New York a un nouveau maire : socialaud, musulman, pro-Palestiniens antisémite et pro-migrants !

Ville la plus filmée et la plus amnésique du monde – dont les habitants ont oublié le 11 Septembre 2001 –, New York vient donc d’élire un maire islamo-compatible à sa tête ce mardi 4 novembre : Zohran Mamdani, qui rafle plus de 50 % des voix.
New York rejoint donc Londres, dirigée par Sadiq Aman Khan, un autre maire islamo-compatible.
Big Apple – « grosse pomme », l’un des surnoms de New York – risque donc de devenir bien verte et pas en hommage au label historique des Beatles, Apple Records, mais plutôt pour signifier son allégeance à l’islam.
Et comme au sommet des États-Unis se trouve un homme qui n’adore pas vraiment la loi coranique – ce dont nous lui savons gré ! –, le roquet de la mairie a bombé le torse en invectivant le Président Trump et présentant sa victoire comme celle de « l’espoir sur la tyrannie ».
La « tyrannie » étant républicaine, selon cet apatride, et sans doute un peu juive.
Trump avait d’ailleurs exhorté les Juifs de New York à ne pas voter pour Mamdani.
Malheureusement, les Juifs de gauche sont assez stupides et naïfs à la fois – là-bas comme ici – pour avoir plébiscité ce défenseur de « la cause palestinienne », qui cause effectivement beaucoup – trop ! – à New York et dans les grandes villes américaines démocrates, là où les « hillbillies » – « ploucs » – blancs n’ont pas droit de cité.
Certains lecteurs nous rétorqueront : « De quoi vous plaignez-vous à Riposte laïque puisque des membres de votre rédaction ont pris la défense de Rachida Dati dans l’affaire Legrand-Cohen, alors qu’elle est elle-même d’origine musulmane ? ».
C’est vrai, mais il y a tout de même une sensible différence entre la donzelle Dati et le nouveau maire de New York.
Car Rachida n’affiche pas un soutien sans faille à la Palestine du Hamas, pas plus qu’elle n’applaudit à l’immigration débridée.
Au passage, Monsieur le maire de New York, certes la ville que vous dirigez désormais fut une terre d’immigration – la porte d’entrée du Nouveau Monde, à Ellis Island précisément –, mais les migrants d’hier venaient poser leurs bagages, pas des bombes !
Au fait, qui est ce parfait inconnu de trente-quatre ans, placé là, n’en doutons pas, par le système mondialiste, lequel, hélas pour les antisémites de tout poil, n’est pas vraiment aux mains des Juifs, la preuve ?
Ainsi, la campagne de mise en garde au sein de la communauté juive new-yorkaise, pour empêcher ce socialiste, antisémite assumé de longue date, galopant sous casaque démocrate, de devenir maire, n’aura servi à rien.
Zohran Mamdani, en digne socialiste, est un fils de bonne famille : son universitaire de père, Mahmood Mamdani, né dans une famille musulmane de Bombay et naturalisé ougandais, a notamment étudié à l’université de Pittsburgh.
Quant à sa mère, Mira Nair, originaire d’une famille penjâbie et hindoue, c’est une productrice-réalisatrice bien connue des festivals internationaux.
Du beau linge en somme, loin de l’image populaire que veut se donner leur rejeton socialiste.
Autrefois, New York était un enfer par le bas où suintait la délinquance la plus meurtrière – très bien illustrée dans le film de Walter Hill, Les Guerriers de la nuit.
Désormais la ville qui ne dort jamais sera maintenue en éveil angoissé par le haut, surtout pour les Blancs non déconstruits.
Car avec ce nouveau maire, on peut craindre le pire pour tout ce qui ne fleure pas bon le wokisme, enseigné sans doute par son papa spécialiste du colonialisme.
D’ailleurs, toute la sphère woke ne s’y est pas trompée : depuis les LGBT jusqu’aux fidèles coraniques, ils ont tous voté pour Mamdani, un ancien rappeur musulman bien comme il faut !
Fini le New York du film Quand Harry rencontre Sally, de Rob Reiner.
Ou, dit plus prosaïquement, en reprenant les mots de Céline dans Voyage au bout de la nuit, New York sera pour les non-wokisés une ville « pas baisante du tout, raide à faire peur »…
Ainsi va la vie du monde occidental qui, un peu plus chaque jour, s’enfonce dans le déni de son identité, qu’il piétine pour faire plaisir à des intrus qui ne le haïront pas moins.
Mais à la différence de nous, les États-Unis ont encore un sursaut de dignité et, osons le mot, de survie, la seconde élection de Donald Trump le démontre.
Quoi qu’il en soit, mettre Zohran Mamdani à la tête de la capitale culturelle et économique du pays est un signe alarmant, et ce ne serait pas une grande surprise si, au cours de son mandat, la charia était appliquée comme elle l’est dans certains quartiers de Londres.
Attendons de voir : « After all… tomorrow is another day »*, comme disait l’exquise Scarlett avant d’aller contempler son domaine de Tara au soleil couchant…
(*« Après tout, demain est un autre jour »)
Source =
ET AUSSI
New York : la grosse arnaque politique de Mamdani qui va très mal se terminer

Les résultats de l’élection du maire de New-York sont tombés récemment.
C’est Zohran Mamdani, le candidat démocrate, qui est élu.
La presse bien-pensante en France voit cela de manière très orientée tel Ouest-France qui écrit dans son édition du 5 novembre 2025 : « Un vent démocrate a soufflé sur les États-Unis ».
Quant à LFI, en France, elle exulte comme le confirment différents messages publiés par ses stars Manon Aubry, Marie Mesmeur et compagnie.
Rien que ces quelques informations devraient faire naître la méfiance chez un observateur simplement un peu avisé.
En fait on est en droit de se poser la question : ce résultat n’est-il pas une grosse arnaque politique qui permet de prédire des lendemains qui ne seront pas aussi roses que les promesses électorales du nouvel élu ?
Pour répondre à cette question, on rembobine le film et on se le repasse en prenant le temps de bien tout observer.
Tout d’abord, qui est ce nouvel élu ?
Zohran Mamdani est né à Kampala (Ouganda), où ses parents travaillaient. Ils sont d’origine indienne et font partie de la bonne bourgeoisie, pour ne pas dire de la grande bourgeoisie.
Le père est aujourd’hui enseignant à l’université de Columbia et la mère est cinéaste (primée à Cannes et à Venise ainsi que deux César).
Les parents sont venus s’installer à New York quand Zohran avait 7 ans.
Il fera ses études universitaires dans le Maine (État situé à la frontière avec le Québec) à l’université Bowdoin College, une université privée, dont les frais de scolarité sont de 72 000 $ par an.
Donc pas pour tout le monde. Il y obtiendra l’équivalent d’une licence en « Études africaines ».
Déjà à cette époque, il se signale sur le plan politique en étant président de l’association locale des « Étudiants pour la justice en Palestine » qui prône le droit au retour des réfugiés palestiniens et refuse de reconnaître la légitimité de l’existence d’Israël.
Il se définit personnellement comme « antisioniste » mais pas « antisémite ».
Tout le monde sait aujourd’hui qu’en fait l’antisionisme est le cache-sexe de l’antisémitisme.
Déjà à l’époque ça partait fort…
Après avoir obtenu son diplôme, Mamdani travailla quelques temps dans des associations pour aider les gens à lutter contre les expulsions.
En 2020, il se présente à New York à l’élection pour un siège à l’assemblée de la ville.
Ce qui est intéressant, c’est de savoir sous quelle étiquette.
Son parti est le DSA « Démocrates Socialistes Américains ».
Pour le dire de manière bien compréhensible, ce parti est marxiste-léniniste et refuse « l’oligarchie » au pouvoir aux États-Unis.
Il souhaite une société égalitaire, une couverture sociale gratuite et universelle, la nationalisation des services essentiels, et il soutient le droit des immigrants et des personnes LGBTQ.
Bref, la totale. Un courant qui coche toutes les cases et que l’on peut qualifier, sans se tromper, de gauchiste.
Il sera élu grâce à un petit stratagème qu’il vient de réutiliser pour se faire élire maire.
Comment a-t-il bien pu s’y prendre pour être élu alors qu’il est politiquement ce qu’en principe l’Amérique rejette totalement ?
Petite explication.
Aux USA, les élections se déroulent en deux temps.
Il y a d’abord une primaire qui permet à chaque parti de voir s’affronter leurs candidats.
Chaque parti désigne ainsi son représentant et ces derniers se retrouvent en compétition dans les élections générales.
Il faut savoir que traditionnellement les électeurs lambda ne sont guère motivés pour les primaires.
Il y a donc généralement peu de votants, ce qui permet aux extrémistes, qui eux se mobilisent volontiers à l’appel de leurs partis, d’avoir la part belle dans ces primaires.
C’est ainsi que Mamdani se fit élire en 2024.
Lors de la primaire, il arriva devant l’autre candidat démocrate Cuomo, qui avait quelques casseroles et mauvaise réputation.
De plus il y avait de nombreux autres candidats, ce qui provoqua un émiettement du vote qui lui fut profitable.
Mais en nombre de voix il n’obtint qu’un peu plus de 450 000 votes sur 5,1 millions d’électeurs inscrits.
Donc moins de 10 % des électeurs.
Reste que grâce à cela, le voilà donc qualifié pour l’élection générale de 2025. Mamdani a donc refait en 2024 ce qu’il avait déjà fait avec succès en 2020.
L’autre élément qu’il faut avoir en tête pour comprendre le résultat de cette élection générale, c’est la composition du corps électoral de New York.
C’est officiel, 65 % des électeurs se sont inscrits comme démocrates contre 11 % pour les républicains.
Autant dire qu’être républicain dans cette ville est équivalent à être en terre de mission.
Les républicains fuient d’ailleurs cette ville.
Ce fut le cas pour le plus célèbre d’entre eux : Donald Trump, qui est parti vivre en Floride.
Donc si vous êtes le candidat officiel des démocrates à New York, vous avez toutes les chances d’être élu.
C’est d’ailleurs ce qui s’est passé ce 4 novembre et seuls ceux qui ne connaissent pas les élections aux États-Unis ont pu s’étonner du résultat.
Venons-en maintenant au programme de Madani.
Là c’est du lourd, du très lourd.
Mamdani compte mettre en œuvre notamment :
– Le gel des loyers
– La gratuité des bus
– La gratuité des crèches et des soins pour les enfants de 6 semaines à 5 ans
– L’arrêt du programme « élèves doués et talentueux » qui offre aux meilleurs les moyens de bénéficier d’une instruction supplémentaire
– La création d’au moins cinq « épiceries municipales » (une par quartier, il y en a 5) avec des prix bas, et sans obligation de rentabilité
– Le quasi doublement du salaire minimum (30$ contre aujourd’hui 16$50)
– La création d’un « département de la sécurité commune » pour alléger la tâche de la police municipale et faire gérer la petite criminalité par des travailleurs sociaux
– La création de centres d’accueil pour des jeunes LGBTQ ou en processus de « transition » de genre.
Évidemment pour financer tout cela, il faut de l’argent.
Et comme la « connerie » est équitablement partagée des deux côtés de l’Atlantique, à la réponse : « comment financer tout cela ? » la réponse est identique à ce que réclame la gauche en France : « il faut taxer les riches ».
Et Mamdani de proposer de porter la taxe sur les sociétés de 8,85 % à 11,5 % ainsi que l’instauration d’une surtaxe de 2 % sur les revenus supérieurs à un million de dollars par an.
La ressemblance avec toutes les balivernes qu’on entend en ce moment en France est frappante.
On comprend pourquoi LFI exulte, elle qui soutenait la taxe Zucman et réclame une hausse des impôts pour financer toutes les dépenses supplémentaires de l’État au lieu de baisser la voilure et de réduire les dépenses de l’État au sens large, c’est-à-dire nationalement mais aussi en région et dans les départements.
Cela n’étonnera personne d’apprendre que ceux qui sont les plus fervents soutiens de Mamdani sont les jeunes.
Cette tranche d’âge qui n’a jamais connu les difficultés de la vie, qui a toujours eu ce qu’elle voulait et qui ne réfléchit guère plus loin que le bout de son nez.
Par ailleurs comme l’époque de Noël approche, il voit donc Mamdani comme une sorte de père Noël qui va réaliser tout son programme grâce à l’argent magique qu’il aura bien sûr dans sa hotte.
Gageons que le réveil sera difficile et qu’il ne faudra pas longtemps avant que les New-Yorkais se réveillent avec une sévère gueule de bois et surtout les comptes de leur ville gravement plombés, qu’ils devront éponger avec leurs impôts.
Reste un dernier point : Mamdani est musulman. Chiite pour être précis.
Et ses conceptions sont assez inquiétantes.
Un article de Causeur nous permet de le cerner sur ce plan :
« Il croit au « Mahdi », à « l’imam caché », le douzième imam qui fera son retour à la fin des temps pour instaurer la justice d’Allah. Son épouse Rama Duwaji est musulmane d’origine syrienne.
Lors de leur mariage ils ont organisé une cérémonie à Dubaï pour conclure un « nikah » c’est-à-dire un contrat de mariage selon les règles de la « charia », la loi islamique.
Invité à plusieurs reprises durant la campagne à dénoncer cette « loi islamique », M. Mamdani a toujours esquivé la question.
Lorsqu’il parle de l’islam c’est pour dénoncer à demi-mots une islamophobie qu’il perçoit chez les Américains.
Il a évoqué une « tante » qui après les attaques du 11 septembre 2001 aurait eu « peur de prendre le métro avec un hijab parce qu’elle ne se sentait plus en sécurité ».
L’histoire semble être une affabulation.
Mamdani n’a jamais eu de tante à New York, mais son intention à travers un tel récit est claire : revendiquer le port de l’habit islamique et dénoncer l’islamophobie latente des Américains.
New York City compte environ huit cent mille musulmans, originaires du Proche-Orient, d’Asie centrale et d’Asie du Sud-Est.
Ce sont souvent des immigrants récents, dont des étudiants, et pas forcément des gens ayant la citoyenneté américaine, mais pour ceux qui l’ont, c’est un vote ethnico-religieux acquis à Mamdani. ».
Mamdani s’est élevé jusqu’au poste de maire en comprenant bien comment fonctionne le système électoral aux USA, puis en bénéficiant de la composition du corps électoral à New York, largement favorable aux Démocrates.
Il n’a donc pas été élu parce qu’il y aurait une brutale poussée des Démocrates, comme de nombreux médias le prétendent.
Sur ce plan son élection est une belle arnaque politique.
Quant à son programme, c’est un programme de gauchiste fou qui va ruiner la ville de New York.
Quand les flonflons de la fête seront passés, la dureté de la vie et de l’économie reprendront leur place et les New-Yorkais sauront vite pourquoi ils ont fait une grave erreur en élisant cet individu.
Sans parler des problèmes religieux qu’il ne manquera pas de créer au sein de cette cité, car sur ce plan aussi Mamdani n’est guère dans la nuance.
Par Bernard Germain
ET AUSSI
Zohran sourit
Mamdani élu: comment New-York en est arrivée là?
Qui est le nouveau maire radical de New York ? Sur quelles mesures a-t-il été élu ?
| Zohran Mamdani, 34 ans, a créé la surprise en remportant hier la mairie de New York avec 50,4 % des voix, devançant nettement Andrew Cuomo et le républicain Curtis Sliwa. | Inconnu il y a un an, le candidat socialiste et communautariste radicalement opposé à Trump a bâti sa campagne sur la dénonciation des élites et des « milliardaires qui achètent les élections ». « Le futur est entre nos mains », a-t-il lancé hier soir à ses partisans, saluant une « renaissance » politique de la ville • La rédaction |
Le mardi 4 novembre est jour de vote aux Etats-Unis. Et en cette année « blanche » (il n’y a ni élection présidentielle, ni renouvellement du Congrès) les yeux des médias sont braqués sur la ville de New York, où l’histoire est en train de s’écrire.
Pour la première fois en plus de quatre siècles d’existence de la « grosse pomme » (New York a été fondée en 1624), un candidat radical socialiste est favori pour être élu maire.
En plus d’être d’extrême gauche, il est musulman et antisioniste !
Il n’est pas né aux Etats-Unis et n’a acquis la nationalité américaine qu’en 2018, lors de son entrée en politique !
Il s’appelle Zohran Mamdani. Il a 34 ans et il représente peut-être l’avenir du parti démocrate.
Pour le meilleur ou pour le pire !
Comment est-il arrivé là ? Et comment New York en est-elle arrivée là ?
C’est ce que nous allons voir !
Une métropole de 23 millions d’habitants
New-York est la capitale économique et la ville la plus peuplée des Etats-Unis avec 8 millions d’habitants.
Sa métropole en compte près de vingt-trois millions.
C’est la porte d’entrée vers la Etats-Unis.
Depuis 1886, la Statue de la Liberté, dressée au milieu des eaux de la baie d’Hudson, accueille les immigrants… qui continuent d’affluer.
La zone métropolitaine de New York possède la plus forte concentration de personnes nées à l’étranger de tous les Etats-Unis, 5,6 millions soit près du quart de la population.
La ville même rassemble cinq « boroughs », des « quartiers » (beaucoup plus étendus que des arrondissements parisiens) : Queens, Brooklyn, Manhattan, le Bronx et Staten Island. Manhattan possède la plus forte densité de population des Etats-Unis, le mètre carré habitable le plus cher, le plus haut revenu moyen et la plus importante concentration de richesse du pays.
Mais elle n’est plus ce qu’elle a été.
A cours des dix dernières années elle a vu sa population diminuer.
Une première historique.
Son résident le plus célèbre l’a quittée avec fracas, Donald Trump, désormais résident de Floride.
Comme des milliers d’autres qui ont fui son coût de la vie prohibitif et progressivement privé la ville d’importants revenus fiscaux.
New York est dirigée par un maire, élu au suffrage universel tous les quatre ans.
Le maire actuel s’appelle Eric Adams.
C’est un Noir, ancien policier, élu en 2021.
Face à des accusations de corruption, il a renoncé à briguer un second.
Trois candidats se disputent sa succession. Curtis Sliwa, un républicain, Zohran Mamdani, le démocrate et Andrew Cuomo, l’ancien gouverneur de l’Etat de New York qui se présente en indépendant.
65% des électeurs de New York sont inscrits comme Démocrates contre 11% comme Républicains.
Tandis que 21% se disent indépendants.
Sur le papier Mamdani est donc archi-favori pour l’emporter ce 4 novembre. En soi ce n’est pas sensationnel.
Ce qui l’est c’est le pédigrée de Mamdani.
Il vient de l’extrême gauche radicale, un parti appelé « le parti démocrate-socialiste d’Amérique » (DSA) et se revendique d’un marxisme pur et dur.
Pour Mamdani, « le capitalisme c’est du vol » et seule « la propriété collective des moyens de production » peut établir la justice sociale…
Son ascension jusqu’à la nomination du parti démocrate pour la mairie de New York est révélatrice, de la dérive à gauche du parti emmené par une minorité progressiste très agissante.
Les extrémistes très motivés aux primaires
Les élections aux Etats-Unis se déroulent toujours en deux temps : une élection primaire suivie d’une élection générale.
L’élection primaire sert à désigner le candidat de chaque parti, l’élection générale sert à départager les candidats désignés lors des primaires.
Lorsqu’un parti dispose de la majorité au sein de l’électorat, le vainqueur de la primaire est assuré d’être aussi le vainqueur de l’élection générale.
Typiquement les élections primaires attirent beaucoup moins d’électeurs que les élections générales.
Et typiquement ces électeurs sont plus motivés et plus extrémistes que ceux qui votent au scrutin général.
Ce sont deux caractéristiques que les radicaux ont récemment exploitées pour gagner en influence au sein du parti démocrate.
Il y a quelques années, en 2018, Alexandria Ocasio Cortez (« AOC » pour la presse américaine), elle aussi militante du DSA, avait utilisé cette stratégie pour se faire élire au Congrès.
Elle avait défié le démocrate sortant lors de la primaire et l’avait aisément emporté : 57% contre 43% dans le 14eme district de New York.
Moins de trente mille électeurs démocrates firent l’effort de participer à ce scrutin. Sur une population de sept cent cinquante mille personnes.
En clair avec quinze mille voix seulement sur deux cent dix mille inscrits, soit 7,5% des voix, elle avait obtenu l’imprimatur du parti démocrate garantissant sa victoire lors de l’élection générale de novembre.
A 36 ans, elle est devenue depuis l’une des figures de proue des Démocrates du Congrès et personnifie une nouvelle garde, jeune, enthousiaste, énergique et radicale.
M. Mamdani espère clairement lui emboiter le pas à New York.
Sa première victoire est survenue le 24 juin lorsqu’il a battu Andrew Cuomo dans la primaire démocrate.
Plus d’une dizaine de candidats étaient en lice et il a profité de l’émiettement du vote et de l’impopularité de Cuomo – personnellement accusé de harcèlement sexuel et dont le mandat de gouverneur a été entaché d’accusations de mauvais management – pour arriver en tête avec 44% des voix contre 36%.
Soit un peu plus de 450 000 votes sur 5,1 millions d’électeurs inscrits.
C’est à dire moins de 10% des électeurs.
Mais cela a suffi à le parachuter en tête et en faire la vedette inattendue du parti démocrate en 2025.
M. Cuomo a décidé de maintenir sa candidature sous l’étiquette « indépendant ».
Il traine dix points derrière M. Mamdani dans les sondages. Quant au Républicain Sliwa, il plafonna à 19%.
L’establishment du parti démocrate s’est récemment rangé derrière Mamdani. Kathy Hochul la gouverneur et Hakeem Jeffries, le premier Démocrate de la Chambre lui ont tous les deux accordé leur soutien officiel.
Un boulevard s’ouvre donc devant ce nouveau venu.
Radical chic
Zohran Mamdani est un enfant de la bourgeoisie intellectuelle progressiste de New York.
Son père, originaire d’une famille musulmane de Bombay, en Inde, est professeur à la prestigieuse université Columbia.
Sa mère, également Indienne, est une cinéaste reconnue.
Ses films ont été primés à Cannes et à Venise et elle a reçu deux Césars.
L’enseignement du père, et les films de la mère touchent aux mêmes sujets : l’identité, la culture et la race à l’âge des migrations de masse dans le monde post-colonial.
Les préoccupations politiques de Zohran Mandani se sont construites autour de ces mêmes thèmes.
Zohran est né à Kampala en Ouganda, où ses parents vivaient et travaillaient alors.
Après un détour par l’Afrique du Sud, ils ont emménagé à New York quand Zohran avait sept ans.
Après des études dans une école privée du Bronx, Zohran a obtenu un « B.A. » (Bachelor of Arts, l’équivalent d’une licence) en Etudes africaines du Bowdoin College, une université privée, très exclusive du Maine (les frais de scolarité sont de 72 ,000 $ par an).
Pendant ses études il fut président de l’association locale des « Etudiants pour la justice en Palestine », une organisation qui milite pour le droit au retour des réfugiés palestiniens et n’a jamais reconnu la légitimité de l’existence d’Israël.
Mamdani affirme encore aujourd’hui que « la question de la Palestine est au cœur de son engagement. »
Il se définit comme « antisioniste » mais se défend d’être « antisémite ».
Avec son diplôme en poche, en 2014, Mamdani devint activiste au service de causes progressistes.
Il travailla notamment pour une association d’aide aux locataires à bas revenu en les aidant à contrer les menaces d’expulsion.
Il s’essaya aussi à la musique Hip-Hop, sous le pseudonyme de « Young Cardamom ».
Il portait déjà une barbe courte, et de longues tuniques indiennes.
Son clip « Nani » (visionnable sur YouTube) est un hommage humoristique à sa grand-mère, à la cuisine indienne, aux « food-trucks » et à l’autorité parentale (pas très « démocrate-socialiste »).
« Cardamom » y joue le rôle d’un gosse de la rue, mais sa barbe, courte et bien taillé à la mode des Frères Musulmans, le rend peu crédible.
Dans « Kanda Chap Chap », clip tourné à Kampala, il distribue à la volée (chap chap) du pain dont il a lui-même pétri la pâte (kanda)) et se moque de ses études universitaires…
C’est un plus irrévérencieux, mais pas bien méchant.
Papa-maman ont peut-être pensé en découvrant le clip que les frais de scolarité à Bowdoin avaient été de l’argent mal investi…
Mais « Young Cardamom » n’a jamais eu de Grammy et Zohran Mamdani a abandonné la musique pour la politique.
Raison pour laquelle il a fini par se faire naturaliser Américain.
C’était en 2018, à l’âge de 27 ans.
En 2020 Mamdani s’est présenté pour un siège à l’Assemblée de l’Etat de New York sous l’étiquette des « Démocrates Socialistes Américains ».
Le DSA est un petit parti politique (moins de cent mille membres aux Etats-Unis) d’inspiration marxiste-léniniste qui rejette « l’oligarchie » au pouvoir aux Etats-Unis, au profit d’une société plus égalitariste, avec une couverture sociale gratuite et universelle, la nationalisation des services essentiels (transports, etc), et soutient le droit des immigrants et des personnes LGBTQ…
Lors de la primaire démocrate, Mamdani défia la sortante, une jeune avocate d’origine grecque Aravella Simotas et il l’emporta de moins de cinq cents vote, 8 410 contre 7 987.
Lors de l’élection générale en novembre, il n’eut aucun adversaire. La politique à New York c’est l’affaire du parti démocrate.
Ainsi huit mille suffrages ont suffi pour lancer sa carrière politique.
Ses compétences très incertaines
Mamdani n’a jamais eu de vrai métier.
Il ne sait rien faire, ce qui, en politique, est le gage inévitable d’une longue carrière.
Bernie Sanders non plus n’a jamais eu de métier et Alexandria Ocasio Cortez était serveuse dans un restaurant (un gagne-pain, pas un métier) quand elle s’est présentée au Congrès.
Aujourd’hui Mamdani vise un poste beaucoup plus exposé, sans avoir rien renié de ses idéaux marxistes.
Au contraire. Il a fait de son radicalisme sa distinction et sa force. Voici ses propositions phares pour la ville de New York :
– le gel des loyers ! Une mesure destinée à lutter contre le coût du logement dont on sait qu’elle entraine une chute de l‘offre et une pénurie de logements locatifs.
Pour y remédier il a promis de construire deux cent mille logements à loyers modérés sur dix ans, et d’octroyer ces contrats uniquement à des entreprises avec 100% d’ouvriers syndiqués.
– la gratuité des bus. Actuellement le ticket vaut 2,90 $, ou 7 $ pour les bus « express ». Au passage, Mamdani a promis qu’une fois gratuits, les bus iraient aussi plus vite ! Mais il n’a pas expliqué comment !
– la gratuité des crèches et des soins de santé pour les bébés de 6 semaines à 5 ans.
– l’arrêt du programme « élèves doués et talentueux » qui permet aux meilleurs jeunes écoliers de bénéficier d’une instruction supplémentaire, s’ils le souhaitent.
-la création d’au moins cinq « épiceries municipales » (une par quartier), gérées par la ville de New York, donc sans l’obligation d’être rentables, pour offrir des produits alimentaires à bas prix.
– Le doublement (ou presque) du salaire minimum pour le porter à 30 $ de l’heure, contre 16,50 $ actuellement.
– la création d’un « département de la sécurité commune » (Department of community safety) pour alléger la tache de la police municipale et faire gérer la petite criminalité, par des travailleurs sociaux, des médiateurs et autres spécialistes de la santé mentale, etc.
Pour rappel en 2020, Mamdani avait soutenu le mouvement « defund the police » visant à baisser voire supprimer les budgets des polices municipales.
Il a aussi appelé à la fin des prisons qui ne sont rien d’autre pour lui que les manifestations d’un « Etat carcéral » qu’il rejette.
– la création de centres d’accueils pour des jeunes LGBTQ ou en processus de « transition » de genre. Mamdani veut faire de NYC une ville sanctuaire pour les transgenres, comme d’autres villes américaines se sont déclarées sanctuaires pour les immigrants clandestins.
Tax the rich !
Pour financer ces programmes il propose une hausse de la taxe sur les sociétés de 8,85% à 11,5% et une surtaxe de 2% sur les revenus supérieurs à un million de dollars par an.
Lors d’un grand meeting, fin octobre, la foule n’a cessé de scander « tax the rich ».
Mamdani lui-même avoue « ne pas aimer les millionnaires »… Il aura pourtant besoin d’eux pour financer ses programmes.
Chacun sait que « taxer les riches » est une proposition démagogique qui plait toujours aux foules mais qui ne permet pas de boucler les budgets.
Il n’y a tout simplement pas assez de riches et ils ont toujours le loisir de déménager pour des cieux plus accueillants.
Quand on commence par taxer les riches, on finit toujours par taxer la classe moyenne. C’est là qu’il y a de l’argent…
Bref, le programme de Mamdani est une catastrophe en devenir pour New York.
Mais c’est un programme qui attire un électorat jeune, né après la fin de la guerre froide, venu de tous les horizons, et élevé à la propagande de gauche qui passe pour de l’enseignement dans les écoles publiques et domine dans les réseaux sociaux.
Cet électorat n’a jamais connu ni la difficulté, ni l’absence de liberté, ni les privations associées aux régimes socialistes dans l’histoire récente et ils sont prêts à tenter l’expérience avec Zohran…
Les contradictions ne les effraient pas.
Bien que prétendant parler au nom des masses laborieuses, M. Mandani n’en fait pas partie.
C’est un bourgeois et un intellectuel, qui a grandi dans un milieu privilégié.
Il s’identifie aux masses mais les masses ne s’identifient pas à lui.
D’ailleurs les quartiers les plus populaires de New York sont ceux où il a fait ses plus mauvais scores lors de la primaire.
Le ressentiment est au cœur de sa démarche.
Mamdani est un narcissique déraciné de naissance.
Il appartient à plusieurs mondes et ne se sent chez lui dans aucun.
Bien que né en Ouganda, il était Indien et, en Afrique, perçu comme un blanc ; et bien que blanc il est désormais perçu aux Etats-Unis comme un Indien, musulman de surcroit.
Identité qu’il revendique mais qui l’isole.
Il n’est chez lui nulle part et il a fini par développer une vision idéalisée de la culture du pays de départ, et un rejet des valeurs du pays d’accueil, alors que c’est ce pays qui lui a offert à la fois la sécurité et la possibilité de suivre la voix de son choix.
Et puis, il y a le sujet subsidiaire de la religion, de la vision du monde qu’elle engendre et de son incidence sur la société newyorkaise…
Mamdani est un musulman chiite duodécimain et sa religion est une composante majeure de sa personnalité.
Il croit au « Mahdi », à « l’imam caché », le douzième imam qui fera son retour à la fin des temps pour instaurer la justice d’Allah.
Son épouse Rama Duwaji est musulmane d’origine syrienne.
Lors de leur mariage ils ont organisé une cérémonie à Dubaï pour conclure un « nikah » c’est-à-dire un contrat de mariage selon les règles de la « sharia », la loi islamique.
Invité à plusieurs reprises durant la campagne à dénoncer cette « loi islamique », M. Mamdani a toujours esquivé la question.
Lorsqu’il parle de l’islam c’est pour dénoncer à demi-mots une islamophobie qu’il perçoit chez les Américains.
Il a évoqué une « tante » qui après les attaques du 11 septembre 2001 aurait eu « peur de prendre le métro avec un hijab parce qu’elle ne se sentait plus en sécurité ».
L’histoire semble être une affabulation.
Mamdani n’a jamais eu de tante à New York, mais son intention à travers un tel récit est claire : revendiquer le port de l’habit islamique et dénoncer l’islamophobie latente des Américains.
New York City compte environ huit cent mille musulmans, originaires du Proche Orient, d’Asie centrale et d’Asie du Sud-Est.
Ce sont souvent des immigrants récents, dont des étudiants, et par forcément des gens ayant la citoyenneté américaine, mais pour ceux qui l’ont, c’est un vote ethnico-religieux acquis à Mamdani.
Antisioniste, pas antisémite
Il n’y a pas que des musulmans à New York.
Il y a aussi plus d’un million de juifs. Et la question de la relation de cette communauté avec Mamdani, s’il l’emporte, est posée. Mamdani ne reconnaît pas la légitimité de l’Etat d’Israël, ni le droit des juifs à un foyer national sur la terre de leurs ancêtres. Mais il se défend d’être antisémite. La différence est subtile et ténue.
Comment rejeter le droit des juifs à disposer d’un foyer national où ils puissent être à l’abri des persécutions dont ils ont été victimes au cours des siècles passés, y compris au 20ème, tout en prétendant ne pas rejeter les juifs tout court ?
Mamdani a soutenu les slogans « la Palestine de la rivière à la mer », et « globaliser l’intifada ».
Le premier nie le droit d’Israël à exister, le second appelle à une lutte globale et violente contre l’Etat israélien.
Or depuis la guerre à Gaza, ces slogans ont pris une place qu’ils n’avaient pas jusqu’alors, dans un contexte marqué par une montée sans précédent de l’antisémitisme, notamment chez les jeunes et sur les campus universitaires.
Mandani a lui encouragé cet antisémitisme en accusant Israël de mener un « génocide » à Gaza, à l’encontre de la réalité des faits.
Au nom de sa religion, il s’est aussi affiché avec des imams radicaux, y compris certains ayant été lié à des attentats terroristes à New York.
Si beaucoup de juifs de New York ont une sensibilité démocrate, et partagent certaines positions progressistes, l’élection de Zohran Mamdani à la mairie, aurait des conséquences inévitables au sein, et peut-être à l’encontre, de cette communauté.
Cette victoire aurait aussi des conséquences sur le parti démocrate lui-même.
Après la défaite électorale de 2024, et la paralysie des instances actuelles, il y a une place à prendre à la tête du parti de l’âne, pour 2028 et pour après.
La jeune garde radicale est prête pour ce défi.
D’autant qu’elle a su greffer au crédo marxiste classique des considérations plus contemporaines sur le genre, les identités multiculturelles et les migrations.
L’idéologie dont se revendique Zohran Mamdani n’est pas que marxiste-leniniste.
C’est un cocktail de ressentiment tiers-mondiste, d’idéalisme néo-communiste et d’anti-américanisme, le tout baignant dans une totale ignorance des lois naturelles de l’économie.
C’est un cocktail détonnant qui pourrait rassembler une large faction du parti démocrate et représenter le futur de ce parti. Ou bien le mener à son éclatement.
Le score de Mamdani au soir du 4 novembre sera un premier enseignement sur la question.
Source : https://www.causeur.fr/zohran-mamdani
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