vendredi 5 décembre 2025

LA PRESSE A CHOISI SA TÊTE DE TURC ! EN ATTENDANT LA PROCHAINE ....;;;;

 REVUE DE PRESSE !


Entre Éric Zemmour et Raphaël Arnault, la presse a choisi sa tête de Turk

Leurs deux condamnations définitives ont été annoncées en même temps. 
Devinez laquelle fait les gros titres.
Capture écran LCP Assemblée nationale
Capture écran LCP Assemblée nationale

L’information est tombée mercredi 3 décembre, à la mi-journée. 

Selon le magazine Frontières, le député Raphaël Arnault aurait été définitivement condamné par la Justice française

Celui qui peut donc être désormais qualifié de « délinquant » a écopé de quatre mois de prison avec sursis et 1.600 euros de dommages et intérêts pour des faits de violences en réunion commis à Lyon, en 2021.

 Lui et cinq acolytes étaient accusés de s’en être violemment pris à un homme seul, suspecté d’appartenir à un groupe de droite.

 La victime en avait réchappé avec une blessure au coude, un jour d’incapacité totale de travail (ITT) et de probables séquelles psychologiques.

 

Après avoir contesté dans un premier temps sa condamnation, Raphaël Arnault aurait finalement décidé de retirer son appel en avril dernier, rendant ainsi sa sentence irrévocable. « 

 

Sur le plan judiciaire, il est condamné de manière définitive », a fait savoir l’avocat de la victime, Me Frédéric Lalliard, sur Europe 1.

Afin d’avoir une confirmation supplémentaire de cette nouvelle, nous avons tenté de joindre l’ex-militant antifa. 

Nos questions restent pour le moment sans réponse.

Si l’information de Frontières est confirmée, pour quelle raison l’intéressé aurait-il décidé de retirer son appel ?

 Selon certains, celui qui est, depuis, devenu député sous la bannière LFI aurait « discrètement » retiré son recours en appel afin de ne pas donner davantage d’exposition médiatique à son passé agité.  

« S’il n’a pas fait appel, c’est sans doute pour éviter une peine d’inéligibilité », suspecte, de son côté, le député RN du Nord Michael Taverne.

Le deux poids deux mesures médiatique

 

Dans l’espace médiatique, le vœu de discrétion du député d’extrême gauche semble avoir été entendu et respecté. 

Très peu de médias ont accepté de relayer l’information de Frontières

À l'heure où nous publions, on ne trouve aucun article dans Le Monde, Libération, France Info, L’Humanité ou encore Le Parisien

En revanche, tous ces médias n’ont pas hésité à faire leurs choux gras d’une autre condamnation définitive, annoncée quelques heures plus tôt : celle d’Éric Zemmour. 

 

Le président du parti Reconquête était poursuivi pour ses propos tenus en 2020 sur CNews, au sujet des clandestins qu’il est désormais conseillé d’appeler « mineurs isolés » : « Ils n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs. 

C’est tout ce qu’ils sont. Il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu’ils viennent », avait-il déclaré à l'antenne. 

La Cour de cassation a estimé que l’ex-journaliste avait été condamné « à juste titre » pour « complicité d’injure publique et provocation à la haine » et a rejeté son pourvoi.

 

Se basant sur une dépêche AFP, la presse de gauche s’en est donc donné à cœur joie, soulignant avec gourmandise le « nouveau revers » du « polémiste », la saine condamnation d’une « sortie raciste » et d’un homme aux « obsessions xénophobes ». 

 « Le racisme d’Éric Zemmour dépasse outrageusement le cadre de la liberté d’expression et la Justice le lui rappelle », s’est félicité L’Humanité.

L’extraordinaire tolérance envers la violence de gauche

Pendant que les délits d’opinion reprochés à Éric Zemmour sont complaisamment relayés dans les médias, les exactions de Raphaël Arnault passent donc sous les radars. Ses trois fiches S passent crème elles aussi. 

En juillet 2024, Libération avait même tenté de relativiser la gravité des faits.  

« Plus de 30.000 personnes ont une fiche S, document qui n’a aucune valeur juridique, expliquait ainsi un obscur enseignant-chercheur dans la feuille de chou parisienne.  

On fait croire à la population que le fiché S est par nature dangereux. »

Quid des accusations de discrimination portées contre l’élu LFI par un de ses anciens alliés, Farid Faryssy ?

 Celui-ci avait claqué la porte du parti, à la mi-novembre, après s’être plaint du comportement de Raphaël Arnault, l’accusant d’avoir « un souci avec l’origine des gens ».

 

 Là encore, bien peu de médias de gauche avaient consenti à traiter cette information.

 

 Il faut croire que les affaires de violence et de racisme ne sont bonnes à traiter que lorsqu’elles concernent le camp opposé.

 

 Picture of Jean Kast

Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société
 

 

LES GRANDES ÉCOLES DE COMMERCE RONGÉES PAR L' ÉCOLO-SECTARISME .......

 

[POINT DE VUE] 

 

Nos grandes écoles de commerce sont rongées par l’écolo-sectarisme

Sur 23 pages documentées, le CERU pointe la propagande écologiste qui envahit HEC, l’ESSEC, l’ESCP ou l’EM Lyon.
Le campus de l'ESSEC à Cergy. Capture écran ESSEC Business School
Le campus de l'ESSEC à Cergy. Capture écran ESSEC Business School

Le CERU [Centre d'études et de recherches universitaire, NDLR] est un centre de recherche indépendant. 

Il vient de publier un rapport de 23 pages qui porte un titre évocateur : « Grandes écoles de commerce : foyers du radicalisme écologique »

Il ne s’agit pas d’un effet d’annonce racoleur. 

On peut lire ce rapport en ligne et on s’apercevra qu’au terme d’une patiente recherche, il dresse un tableau effarant de l’enseignement qui est dispensé dans nos grandes écoles de commerce. 

 

En résumé : moins de finance, plus d’écologie… et moins de pragmatisme, plus d’idéologie.

HEC, l’ESSEC, l’ESCP ou l’EM Lyon figurent encore en tête du choix des élèves de classe prépa. 

Considérées comme les plus grandes écoles de commerce de France, elles sont, selon un vieux modèle français (celui de la « grande école »), supposées fournir un effet de levier monstrueux sur la carrière de leurs élèves. 

L’enseignement est censé y être excellent et ouvrir des débouchés dans le monde entier. 

 

Le rapport dresse un parallèle entre la suppression des matières fondamentales à l’école et la place croissante des ateliers, conférences et mises en situation écolo en école de commerce. 

Dans un cas, les maths et le français passent à la trappe ; dans l’autre, ce sont le marketing ou la gestion. Dans les deux cas, le niveau s’effondre.

Des contenus très politisés

Bien au-delà, non seulement le remplacement du « cœur de métier » par des matières annexes est délétère, mais le contenu des cours est, lui, carrément politisé. 

Les intervenants sont partisans de la « décroissance » (nom politiquement correct de la récession, comme le rappelle opportunément le rapport), on y enseigne, comme une vérité éternelle, la théorie de l’Anthropocène (une thèse qui incrimine l’espèce humaine et a pourtant été invalidée par la plus haute instance internationale de la géologie). 

Le discours programmatique des brochures vise à former des « personnes éclairées » (EM Lyon), des « responsables éclairés » (HEC), des « leaders […] engagés en faveur de l’environnement et de l’inclusion ».

La création d’entreprise ou de valeur, la considération pour ses collaborateurs, la volonté d’agir sur le monde ? On verra ça plus tard, s’il reste de la place au tableau d’affichage, puisqu’on apprend que la « fresque du climat », un outil pédagogique du niveau CM1 inspiré par le GIEC, fait partie des affiches obligatoires dans ces établissements. Dans toutes ces écoles, il y a des tests de sensibilisation au développement durable, qui sont obligatoires et donnent lieu à une certification. L’enseignement de l’Anthropocène, cette théorie fumeuse dont nous avons parlé plus haut, a droit à un bachelor à l’ESSEC et à un master à l’ESCP.

Triche sur les critères d'évaluation

Pendant ce temps, pour que ces écoles ne dégringolent pas dans les classements internationaux à force de militantisme décérébré, on a simplement… changé les critères d’évaluation. Désormais, ce sont l’empreinte carbone, la diversité des enseignants ou la contribution des grandes écoles aux objectifs de développement durable de l’ONU qui font ou défont les podiums. Le CERU prend le cas du classement du Financial Times : 14 % des points cumulés sont pour l’environnement et 26 % pour la diversité. L’excellence académique ? Aucun intérêt, pensez donc. Selon un cercle particulièrement vicieux, afin de rester dans la course, les grandes écoles de commerce doivent aller toujours plus loin dans l’inclusivité, la diversité et, surtout, la radicalité écologique…

Méfiance envers la science et le progrès, certitude d’apporter à leurs employeurs les lumières du développement durable : nos jeunes diplômés sont fin prêts pour être les ratés vertueux dont les autres grandes puissances ont besoin pour finir d’asseoir leur domination…

 

Arnaud Florac
Chroniqueur à BV      https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue

 

LA NOUVELLE ÉTAPE DE L' EMPRISE ÉTATIQUE SUR LA VIE PRIVÉE ET LES LIBERTÉE FONDAMENTALES .....

 

Dons entre proches et en famille : l’État français soviétoïde veut contrôler jusqu’à votre générosité privée

 À partir du 1er janvier 2026, tous les dons d’argent ou d’objets entre particuliers devront obligatoirement être déclarés en ligne à l’administration fiscale. 

 Une nouvelle étape dans l’emprise étatique sur la vie privée et les libertés fondamentales des Français.

On connaissait déjà l’impôt sur le revenu, les taxes foncières, les prélèvements sur l’épargne, les contrôles bancaires automatisés et la surveillance des transactions.

 Il faudra désormais compter avec un flicage complet de vos dons familiaux ou amicaux.

 Car dès le 1er janvier 2026, tout cadeau en argent, en bijoux, en voiture ou même en œuvre d’art, entre particuliers, devra être télédéclaré sur le site des impôts, y compris lorsqu’il s’agit d’un billet offert à ses enfants ou d’une aide ponctuelle à un ami en difficulté.

 

L’État s’immisce dans vos transmissions personnelles

Cette obligation n’est pas une simple formalité : elle est le dernier symptôme en date d’un glissement progressif vers un contrôle total des mouvements de richesse privée. Chaque don — même modeste — devra être déclaré, sans seuil minimal.

 Peu importe qu’il s’agisse d’un chèque de Noël, d’un virement de 200 euros entre frères, ou d’un bijou de famille transmis de génération en génération : tout doit passer par la case « impots.gouv ».

Officiellement, cette réforme vise à « simplifier » la gestion des dons et à « moderniser » les démarches. 

En réalité, elle permettra à l’administration fiscale de tracer l’intégralité des flux financiers entre citoyens, d’en croiser les données, et le cas échéant, de redresser, d’amender, ou de punir.

 

Une société de méfiance généralisée

Car derrière cette injonction à la transparence se cache une idéologie : celle d’une société où chaque acte de générosité devient suspect.

 On ne donne plus par amour, par devoir ou par solidarité, on transfère sous surveillance.

 Et le moindre oubli de déclaration pourra entraîner, en cas de contrôle, redressement, pénalité et contentieux familial.

Même les enfants devront déclarer ce que leurs parents leur remettent. 

La personne qui reçoit est responsable de la déclaration, même si elle est mineure — auquel cas le représentant légal devra s’y atteler. 

Un monde où la relation de don devient administrative, bureaucratique, suspecte.

 

Certes, des abattements sont maintenus : 100 000 euros tous les 15 ans entre parents et enfants, ou 31 865 euros pour les grands-parents

Mais pour bénéficier de ces exonérations, il faut impérativement déclarer dans un délai strict d’un mois.

 Passé ce délai, tout est perdu : les abattements s’envolent, les pénalités tombent.

 Et si le don est mal libellé sur un virement, attention à ne pas être accusé de fraude ou de donation déguisée.

Le pire ? Il n’y a pas d’exception généralisée pour les « petits cadeaux » : seuls les « présents d’usage », limités aux anniversaires, mariages ou Noël, et « proportionnés » au patrimoine du donateur, seront éventuellement tolérés — à condition d’en conserver la preuve.

 

Une logique soviétique

L’administration s’arroge ainsi un droit de regard inédit sur vos échanges familiaux, sur votre entraide, sur vos gestes du cœur. 

Ce n’est plus seulement la richesse que l’État surveille, mais le lien familial lui-même. 

Comme dans les régimes totalitaires, tout doit être traçable, calculé, validé par le sommet.

 Il ne s’agit plus de lutter contre la fraude mais de s’assurer que rien, absolument rien, n’échappe à la matrice fiscale.

Le prétexte écologique (« éviter les formulaires papier ») et la fracture numérique (soi-disant atténuée par le maintien d’un Cerfa papier) ne trompent personne.

 Il s’agit de traquer chaque euro, de suspecter chaque famille, et à terme, de faire peser un soupçon permanent sur toute forme de transmission privée non bancaire.

 

Les Français finiront-ils par dire stop ?

À force de tout contrôler, de tout déclarer, de tout numériser, l’État est en train de se couper de sa population. 

Les Français n’en peuvent plus de cette fiscalité inquisitoriale qui transforme chaque citoyen en suspect, chaque geste d’amour en procédure, chaque transfert en piège fiscal.

Cette réforme est une provocation de plus.

 Une goutte d’eau supplémentaire dans le vase déjà plein de l’exaspération fiscale. 

Une étape de plus vers un modèle soviétique où tout passe par l’État, où l’individu ne possède plus rien, même pas le droit de donner sans en demander l’autorisation. 

Après les Bonnets rouges, il y a eu les Gilets jaunes. 

 

Qui sème la misère et la terreur…récolte la colère.

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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