lundi 29 septembre 2025

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LA GUERRE CONTRE L' ALIMENTATION .....

 

 

Selon l'ONU, « les aliments d'origine animale, principalement la viande rouge, les produits laitiers et les crevettes d'élevage, sont considérées comme de puissantes sources d'émissions de gaz à effet de serre ». Que manger à la place ? Le Forum économique mondial milite activement et depuis des années pour que les insectes deviennent un ingrédient alimentaire de base. Photo : un plat de tagliatelles au pesto garni de larves de mouches terrestres et de vers de farine préparé par Gourmet Grubb, un stand de restauration du chef Mario Barnard au Cap, en Afrique du Sud, le 17 juillet 2019. (Photo de Rodger Bosch/AFP via Getty Images)

 

Les Nations Unies, le Forum économique mondial (FEM) et d'autres organisations internationales qui tentent de promouvoir des programmes fantaisistes sur le « changement climatique » mènent une guerre contre l'alimentation.

 

« Environ un tiers de toutes les émissions humaines de gaz à effet de serre sont liées à l'alimentation », affirme l'ONU.

« L'agriculture et le travail de la terre sont à l'origine de la majeure partie des gaz à effet de serre.

La digestion des bovins produit du méthane, les engrais agricoles favorisent la production de protoxyde d'azote, l'abattage des forêts pour l'expansion des terres agricoles accroit la production de dioxyde de carbone, et tout le reste est fourni par le fumier, la riziculture, la combustion des résidus de récolte et les carburants consommés dans les exploitations agricoles.

Pour atteindre le « zéro absolu », nous sommes censés réduire considérablement, voire même arrêter de manger de la viande.

« Les aliments d'origine animale, en particulier la viande rouge, les produits laitiers et les crevettes d'élevage, sont associés aux plus fortes émissions de gaz à effet de serre », selon l'ONU.

Que manger à la place ? Le Forum économique mondial (WEF) milite depuis des années pour introduire les insectes dans la consommation humaine.

 Les États membres de l'Union européenne ont obtempéré avec plaisir aux souhaits du WEF, sans même demander l'avis d'un seul consommateur européen.

En 2021, les États membres de l'UE ont approuvé la commercialisation des vers de farine, des criquets migrateurs et des grillons domestiques comme un « nouvel aliment ».

 Plus récemment, en janvier, l'UE a autorisé la mise sur le marché de poudre de larves entières de Tenebrio molitor (ténébrion jaune) traitée aux UV dans... le pain et les petits pains, les gâteaux, les pâtes alimentaires, les produits transformés à base de pommes de terre, les fromages et produits fromagers, ainsi que les compotes de fruits et légumes, destinés au grand public.

Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) n'a pas encore approuvé la consommation d'insectes qu'elle considère toujours comme des saletés ou des « nuisibles » qui contaminent les aliments.

Les dirigeants mondiaux, comme certains l'ont remarqué, sont acquis à l'idée que le méthane qui accompagne les flatulences des vaches menace la survie de la planète. 

Plus de 68 pays, dont les États-Unis, l'Australie, le Canada et les États de l'UE, ont approuvé l'utilisation du Bovaer, un produit chimique intégré à l'alimentation du bétail qui bloque les flatulences de ces pauvres vaches.

Le Bovaer est-il nocif pour l'homme, à court ou à long terme ? Personne ne le sait. Tout doute est immédiatement analysé à l'aune des théories du complot. 

Les experts nous assurent qu'il est parfaitement sûr pour l'homme et les vaches, à la dose recommandée. 

La notice qui accompagne le médicament signale des risques pour la fertilité, les yeux et la peau. A-t-on déjà demandé aux consommateurs s'ils souhaitaient des additifs chimiques aux effets secondaires potentiels inconnus dans leurs produits laitiers ?

 Non. Le produit a été approuvé par la FDA aux États-Unis et commercialisé fin 2024. Le secrétaire à la Santé, Robert F. Kennedy Jr., pourrait peut-être approfondir la question.

Si vous pensiez que la guerre contre l'alimentation se limitait à l'ajout d'insectes et de produits chimiques, vous auriez tort.

 Ce programme est aussi, semble-t-il, une guerre contre l'agriculture elle-même – une idée qui semble contre-productive, mais qui s'est répandue avec succès en Occident. Aux États-Unis, sous l'administration Biden, l'envoyé spécial du président pour le changement climatique, John Kerry, a annoncé :

« L'agriculture contribue à environ 33 % des émissions mondiales de gazs à effet de serre.

Et nous n'atteindrons jamais à la neutralité carbone – nous n'y parviendrons pas – si l'agriculture n'est pas au cœur de la solution.

On ne peut pas continuer à réchauffer la planète tout en espérant la nourrir.

C'est un échec. Il faut donc réduire les émissions du système alimentaire. »

Au sein de l'UE, les États membres ont signé le Pacte vert pour l'Europe qui se propose de réduire les émissions de gazs à effet de serre d'au moins 55 % d'ici 2030. 

Pour résoudre la prétendue « crise climatique », l'élevage et l'agriculture doivent être réduits, voire arrêtés. 

Les Pays-Bas, un géant mondial de l'agriculture, l'UE a budgété 1,47 milliard d'euros pour fermer environ 3 000 petites et moyennes exploitations agricoles.

 Les agriculteurs qui refusent de céder leur exploitation pourraient y être forcés.

Les agriculteurs qui ferment leur exploitation doivent garantir qu'ils ne reprendront pas un élevage ailleurs aux Pays-Bas ou dans l'UE. 

« Le gouvernement néerlandais affirme devoir réduire ses émissions d'oxyde d'azote et d'ammoniac de 50 % d'ici 2030 afin de respecter les objectifs de l'UE en matière d'émissions de gaz à effet de serre », selon Farmers Weekly. 

« Il considère les élevages comme des "pollueurs de pointe" et affirme que leur fermeture est nécessaire au respect de la réglementation. »

En Irlande, en septembre dernier, le gouvernement a envisagé de provisionner 640 millions de dollars pour abattre 200 000 vaches au cours des trois prochaines années. 

Telle serait sa contribution à « la réduction des émissions de méthane ».

Au Royaume-Uni, le Premier ministre Keir Starmer utilise l'arme fiscale pour pousser les agriculteurs à la faillite. Il propose également de l'argent aux agriculteurs pour qu'ils ne produisent pas de cultures vivrières, mais plutôt des aliments pour les oiseaux. 

« Le gouvernement nous a proposé 2 500 £ pour adhérer à un programme de trois ans, où nous ne vous fournirons aucune nourriture », a déclaré un agriculteur britannique lors d'une réunion de Reform UK.

« D'où viendra la nourriture à l'avenir » a demandé un agriculteur britannique ? 

C'est une excellente question, mais les élites du « changement climatique » ont aussi des réponses à cette question.

Le mouvement pour le « changement climatique » est un business colossal ; les milliardaires qui véhiculent ce discours scrofuleux ont tout compris.

 Ils investissent dans des aliments à base de fausse viande d'origine végétale pour engranger des profits une fois la guerre contre les agriculteurs gagnée.

 Des personnalités comme Bill Gates et Jeff Bezos investissent depuis des années dans des entreprises de fausse viande.

 L'objectif de Beyond Meat, Impossible Foods et consorts est de remplacer la vraie viande que les élites ont pour projet d'interdire.

Si ces aliments ultra-transformés ne sont pas sains, tant pis.

 Les bénéfices serviront à remplir les poches des élites du Forum économique mondial.

Les « protéines alternatives » pourraient remplacer la viande, a déclaré Bill Gates lors d'une interview en 2021 ; la crise climatique « est bien pire que la pandémie ».

 C'est pourquoi il mise également sur Nature's Fynd, une entreprise qui fabrique des aliments en apparence irrésistibles.

« Cette entreprise, Nature's Fynd, utilise des champignons.

 Lesquels sont ensuite transformés en saucisses et en yaourts.

 C'est incroyable », a déclaré Gates. Lui-même, bien sûr, affirme préférer les vrais hamburgers à la viande, tout comme il apprécie les jets privés pour se déplacer entre ses multiples résidences.

« Mon empreinte carbone est probablement l'une des plus élevées de la planète. Mes seuls déplacements personnels en avion en fournissent une part colossale », a-t-il admis.

 Mais ce n'est pas grave, selon Gates.

 Il est riche et peut financer ses fantaisies, contrairement à nous, les paysans, qui devrons manger des champignons et des insectes.

« Aujourd'hui, je dépense beaucoup d'argent pour acheter du carburant d'aviation fabriqué à partir de plantes.

Vous savez, je suis passé à la voiture électrique.

J'utilise des panneaux solaires. Je paie très cher une entreprise qui peut extraire une partie du carbone de l'air pour l'injecter dans le sol. »

 

Gates est également le plus grand propriétaire foncier privé des États-Unis.

Les élites savent ce qu'elles font. 

Fermer les fermes et abattre le bétail signifie que les prix vont flamber, encore plus qu'aujourd'hui, obligeant les citoyens « ordinaires », sans les moyens financiers de Gates, Bezos et Klaus Schwab, à renoncer à la viande et à se nourrir de plantes et d'insectes pour « sauver la planète », tandis que les seigneurs élus et non élus de la population continuent de vivre leur train de vie de milliardaires.

Les coûts continueront d'augmenter tant que les gens laisseront ces « dirigeants » décider de notre mode de vie et de notre alimentation.

 

 Il est temps de mettre un terme à leur « protection » bienveillante.

Par Robert Williams est basé aux États-Unis.

Source :  https://fr.gatestoneinstitute.org/21934 

 


 

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