TRIBUNES LIBRES !
Macron veut « sa » guerre
« La France a toujours été en retard d’une guerre. En 1914, nous étions fins prêts pour celle de 1870 et en 1940 parfaitement au point pour gagner celle de 14… »
(Jean Amadou (1))
Sommes-nous à l’aune de la troisième guerre mondiale ? Macron, von der La Hyène et leurs affidés semblent le souhaiter.
Et ils sont suivis voire soutenus par un tas de gens, stratèges de plateaux-télé, matamores de Café du Commerce, bellicistes en pantoufles, zélateurs de l’OTAN, et autres va-t-en-guerre.
Et on se fait traiter de pleutre, de lâche, de pétochard, de pacifiste, quand on ose simplement rappeler que la Première Guerre mondiale – la « Der des Der » – a fait 18 millions de morts (dont 1,4 million de Français), la Seconde… 50 millions et, compte tenu de l’arsenal nucléaire détenu par les belligérants, on peut supposer que la troisième en fera cinq ou dix fois plus.
Je me trouvais en Espagne quand Trump – décidément imprévisible ! – a rabroué vertement le nabot Zelensky.
Et j’y étais encore quand l’avorton narcissique qui fait fonction de président de notre « ripoux-blique » a tenu son énième discours belliqueux ; discours que je n’aurais pas écouté même si j’avais été chez moi car j’en ai marre de subir les envolées guerrières de ce gamin mal fini, ce « chef des Armées » en peau de lapin, qui n’a même pas fait son Service militaire.
Hier, sur le plateau de « Cnews », certains s’interrogeaient sur les raisons du catastrophisme surjoué de Macron. Pourquoi, en effet, entretenir un climat de stress permanent dans l’opinion ?
J’ai bien un avis – qui, bien sûr, n’engage que moi – et que je vais tenter d’expliciter le plus brièvement possible dans cet article.
Commençons par un rappel historique, juste pour remettre les pendules à l’heure. En effet, quand on ose s’inquiéter, comme je le fais, d’une possible guerre, on nous sert l’« esprit munichois », ce poncif ressassé par les médias.
Or, ceux qui pérorent sur le sujet devraient savoir que les Accords de Munich, entre l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie (représentés par Hitler, Daladier, Chamberlain et Mussolini), le 30 septembre 1938, étaient un lâchage pur et simple, un abandon indigne, de la Tchécoslovaquie avec laquelle nous avions un traité d’alliance.
La France de Daladier était à la veille d’élections et elle ne souhaitait pas entrer en guerre sans la présence du Royaume-Uni à ses côtés. On a donc abandonné lâchement la Tchécoslovaquie. Léon Blum, pourtant favorable aux Accords, se disait « partagé entre un lâche soulagement et la honte ».
Et Churchill a eu cette belle envolée envers Daladier : « Vous avez préféré le déshonneur à la guerre ; vous aurez le déshonneur ET la guerre ! » C’est cela « l’esprit munichois » : le non-respect honteux d’un traité d’alliance. Ça n’a strictement aucun rapport avec l’Ukraine.
L’ogre russe a-t-il menacé un pays de l’OTAN ? Non ! A-t-il menacé un pays de l’UE ? Non !
Depuis le début du conflit en Ukraine, je ne cesse de clamer que la France aurait dû songer à ses propres intérêts. Il lui fallait, pour une fois, faire de la « realpolitik », refuser les oukases de Biden et d’Ursula von der La Hyène, et ne pas prendre position pour l’une ou l’autre des parties.
Ce conflit – qui a débuté en 2014 sans que cela émeuve l’OTAN – se joue entre deux pays de l’Est aux histoires intimement imbriquées.
L’Ukraine s’étire aux marges du monde russe, dont elle a été le berceau, à la jonction entre le monde orthodoxe et le monde catholique. Je ne vous raconterai pas l’histoire des relations mouvementées entre ces deux nations, qui, à certaines périodes, ne furent qu’un seul et même pays.
Retenons que le désamour entre l’Ukraine et la Russie ne date pas d’hier. Donc, quand ces deux peuples sont entrés en conflit, il eût été raisonnable de ne pas nous en mêler. Dès 1991, après la chute du bloc de l’Est, nous aurions dû nous rapprocher de la Russie.
C’était NOTRE intérêt, mais nous avons préféré humilier l’ogre russe pour complaire aux Américains.
De surcroît, pourquoi voler au secours de l’Ukraine qui est, qu’on le veuille ou non, l’archétype d’un état mafieux ?
L’Ukraine n’étant pas un pays-membre de l’Union européenne pas plus qu’elle n’est membre de l’OTAN, nous ne lui devions aucune aide et/ou assistance.
Et qu’on ne vienne pas m’invoquer le « droit d’ingérence humanitaire », ce concept fumeux inventé par Bernard Kouchner car il est à géométrie variable.
Que ne l’a-t-on invoqué quand l’OTAN a bombardé les civils de Belgrade pendant 70 jours ? Ou encore quand la sulfureuse « Brigade Azov » pilonnait les populations pro-russes de Donetsk et Lougansk ?
Il était de notre devoir d’accueillir et d’aider les réfugiés ukrainiens, mais notre engagement devait s’arrêter là. Je le répète, ce conflit entre deux ex-pays frères ne nous concernait pas !
Alors, pourquoi avons-nous mêlé nos voix, nos menaces, nos gesticulations, nos sanctions, à celles de Biden et d’Ursula von der La Hyène ? Poser la question, c’est déjà y répondre.
Primo, parce que, pour Emmanuel Macron, ce mégalomane narcissique qui est incapable de régler un différend avec l’Algérie, qui n’a plus de majorité pour gouverner, qui a ruiné son pays, qui l’a laissé envahir par une faune allogène incontrôlable, c’est un moyen d’exister.
Or il se fout bien de la France, seul son nombril, en l’occurrence son destin européen, l’intéresse.
Avec le Covid, les européistes voulaient nous imposer l’Europe de la Santé. Avec l’Ukraine, ils espèrent bien ressusciter la « Communauté Européenne de Défense », mort-née en… 1954, pour faire avancer le fédéralisme européen. Macron se dit même prêt à « partager » notre dissuasion nucléaire.
On croît rêver !
Secundo, Macron est la marionnette du Nouvel Ordre Mondial, qui compte peut-être sur une bonne guerre pour régler de façon drastique le problème de la surpopulation mondiale ?
Tercio, il est possible qu’une guerre soit un bon moyen de relancer les économies malades et grabataires des pays industrialisés, ou pour camoufler un énorme crash financier à venir ?
On dit que « l’histoire ne repasse pas les plats » mais nous savons pourtant comment l’Occident est sorti de la grande crise de 1929. Les Accords de Bretton Woods, le Plan Marshall, tout ceci semble oublié par des peuples décadents, avachis, embourgeoisés et totalement ramollis. Nos « alliés » américains ont contribué à nous chasser de notre Empire. Ensuite, avec leur Guerre du Golfe, ils nous ont brouillés avec le monde musulman, et ils n’ont de cesse que d’affaiblir l’Europe.
En injectant des milliards de dollars dans l’aide militaire à l’Ukraine, ils n’ont fait qu’attiser le feu.
Et l’Europe, une fois de plus, s’est mise à la remorque des USA…qui, avec l’arrivée de Trump, lâchent l’OTAN, et voilà que le Landerneau européen panique et décide d’une aide à l’Ukraine de 800 milliards d’euros, une paille !
Ce monde marche sur la tête ! C’est un bateau ivre ! Il est devenu fou !
Il importe peu de savoir qui de Poutine, Zelensky, Ursula von der La Hyène, ou… Macron est celui qui soufflera le plus fort sur les braises, au risque d’attiser un brasier qui ne demande qu’à se transformer en incendie.
Mais je suis effrayé et abasourdi quand j’entends, dans les salons, les dîners mondains, ou à la télé, le nombre de va-t-en-guerre qui appellent à la croisade du camp du bien contre la Russie.
Et je note que la plupart d’entre eux sont adeptes du « armons-nous et… partez ! » car leur âge, souvent canonique, les rend inaptes à une éventuelle mobilisation.
Passionné d’histoire, je lis beaucoup. Je viens de lire (ou de relire) plusieurs ouvrages sur la Grande Guerre. Les monuments aux morts de toutes les villes et villages de France sont là pour nous rappeler qu’elle fut tristement « égalitaire ».
La République a envoyé 8 millions d’hommes au casse-pipe et en a fait tuer 1,4 million (plus 4,3 millions de blessés). Quelle est la famille française qui n’a pas eu son ou ses mort(s) de la Grande Guerre ?
J’ai relu, entre autres, « Le gâchis des généraux » de Pierre Miquel (2) qui raconte comment Joffre limogeait ses subordonnés à tour de bras pour ne pas assumer ses propres erreurs ; comment des chefs incompétents – Nivelle et tant d’autres – lançaient leurs poilus dans des offensives aussi sanglantes qu’inutiles.
Le général Pétain était l’un des rares à se soucier de la vie de ses hommes (3), les autres préféraient nier la supériorité de l’artillerie lourde allemande et ne croyaient qu’à l’offensive du fantassin à la baïonnette, comme durant les guerres napoléoniennes.
Ensuite, après la victoire, le pays a nommé huit maréchaux de France (5), sans doute pour faire oublier l’incompétence criminelle de certains d’entre eux ? Après la défaite de Sedan, en 1870, le pays était imprégné d’un esprit très revanchard, mais encore eût-il fallu se préparer à la revanche.
Or en 1911, alors que Krupp fondait des canons à longue portée qui allaient tragiquement inaugurer les conflits modernes, le général Faurie – qui mérite de passer à la postérité – écrivait ceci : « Il faut que le fantassin arrive à avoir, dans son adresse à manier la baïonnette, une confiance telle qu’il préfère l’emploi de celle-ci à un tir rapide qui lui fait perdre du temps » ; ça ne s’invente pas ! Et un certain capitaine Ledant – encore un génie méconnu – dans un livre intitulé « A la baïonnette, chargez ! », renchérissait en 1912 en écrivant : « La baïonnette est une arme terrible, qui opère vite, c’est l’outil du bon travail, une blessure causée par elle est toujours grave. On peut rêver de posséder des armes qui tuent à plusieurs kilomètres, mais avec la baïonnette, tous les coups portent… ».
On peut aussi parler du « pantalon garance » dont on dota nos poilus en 1914.
Ainsi vêtu, le fantassin offrait une cible magnifique au Boche, mais ce pantalon rouge était un signe distinctif auquel tenaient les généraux.
Il avait conquis ses titres de gloire en Algérie avec les troupes du duc d’Aumale.
Et puis, comme disait Cyrano de Bergerac, « on n’abdique pas l’honneur d’être une cible » et des cibles, les mitrailleuses allemandes allaient en avoir quelques centaines de milliers.
Pourquoi parler de la Première Guerre mondiale dans un article qui évoque la probabilité (ou la crainte) de la troisième ?
Parce que les erreurs de 14-18 auraient dû nous servir de leçons, or en juin 1940 nous avons subi la plus mémorable raclée de notre histoire. En 1996-97, Jacques Chirac, sur les conseils de son ministre de la Défense, Charles Million (lui-même exempté de Service militaire) décide l’abandon de la conscription qui « emmerde les jeunes ».
Et, dans la foulée, des généraux nous expliquent que le péril à l’Est n’existe plus, que nous n’avons plus besoin d’appelés du contingent car les guerres de demain seront des conflits « du fort au faible » ou la technique remplacera l’homme.
Tous ces hauts gradés – à quelques exceptions près – acceptaient, souvent par carriérisme, que les sommes allouées à la défense servent de variable d’ajustement budgétaire au gouvernement.
Nous avons, à l’heure actuelle, une Armée remarquable. Certaines de nos unités d’élites sont enviées ou copiées dans le monde entier, mais nos forces sont réduites à une peau de chagrin.
« En cas d’engagement… peut-on lire dans un hebdomadaire crédible, une brigade de l’Armée française tiendrait environ 20 km, et chaque brigade est constituée de 6 000 hommes et 150 véhicules, ce qui renvoie donc aux seuls 80 km de front que l’Armée de terre pourrait tenir efficacement…
Le nombre d’hommes est insuffisant dans cette Armée « échantillonnaire » qui possède tous les moyens mais en petite quantité… » (5).
Ce même article nous apprend que nous manquons cruellement de missiles, de munitions et de drones. En clair, nous ne sommes absolument pas prêts pour un conflit dit « de haute intensité ».
Qu’il est facile alors de menacer, de jouer les matamores, de rouler des mécaniques, d’assurer le nain Zelensky de notre soutien le plus total, mais avons-nous les moyens de jouer les durs ?
Assurément non, et Macron le sait aussi bien que vous et moi !
Pour ma part, le risque d’un conflit nucléaire m’obsède.
Non par peur d’y laisser ma peau, je ne suis plus mobilisable (même si je sais que les guerres modernes tuent trois ou quatre fois plus de civils que de militaires), mais j’ai peur, très peur, d’assister à la fin d’un monde…
Alors, on peut me traiter de froussard, de pacifiste, de « munichois », je m’en moque.
Mais quand, dans quelques mois peut-être, vous manquerez de tout ; ou pire, quand vos enfants ou vos petits-enfants iront se faire trouer la peau dans une guerre que nous aurions pu éviter, de grâce, ne venez pas pleurer comme des madeleines, ce serait ridicule, indigne, voire carrément indécent.
EPar ric de Verdelhan
1)- Citation tirée de « Les Français mode d’emploi » de Jean Amadou ; Robert Laffont ; 2008
2)- « Le gâchis des généraux » de Pierre Miquel ; Plon ; 2001
3)- Mais il ne faut surtout pas dire du bien du « vainqueur de Verdun » !
4)- Joffre, Foch, Pétain, Gallieni, Fayolle, Franchet d’Esperey, Lyautey et Maunoury
5)- « Valeurs actuelles »
ET AUSSI
Le psychopathe a encore causé dans le poste…
Oui, hier soir j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai mis de la
colle sur mon fauteuil pour assister au téléfilm du nain de jardin qui
joue à croire qu’il est le président de la France, une ancienne grande
nation qui a rayonné sur le monde. Mais ça c’est fini !
Note : Macron est incapable d’écrire lui-même ses discours.
Auteur du discours : Baptiste Rossi, haut fonctionnaire, ENA et Sciences Po.
https://fr.linkedin.com/in/baptiste-rossi-55010519a
Le texte complet du discours :
https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2025/03/05/adresse-aux-francais-6
Toujours le même pantin ou robot au regard fixe hébété,
une attitude corporelle figée stéréotypée, une voix d’outre-tombe, une
expression orale d’un psychopathe qui n’a rien à dire et qui veut que ça
se sache.
Toujours envie de vomir à chacune de ses allocutions mensongères.
Tout
ce qu’il dit est faux, mensonger. Chaque mot, chaque phrase, chaque
ponctuation est marqué de ce besoin pathologique de mentir.
Il dit, il discourt, il assène, il effraie, il impose, il rassure, il menace, il promet, il affirme avec des « moi » et des « je », comme s’il était seul au monde à tout décider.
Ses mots sont vides de sens et il n’explique jamais rien de ce qu’il dit.
De ce fait, personne ne comprend rien, sauf qu’il est à la masse…
Macron est un être, une créature (mais quoi ?) qui vient d’un autre monde.
Il
fait honte à toute la France et à tous les Français et son ridicule
fait rire aux larmes toute la communauté politique internationale.
Il est tellement bête, vide, idiot, orgueilleux, prétentieux, arrogant,
enfermé dans sa bulle de haine et de stupidité qu’il ne peut absolument
pas être conscient de son ridicule et du pitoyable de ce qu’il est, de
ce qu’il dit et de ce qu’il fait.
De
ce discours alambiqué, mal construit et très peu sûr de lui, on peut
tirer une leçon très claire, le squatteur de l’Élysée, bon à rien et
rejeté de tous, veut la guerre, SA guerre pour finir sur une note
glorieuse…
La fin est en effet proche.
Il veut la guerre au point d’être prêt à anéantir notre pays.
Il est dévoré par une haine féroce et indescriptible contre la France
et le monde entier (non, je n’ai pas parlé de mon dentier, soyez
attentifs !).
Il veut la guerre au point d’en avoir l’eau à la bouche. Il se voit déjà Churchill ou De Gaulle sur la une des journaux.
Il se voit Héros alors qu’il n’est que Zéro !
En fait, il est comme tous ces tyrans et dictateurs de l’Histoire,
Caligula, Néron, Attila, Staline, Hitler, Pol Pot et compagnie…
Avec ses amis de l’UE et sa patronne Ursula, ils ont décidé qu’il fallait priver les Européens de 800 milliards d’euros de leurs salaires, retraites et économies en espérant être pris au sérieux dans la défense de l’Europe contre le grand méchant ours de Sibérie.
En fait, ils sèment la peur et la terreur pour nous inciter à cracher au bassinet et leur permettre de « réarmer l’Europe ».
Mais d’abord, ils n’ont pas légitimité à parler de l’Europe, car leur pouvoir destructeur se limite officiellement à l’UE et à ses 27 membres.
Et il y a des tas de pays de l’Europe qui ne font pas partie de l’UE et ne veulent pas en faire partie.
Ensuite, armer l’UE serait
contraire aux fondements pacifiques de ses origines, de sa création, de
sa Constitution et de ses buts.
Et enfin, brandir le conflit russo-ukrainien comme une terrible menace pour toute l’Europe est ridicule et stupide, car ce conflit est terminé et tout ce qu’il reste à faire pour les Ukrainiens, c’est la reconstruction et éviter à l’avenir d’élire chez eux un président psychopathe et nazi.
Mais de toute façon l’Ukraine sera absorbée par la Fédération de Russie, qu’elle le veuille on non, et c’est un bien.
Macron nous a joué un film qui ne tient pas la route.
Tout ce qu’il a déclaré avant-hier soir, 5 mars 2025, n’a été qu’une
succession de poncifs infondés, de mensonges criants, de délires
psychotiques et de fake-news, comme il le dit lui-même quand il interdit au peuple français de s’exprimer.
Macron est un fou au sens le plus strict et médical de déficient et malade mental dont la vraie place est au fond d’un hôpital psychiatrique, dans une chambre de haute sécurité et sans contact avec l’extérieur.
Mais
ce sont les Français qui me déçoivent le plus, car eux ne sont pas tous
fous. Ils préfèrent baisser les yeux, ignorer ce qui se passe et
laisser les rênes de leur avenir entre les mains de ce fou.
Les Français ne croient plus en rien.
Ils ont abdiqué leur droit à
s’exprimer et à agir pour défendre leur pays et l’avenir de leurs
enfants et petits-enfants.
Les Français n’ont plus de courage et se terrent frileusement et pleutrement dans leurs maisons et appartements à crédit.
Les Français n’ont plus aucun bon sens, ni sens moral, ni valeurs
morales ou intellectuelles pour défendre ce qu’ils ne possèdent plus.
Ils ont baissé les bras. Ils n’ont plus de couilles. Il n’ont pas connu
de guerre depuis plus de 80 ans sur leur territoire et ils croient
qu’il n’y aura plus jamais de guerre.
C’est une attitude qui,
précisément, favorise la gouvernance par des fous et l’émergence de
nouvelles grandes violences et de vrais risques de guerre.
Et les guerres, on ne les gagne pas avec des larves mais avec des soldats courageux, bien armés et bien entraînés.
Je ne dis pas que je souhaite une guerre, mais il faut toujours être
prêt à en affronter une, même si on est en paix depuis longtemps.
Plus la paix est longue, plus les risques de guerre augmentent.
Les Romains disaient « Si vis pacem para bellum » (Si tu veux la paix prépare la guerre). Et ça, on ne sait plus faire.
Ce qui nous a sauvés, jusque-là, c’est notre force de dissuasion nucléaire qui nous donne aussi un droit de veto à l’ONU.
Mais que vaut-elle aujourd’hui face à la Force nucléaire russe, américaine ou chinoise ?
Macron veut partager avec l’UE notre force nucléaire, ce qui est une absurdité et une folie, car elle nous échappera.
La grande et belle France d’antan n’est plus rien, aujourd’hui.
Macron et ses prédécesseurs l’ont ruinée, bradée, vendue, anéantie.
Depuis
7 ans, Macron insulte la France à chaque instant et aujourd’hui lui
demande de faire des efforts, des sacrifices, et la vie de ses enfants…
Il ne manque pas d’air.
Il veut des milliards, mais il a augmenté la dette de la France de 2500 à 3500 milliards de dollars…
Il demande aujourd’hui encore des efforts pour réarmer la France alors
qu’en arrivant à l’Élysée, il avait envoyé balader le général Pierre de
Villiers, le chef d’état-major des Armées, qui lui demandait une
augmentation légitime du budget des Armées… !
Mais je suis certain, pour ma part, que la Russie n’a aucun but guerrier contre l’Europe ni l’UE et encore moins la France, du moins tant qu’on ne vient pas l’emmerder.
La Russie est un pays de paix et Monsieur Poutine veut aussi la paix
pour son pays. Nous n’avons aucune raison d’avoir peur de lui.
Le
discours de Macron sur la menace russe est du vent destiné à faire plier
les Français les plus niais à ses exigences mortifères.
Par contre,
chaque jour Macron peut redouter un peu plus de se prendre une balle
tirée par un tireur d’élite d’un pays qu’il a insulté ou dont il a
insulté les dirigeants…
Macron se fout complètement de la France et des Français.
Son seul but et sa mission depuis le départ sont de les faire disparaître et son ambition de devenir le président de l’UE.
Macron
ne devrait jamais oublier que malgré les 10 000 policiers, tireurs
d’élite et services secrets qui sont exclusivement consacrés à sa
sécurité (c’est dire s’il se sent à l’aise), rien n’arrêtera un citoyen
décidé, même prêt à y perdre sa vie.
D’autres chefs d’État bien protégés ont été assassinés, tel John Kennedy…
À Varennes, à 30 km à l’est de Paris, les 20 et 21 juin 1791, ce sont Jean-Baptiste Drouet avec des paysans et des gens ordinaires qui ont reconnu Louis XVI dont le profil était sur des pièces de monnaie et sur un assignat et l’ont arrêté et emprisonné. Plus tard il a été décapité, ainsi que la Reine.
Macron ne sera pas toujours président et il perdra toute cette garde rapprochée. Mais la mémoire du peuple français, elle, saura se souvenir de toutes ses trahisons. Et il ne sera jamais à l’abri nulle part dans le monde.
La France fera-t-elle un jour comme Israël avec les
criminels nazis et le traquera-t-elle jusqu’au dernier jour, puisqu’il
est un grand criminel ?
C’était mon avis.
Maintenant je relaie celui de Florian Philippot qui reste un des rares
dirigeants de groupes politiques à ne pas avoir pété les plombs :
« Madame, Monsieur, chers Patriotes,
Dans une allocution glaçante hier soir, Macron a confirmé qu’il voulait la guerre. Il y avait dans son propos toutes les obsessions mondialistes : guerre, censure, vol de notre souveraineté. L’envoi de troupes françaises en Ukraine est confirmé, ainsi que la « Défense européenne » et à terme le transfert de notre dissuasion nucléaire. On l’a bien compris…
Honte aux pseudo « oppositions » qui refusent de le destituer ! On va relancer le sujet ! Notre analyse depuis le début de cette affaire en 2022 est totalement confirmée : Macron fera tout pour envenimer la guerre.
Nous sommes, nous Patriotes, une force de Paix depuis le départ, la seule à se battre concrètement partout en France pour la Paix ! 2025 rebat les cartes : le monde change très vite, c’est donc plus que jamais le moment de se battre car nous pouvons empêcher le pire et faire triompher la France libre et la paix ! Pour nous et nos enfants.
J’en appelle à toutes les Forces de Paix : qu’elles nous rejoignent dans ce combat vital pour la paix, notre avenir et la France ! Stop à la Peur !
Car tout est sur la table en 2025 : alors même que la paix est désormais possible en Ukraine avec Trump, l’UE se démasque et révèle au grand jour ce que nous disions depuis le départ : l’UE a besoin de la guerre pour servir ses objectifs ! Son but est clair : devenir « un État », avec « l’armée européenne », et la dissuasion nucléaire piquée à la France ; l’UE totalitaire, refuge des corrompus et faucons chassés de Washington !
Ursula von der Leyen tente un coup d’État à 800 milliards d’euros, comme pendant le covid, cette fois sur les sujets militaires.
En piochant dans l’épargne des gens au passage… »
Également, quelques liens intéressants :
J’ai bien plus peur de l’Allemagne que de la Russie :
« L’Allemagne de Merz fait le pari du « No limit » pour se réarmer »
https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20250305-l-allemagne-de-merz-fait-le-pari-du-no-limit-pour-se-r%C3%A9armer
L’Allemagne n’a toujours pas digéré sa défaite en 1945, c’est connu de tous.
J’ai bien plus peur de l’UE dégénérée que de la Russie :
« L’Europe (UE) annonce son plan pour la guerre… Zelensky s’écrase et préfère la paix de Trump ! »
Une UE gauchiste, mondialiste, immigrationniste, islamiste, mais aussi LGBTQR+++, wokiste et cocaïnomane…
https://insolentiae.com/leurope-annonce-son-plan-pour-la-guerre-zelensky-secrase-et-veut-la-paix-de-trump-ledito-de-charles-sannat/
J’ai bien plus peur de la folle Ursula que de la Russie :
« Elle veut notre argent, nos armées, nos enfants… »
https://resistancerepublicaine.com/2025/03/05/elle-veut-notre-argent-nos-armees-nos-enfants/
J’ai bien plus peur des ces Français psychopathes que de la Russie :
« Va-t-en-guerre, passez de votre fauteuil aux champs de bataille ! »
https://resistancerepublicaine.com/2025/03/05/va-t-en-guerre-passez-de-votre-fauteuil-aux-champs-de-bataille/
Au fait, planquez vos économies ailleurs qu’en banque ou sur des livrets, car tout est prêt pour vous les piquer… !
« Macron veut-il faire main basse sur l’épargne des Français pour financer sa guerre ? »
https://ripostelaique.com/macron-veut-il-faire-main-basse-sur-lepargne-des-francais-pour-financer-sa-guerre.html
Et encore un excellent article de nos amis de France-Soir (vraiment bien !)
« Depuis quand la Russie est-elle une menace pour la France ? »
https://edition.francesoir.fr/opinions-editos/depuis-quand-la-russie-est-elle-une-menace-pour-la-france?fbclid=IwY2xjawI2q3FleHRuA2FlbQIxMAABHZG1x3Sxwa4a2mzZ6oUcp5syWfvPPC1QKSRxuF1VN3bZZAdUw0_dZ1XKkg_aem_tvCXT9LI8esUFTB_7YH2MQ
Par Laurent DROIT
https://resistancerepublicaine.com/
ET AUSSI
On voit venir Macron de loin, avec ses gros sabots…
15 millions de Français ont écouté Macron, ce mercredi, à 20 heures.
D’autres, comme notre fondateur, et des millions d’autres Français, avaient décidé de ne pas l’écouter, sachant l’essentiel de ce que seraient ses propos.
Et l’avenir leur a donné raison.
Il n’y avait pas besoin d’être grand prophète pour connaître le contenu du discours de celui qui, pour le plus grand malheur de la France, est son président depuis 2017, et qui, si rien ne se passe, le sera encore pendant deux ans.
Macron, depuis le fiasco de sa dissolution, ne maîtrise plus grand-chose en France.
Il a rendu le pays encore plus ingouvernable qu’il n’était, son plan Barnier n’a tenu que trois mois, il voulait mettre Lecornu à Matignon et Bayrou s’est imposé.
Mais à tout moment, quand le RN le décidera – et il met du temps à le faire – il pourra sauter, et peut-être provoquer une élection présidentielle anticipée.
Il tremble devant l’Algérie, et désavoue publiquement son Premier ministre et son ministre de l’Intérieur, qui paraissent décidés à entamer une épreuve de force avec Tebboune et son gouvernement de mafieux.
Il craint la rue arabe, prouvant que la France a bien une cinquième colonne, certes algérienne, mais pas seulement, sur son sol.
Conscient de son impunité, le régime d’Alger multiplie provocations et humiliations contre notre pays, et fait monter le recteur de la Mosquée de Paris pour pleurnicher sur le racisme que subiraient les Algériens en France.
Au niveau international, Macron, fer de lance des va-t-en-guerre européens, se retrouve pris de court par le rapprochement entre Trump et Poutine, et par la logique de paix, coûteuse pour l’Ukraine, que cela implique.
Mais dans toutes les guerres, le perdant, surtout quand il a tout fait pour la déclencher, paie au prix fort sa défaite.
Et la solution envisagée parait raisonnable, dans le rapport de forces issu du conflit.
Dans ce contexte, les masques tombent, et l’ensemble de l’Union européenne de l’Ouest et du Nord, ramassis de mondialistes immigrationnistes, veut montrer que l’UE existe encore, et se lance dans une fuite en avant guerrière, sans en avoir les moyens.
Ces pays sont lourdement endettés, pour beaucoup d’entre eux, la France en premier, et voilà la folle de Bruxelles qui décide de mettre 800 milliards sur la table pour armer l’Europe, et lutter contre l’ennemi déclaré, la Russie. Ils font tous leur cette phrase de la première ministre danoise : « La paix en Ukraine est plus dangereuse que la guerre en cours ».
Macron, discrédité au niveau international par sa suffisance et son inconsistance, rêve d’être à la tête de la grande fédération européenne qu’il appelle de ses vœux depuis toujours, supplantant des États-Nations comme la France, qu’il méprise, voire déteste.
Incapable de se faire respecter par l’Algérie, il désigne la Russie comme l’ennemi de l’Europe, pour justifier un effort de guerre colossal qui va saigner les peuples, détruire nos pays et peut-être jeter dans la guerre toute une jeunesse française et européenne, comme ils l’ont fait en envoyant les Ukrainiens au casse-pipe.
La France à 3300 milliards de dettes, un déficit de 150 milliards annuels, une invasion migratoire de 500.000 nouveaux venus par an, des chiffres effrayants de surdélinquance, et un Etat où plus rien ne marche, sauf le racket des Français.
Au lieu de s’attaquer aux dépenses nuisibles, comme l’ont fait Musk, Trump et Milei, ils multiplient impôts nouveaux et taxes supplémentaires, mettant les paysans, les commerçants et les salariés sur les genoux.
Et on va filer 150 milliards à l’UE pour soutenir le mafieux Zelensky et faire la guerre à Poutine !
Macron, on l’a vu lors de la période du Covid, a besoin de la peur et du chaos pour rester aux manettes.
Il va appeler à une Union sacrée autour de sa personne, rendant plus difficile une motion de censure.
Et pourtant, il est plus nécessaire que jamais de débarrasser la France de ce nuisible, qui fait remarquablement le travail pour lequel il a été mis en place par les élites supra-nationales : détruire notre pays.
Censurer Bayrou pour se débarrasser de Macron devient une priorité nationale.
Source et Publications : https://ripostelaique.com/macron
ET AUSSI RAPPEL !
Arnaud Benedetti : « Emmanuel Macron cache son impuissance politique par un exercice de communication »

‘… un engrenage belliciste auquel une majorité de Français s’oppose. Plus de 65% d’entre eux se disent contre un engagement de nos troupes, sans compter qu’il n’est pas du tout certain que les capitales européennes se rangent (nonobstant leur soutien à Zelensky) derrière le chef de l’État français. »
Entretien par Ronan Planchon.
Cet entretien est paru dans Le Figaro d’hier, 6 mars. Le fait que nous soyons largement en accord avec les positions qu’Arnaud Benedetti y défend prouve assez bien l’ampleur des évolutions qui se sont produites depuis quelques années dans l’esprit public français en faveur d’un fort et net attachement à la souveraineté nationale qui, naguère, eût été nié ou relativisé par de nombreux courants.
C’est un retour évident aux nations et même aux États-nation, comme la France, qui rend obsolète – au moins pour un temps – le mondialisme progressiste du cycle qui semble s’achever.
S’il fallait une preuve que l’Histoire ne va pas toujours dans le même sens, ni dans le sens de ce que nous croyons arbitrairement être « le progrès », on la trouverait là, dans ce retour aux nations – et même au bon sens – qui, curieusement, nous reviennent soudainement d’Amérique.
Les progrès de l’Histoire peuvent donc nous réserver de tels retours.
ENTRETIEN – Le chef de l’État a prononcé une allocution pour appeler au réveil d’une défense européenne. Le rédacteur en chef de la « Revue politique et parlementaire », Arnaud Benedetti analyse cette intervention.
Arnaud Benedetti est professeur associé à l’université Paris-Sorbonne et rédacteur en chef de la «Revue politique et parlementaire». Il a publié Aux portes du pouvoir. RN, l’inéluctable victoire ? (Michel Lafon, 2024).
« Là où Emmanuel Macron n’a plus aucune capacité d’agir (les scènes nationale et européenne), il communique ; là où il pourrait agir (les relations franco-algériennes), il est comme tétanisé et paralysé »
LE FIGARO. – Dans une allocution solennelle, à la veille du sommet de l’UE sur l’Ukraine, le chef de l’État s’en est violemment pris à Vladimir Poutine.
Il a notamment déclaré : « La Russie est devenue, au moment où je vous parle et pour les années à venir, une menace pour la France et pour l’Europe » .
Souhaite-t-il endosser le rôle de leader européen ?
Arnaud BENEDETTI. – À défaut de l’être, au moins entend-il accréditer cette idée dans un contexte où les Européens sont confrontés à eux-mêmes.
Le moment est pré-wilsonien : l’Europe est comme livrée à ses faiblesses et à une guerre qui, sans le soutien des États-Unis, tournera en faveur de la Russie. Le sujet essentiel est surtout que l’histoire s’écrit sans l’Europe.
Dans ce jeu, il faut avoir hérité d’un capital historique pour faire valoir une voix sur le vieux continent.
Seuls la France (à l’intérieur de l’UE) et le Royaume-Uni (hors UE) en sont capables, grâce au siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU et à la force de dissuasion.
Emmanuel Macron s’appuie sur ce crédit-là pour tenter d’exister et d’organiser une riposte bien tardive à l’offensive trumpiste, qui logiquement s’apprête à imposer sa solution au conflit.
Emmanuel Macron ne suit qu’une ligne depuis qu’il a accédé à l’Élysée : diluer la France pour la rendre plus forte – deux objectifs incompatibles.
Le moyen annihile la finalité
Bien que le président ait opéré une dramatisation de sa prise de parole, celle-ci se heurte à plusieurs doutes. D’abord, sur la nature du danger : la Russie est certes agressive, mais pas davantage que durant la guerre froide, peut-être même moins.
Des doutes subsistent également quant à la sincérité d’Emmanuel Macron : il use d’une «figure de la crise», comme pour la pandémie, puis au début des hostilités en Ukraine. Or nombre de segments de l’opinion estiment qu’elle est avant tout une ressource de communication à son service propre, bien plus qu’au service de la France.
Enfin, il reste des doutes quant aux effets d’une disposition qui donne l’impression d’un saut dans l’inconnu, avec un engrenage belliciste auquel une majorité de Français s’oppose.
Plus de 65% d’entre eux se disent contre un engagement de nos troupes, sans compter qu’il n’est pas du tout certain que les capitales européennes se rangent (nonobstant leur soutien à Zelensky) derrière le chef de l’État français.
«L’Europe de la défense que nous défendons depuis huit ans devient donc une réalité» , a dit le chef de l’État. Le projet de défense européenne ne risque-t-il pas de brusquer une partie des Français attachée à la souveraineté nationale ?
Emmanuel Macron ne suit qu’une ligne depuis qu’il a accédé à l’Élysée : diluer la France pour la rendre plus forte – deux objectifs incompatibles.
Le moyen annihile la finalité, qui de facto n’est qu’un tour de «passe-passe» pour mieux «faire avaler» la pilule de la disparition de la souveraineté. Là où le président de la République est en quelque sorte grossièrement astucieux, c’est lorsqu’il se saisit de la démonstration d’une faiblesse pour avancer son jeu.
Si l’Europe est à découvert aujourd’hui, c’est parce qu’elle s’aligne sur une vision du monde qui n’est plus «eurocentrée» depuis près d‘un siècle. Bientôt, elle ne sera même plus «occidentalocentrée»
L’Europe ne souffre pas tant d’un manque d’intégration que de son incapacité à assumer l’histoire des États-nations qui la composent et à analyser les évolutions les plus récentes de la scène internationale.
Il ne faut pas cesser de coopérer, mais tout de même prendre en compte la «désoccidentalisation» de la diplomatie.
Pour ce qui relève de la défense, peut-on considérer qu’un homme seul (même le président de la République) est habilité à en déterminer le sort ?
Emmanuel Macron est en fin de mandat, il a subi des revers électoraux massifs et l’Assemblée nationale, réceptacle de la souveraineté populaire, lui est majoritairement opposée.
On comprend l’arrière-pensée présidentielle derrière cet usage de la crise ukrainienne : se saisir de la tragédie de Kiev pour forcer la main de la nation sur des sujets aussi existentiels et vitaux que notre propre sécurité.
Ainsi, il prendra des décisions irréversibles, auxquelles une majorité de nos concitoyens est pourtant opposée.
Le président de la République a prévenu les Français qu’il faudra «des réformes, du choix, du courage» dans la «nouvelle ère» qui s’esquisse.
Le Macron de 2024 a-t-il « tué » celui de 2017, chantre de la mondialisation heureuse ?
Il nous a habitués à cette rhétorique de la volonté qui, hélas, couvre la réalité de son pouvoir.
Il oublie qu’il n’a plus les moyens de ses paroles : il n’a plus de majorité et, après plus de sept années de mandat, sa position est fortement démonétisée.
Emmanuel Macron n’est plus le maître des horloges, si tant est qu’il le fut un jour. La mondialisation dont il était le chantre a réveillé le besoin de sécurité, sujet totalement absent du logiciel originel du jeune président de 2017.
La nécessité de la protection, elle, était assimilée dans sa doxa à une forme de conservatisme très «ancien monde».
Rappelons qu’au début de son quinquennat, il a limogé son chef d’État-major, Pierre de Villiers, qui s’opposait à une coupe de 850 millions d’euros dans le budget des armées.
Là où Emmanuel Macron n’a plus aucune capacité d’agir (les scènes nationale et européenne, où tout se passe dans notre dos), il communique ; là où il pourrait agir (par exemple sur le sujet central des relations franco-algériennes), il est comme tétanisé et paralysé. Il aime tellement l’action qu’il préfère la mimer…
«Les solutions de demain ne pourront être les habitudes d’hier» , a conclu le chef de l’État. Peut-on imaginer une profonde remise en cause de notre modèle social ?
On pourrait lui rétorquer que les hommes de demain ne seront pas ceux qui ont préconisé depuis sept ans les solutions d’hier…
Emmanuel Macron apparaît comme le meilleur commentateur de tout ce qu’il n’a pas fait, pas réussi à faire ou pas voulu faire. ■
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