mercredi 1 octobre 2025

DROITE NATIONALISTE FRANÇAISE : RECONQUÊTE A OUVERT UNE BRÈCHE !

 TRIBUNE LIBRE !

Les pleurs du Rassemblement National

Je me trouvais à la maison de la presse du Guilvinec où je m’étais rendu pour acheter la revue éléments.

 En attendant de payer, j’ai écouté une vieille toupie couiner que Reconquête avait trahi le camp dit national en empêchant le RN d’accéder au deuxième tour dans une élection partielle. 

Il faut avoir le cœur solide pour supporter l’hypocrisie du Rassemblement national.

 Voilà un parti qui, depuis des années, rejette l’union des droites avec une obstination digne d’un couvent fermé à double tour, et qui s’étrangle aujourd’hui parce que Reconquête ose lui disputer un terrain électoral qu’il croyait réservé. 

L’élection partielle des Français de l’étranger, en Ibérie et en Méditerranée, a livré son verdict cruel : la candidate RN recule de six points, Reconquête progresse, et le second tour se joue sans la marinisme, promise à la défaite de toutes les manières.

 Le reste n’est que plainte et vitupération.

Cette réaction est une monnaie rendue à sa propre pièce.

 Car le RN a toujours préféré sa suffisance solitaire à la construction d’une majorité de droite. Il vit sur la rente d’un patronyme, gère son parti comme une petite entreprise familiale, expulse quiconque tente d’y introduire un souffle doctrinal nouveau. 

La politique s’y réduit à des joutes verbales dans les médias, comme si répéter ce que dit la télévision suffisait à fonder un destin national.

 Dans un pays qui s’effondre, Marine Le Pen se contente de singer l’air du temps, se rapprochant de la gauche par instinct de confort, et confiant les clefs à des hommes ternes comme Tanguy ou Chenu, pour qui la vision idéologique se limite à des ruminations gaulliennes et l’ambition à une gestion de carrière.

La purge orchestrée par Jean-Philippe Tanguy et ses affidés, au nom de prétextes fallacieux, contre Marion Maréchal et son micro parti, n’est pas un détail, elle illustre au contraire la logique profonde de ce parti : exclure systématiquement ceux qui pourraient incarner un projet plus vaste et nouer des alliances fécondes.

 En chassant les voix libérales ou identitaires, le RN s’est condamné à l’isolement. Il a choisi d’être seul, et il récolte le prix de cette solitude, dans une stratégie perdante qui ferme la porte à tout avenir.

Or, les électeurs sentent tout cela. Ils s’éloignent, doucement mais sûrement, vers ceux qui parlent encore le langage de la fermeté et de la fidélité.

 Reconquête, à sa manière, capitalise sur cette lassitude.

 Ses cinq pour cent ne sont pas anecdotiques : ils sont le signe d’une fissure grandissante dans la façade du monopole mariniste. 

Voilà pourquoi la réaction du RN sonne comme un caprice d’enfant gâté, qui ne supporte pas que ses jouets lui soient disputés.

Il y a dans ce spectacle quelque chose de pathétique, mais aussi d’inévitable. 

L’histoire punit toujours les formations politiques qui refusent d’écouter leur base, qui se replient sur elles-mêmes, et qui croient que l’échec répété deviendra un jour victoire par la seule force de l’habitude. 

Le RN ne parviendra jamais au pouvoir sans alliances, et encore moins sans vision. 

Il s’avance vers une catastrophe annoncée, et le plus ironique est que ses cris d’orfraie contre Reconquête révèlent au grand jour ce qu’il cherche à dissimuler : son impuissance, sa stagnation et son échec programmé.

On peut penser que Jordan Bardella, habile et lisse, survivra à cette décrépitude. Mais la maison qu’il héritera sera déjà fissurée. 

Reconquête, malgré ses fragilités, a ouvert une brèche. 

Et dans cette brèche, demain, pourrait passer tout ce qui reste d’énergie à la droite française.

Par Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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