’expression et la Justice le lui rappelle », s’est félicité L’Humanité.
L’extraordinaire tolérance envers la violence de gauche
Pendant que les délits d’opinion reprochés à Éric Zemmour sont complaisamment relayés dans les médias, les exactions de Raphaël Arnault passent donc sous les radars. Ses trois fiches S passent crème elles aussi.
En juillet 2024, Libération avait même tenté de relativiser la gravité des faits.
« Plus de 30.000 personnes ont une fiche S, document qui n’a aucune valeur juridique, expliquait ainsi un obscur enseignant-chercheur dans la feuille de chou parisienne.
On fait croire à la population que le fiché S est par nature dangereux. »
Quid des accusations de discrimination portées contre l’élu LFI par un de ses anciens alliés, Farid Faryssy ?
Celui-ci avait claqué la porte du parti, à la mi-novembre, après s’être plaint du comportement de Raphaël Arnault, l’accusant d’avoir « un souci avec l’origine des gens ».
Là encore, bien peu de médias de gauche avaient consenti à traiter cette information.
Il faut croire que les affaires de violence et de racisme ne sont bonnes à traiter que lorsqu’elles concernent le camp opposé.


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