

Le livre idéal pour voir la politique comme elle est !
Selon le dictionnaire ROBERT, le pamphlet est un « Texte court et violent attaquant les institutions, un personnage connu. »
Le pamphlet est une tribune, une diatribe ou encore une satire.
Nous vous proposons 73 pamphlets de Bernard Bruyneel qui se définit comme un Gaulois réfractaire d’où le titre de son livre.
C’est vraiment un cadeau à offrir aux amis !
Le prix du livre broché est de 19, 50 € à commander ICI sur amazon.fr
et le PDF est à recevoir par mail au prix de 7,50 € cliquez ICI
ET AUSSI |
Après des errements divers dans les années passées, le processus qui entraine inexorablement la Nouvelle Calédonie vers l’indépendance est en train d’aboutir.
Il s’est enclenché en 1998.
Cette année-là, M. Chirac et Jospin régnant, on décida d’avoir recours au référendum pour que, une fois pour toutes, les Néo-Calédoniens choisissent de rester Français ou pas.
Rien à redire au principe.
Quoi de plus démocratique ; en apparence.
Mais les dés étaient pipés dès le départ pour favoriser les indépendantistes.
Les Kanaks étant minoritaires dans l’île, on commença par éliminer une partie du corps électoral, qui, à coup presque sûr, répondrait non à l’indépendance : tous les Français majeurs, non nés sur le sol calédonien, ou n’y ayant pas 20 ans de domicile continu à la date du référendum ; soit 17% du corps électoral.
On ramène ainsi le fléau de la balance vers le centre.
En outre, on allait faire, non pas un, mais trois référendums.
Le principe était clair : on organiserait un premier référendum, en 2018, pour demander qui souhaitait accéder à l’indépendance.
Mais il pouvait être suivi de deux autres, si ses résultats ne convenaient pas au tiers des membres du congrès de Nouvelle-Calédonie (1), Autant dire que, compte tenu du nombre de Kanaks acquis à l’indépendance dans ce congrès, les résultats du premier référendum, s’ils étaient négatifs, entraineraient automatiquement la tenue d’un deuxième, puis si nécessaire d’un troisième référendum.
Et c’est ce qui s’est passé.
Comme les sondages avant ce troisième référendum, n’étaient toujours pas favorables à l’indépendance, les leaders kanaks ont annoncé qu’ils ne reconnaitraient pas les résultats issus des urnes, et ils ont encouragé leurs électeurs à boycotter le scrutin. Ils ont été entendus.
Ce qui explique le score « soviétique » du troisième référendum de 2021 ; 90% contre l’indépendance.
Etait-il illégitime pour autant ?
Evidemment notre chef suprême n’allait pas laisser passer ça, et, après une visite de quelques heures sur l’île en plein chaos en 2024 (2), il saisit ce prétexte pour « relancer le dialogue ».
Au diable l’entêtement de la majorité des habitants qui ne veulent pas de l’indépendance, et l’ont exprimé lors de trois référendums ; malgré l’amputation du corps électoral !
Ce « dialogue » vient d’accoucher du « projet d’accord sur l’avenir de la NC ».
Dès le début, on augure mal de la suite.
Les premiers mots sont « le pari de la confiance ».
On admet donc que c’est un coup de poker, et, quand on a en tête l’historique récent de ce territoire, on sent tout de suite que la confiance va être à sens unique.
Un accord a donc été signé par les loyalistes et les indépendantistes.
Les premiers sans doute parce qu’ils craignaient de tout perdre et espèrent ainsi jouer les prolongations d’abord, puis limiter les dégâts, les seconds parce qu’ils savent que cet accord les lance sur la voie de l’indépendance.
Bien sûr, les circonvolutions du texte disent tout et son contraire, à la « macronienne », et chacun y verra ce qu’il veut voir.
Il s’agit de la création d’un état calédonien, inscrit dans la Constitution dit-on ; comme si ça devait rassurer, alors qu’on connait le sort de la « Communauté Française » du général de Gaulle des années soixante, elle aussi inscrite dans la constitution.
Ce nouvel état aura son hymne, sa monnaie, son drapeau et sa devise, sa nationalité.
Il y aura un transfert de compétences entre la France et le gouvernement calédonien, L’État calédonien pourra faire « le choix souverain » de confier certaines compétences à l’État français, mais avec la possibilité de les récupérer.
Autrement dit c’est le nouvel état calédonien qui fera ce qu’il veut car il aura tous les attributs de la souveraineté.
Mais on lit aussi que les fonctions régaliennes resteront à Paris ; et puis non, certaines seront partagées, ou pas, c’est selon.
Et le bouquet !
L’île aura une représentation à l’international ; ce qui réjouira la majorité onusienne de dictateurs hostiles à la France, qui lui accorderont sans doute une voix indépendante au nom de la décolonisation.
Et on veut nous faire croire que l’île restera rattachée à la France !
On parle là d’un territoire, français depuis 1853 ; avant la Savoie et Nice.
Je ne reviendrai pas sur les intérêts stratégique et économique (le nickel) qu’il y a à conserver cette île.
Mais il y a aussi, surtout, la protection de nos ressortissants.
Si on est optimiste on peut se dire que la majorité actuelle, loyaliste, saura gérer l’île dans le giron national.
Mais cette majorité est faible.
Compte tenu du code électoral, de la probable fuite de familles loyalistes craignant l’avenir, et du différentiel nataliste en faveur des Kanaks, cette majorité va probablement s’inverser à court ou moyen terme.
Dans ce cas, toutes les opportunités offertes par ce texte vont irrésistiblement entrainer ce joyau du Pacifique, que nous avons fait, vers une indépendance incapable de résister aux appétits chinois, australien ou américain (3).
Il reste que ce projet doit entrainer une modification de la constitution.
Dans ce pays acharné à se détruire, la majorité requise peut être atteinte.
La gauche et les macronistes applaudissent ce texte, les LR sont partagés, et le RN s’est contenté jusqu’ici d’exprimer sa perplexité.
Seul Reconquête est ouvertement hostile : mais ce parti n’a aucun représentant.
Et attendons-nous alors à des mouvements sociaux dans nos autres territoires, dont une partie de la population, travaillée, par des courants étrangers hostiles, demandera à être traitée de la même façon.
Trois référendums c’était suffisant.
Pourquoi s’incliner devant les perdants ?
Allons-nous revivre l’exode des pieds-noirs ?
1 Composé de 54 membres élus
2 Emeutes déclenchée par les Kanaks, hostiles à l’élargissement du corps électoral.
3 Si nous sommes incapables du moindre instinct de survie, là comme ailleurs, finalement le moindre mal pour nos concitoyens serait d’avoir la protection australienne.
TRIBUNE LIBRE !
La chronique de Philippe Randa
L’arrivée en ce début d’été des premiers détenus à la prison de haute sécurité de Vendin-le-vieil a suscité un bel enthousiasme « à droite » de l’échiquier politique et un silence plus gêné « à gauche » de celui-ci, mais qui ne dit mot consent, n’est-ce pas.
Quelques avocats directement concernés par ces « clients » et quelques autres plus compatissants envers les délinquants qu’envers leurs victimes, ont sonné le tocsin de l’indignation, du retour aux heures présumées les plus sombres de notre histoire, etc., etc., et Me Philippe Ohayon a même déposé une plainte pour abus d’autorité contre le ministre de la Justice Gérald Darmanin devant la Cour de Justice de la République (CJR) !
Difficile d’interpeller nos compatriotes quand, en ces premiers jours de vacances, leur intérêt était de savoir où et comment ils allaient bien pouvoir oublier ce monde de brutes.
Gérald Darmanin serait donc un ministre qui tient ses promesses.
Ministre de la justice et ex-ministre de l’Intérieur, qui plus est.
On a peine à y croire et pourtant…
Pourtant, ça y est : le 24 juillet dernier, 12 nouveaux malfrats ont rejoint à Vendin-le-vieil les 7 premiers qui les y avaient précédés.
Nom de nom de scrongneugneu… et ce n’est qu’un début !
Qui douterait que les cellules ne continuent désormais à se remplir de tout le gratin du narco-trafic organisé ?
Celles de Vendin-le-vieil, tout comme celles de l’autre prison de haute sécurité de Condé-sur-Sarthe ?
Fort bien et quel honnête personne bouderait son plaisir à l’idée d’une telle perspective ?
Seuls des esprits tout aussi honnêtes, mais néanmoins plus chagrins, font remarquer le coût de telles prisons, estimés en mars dernier par Gérald Darmanin « entre 4 et 5 millions d’€ pour la prison de Vendin et sans doute le même montant pour la prison de Condé. »
Les bons comptes faisant parfois les désagréables constat, on ne manquera pas d’ajouter le cout mensuel d’un détenu ainsi « nourris, logés, blanchis » : à savoir en moyenne dans les 200 € selon un rapport parlementaire établi il y a 20 ans et ramené depuis (!) à seulement 105 € en moyenne par jour et par détenu.
Oui, mais dans un autre rapport de 2023 sur la surpopulation carcérale, ce chiffre, corrigé à 130 € par l’administation pénitentiaire pour des personnes en attente de leur procès ou qui purgent des peines courtes, double pour celles incarcérées dans des maisons centrales.
En cause : la sécurité, évidemment !
Selon Benjamin Monnery, enseignant-chercheur en économie à l’Université Paris Nanterre et fondateur de l’Observatoire des disparités dans la justice pénale, « chaque place à la construction coûte entre 300.000 et 400.000 € à la collectivité.
Un gros établissement un peu standard de 500 ou 600 places revient donc aux alentours de 200 millions d’€.
En construire des dizaines, ça devient vite très cher, d’autant plus qu’à ces coûts de construction, il faut ajouter le coût de fonctionnement.
Et donc, au total, un détenu, chaque année, coûte à la collectivité 50 000 €. »
Et encore ne parle-t-il là que des détenus « normaux », pas de ce que coûtent les 100 plus gros criminels « parmi les plus dangereux de France » qui pensionneront à Vendin-le-vieil et à Condé-sur-Sarthe.
On imagine aisément que leur « pension » mensuelle est forcément plus élevée : outre la sécurité renforcée, les salaires des personnels pénitentiaires sont probablement évalués en fonction des risques encourus autant que pour les dissuader de céder à de possibles offres de corruptions beaucoup plus importantes.
Les mêmes esprits chagrins ne manqueront pas alors de faire également remarquer que ces super-criminels ont assassinés, torturés ou ordonnés de torturer (peut-être nous expliquera-t-on que c’est moins grave et plus excusable) des êtres humains… mais leur existence est pour tous les abolitionnites de la peine de mort tellement sacrée que ceux-ci estiment sans doute en leur âme et conscience que cela vaut sans doute bien la peine que le vulgum pecus (les contribuables français) mette la main à la poche.
Et le plus profondément possible !
Tant pis alors si tous l’argent que « ces humains-là » coûtent ne va pas plutôt dans les hôpitaux qui, on le sait bien, ne manquent nullement de moyens et dont le personnel est si grassement payé.
Ces hôpitaux où les contribuables français – on doute que les « 100 plus gros criminels parmi les plus dangereux de France » en fassent partie – espèrent se faire soigner décemment… et parfois même sauver la vie.
Lire EuroLibertés cliquez ici
SUR FACEBOOK
La politique revue et corrigée par Ella Kelian, avec humour, lucidité et originalité.
☂︎ Quand Macron dénonçait le caractère sans intérêt et la complexité d’une potentielle suppression d’un jour férié….”
C’était en 2019 à l’Élysée !
2025 l’inutile devient nécessité, étonnant non ?
Bilan de l’opération Bayrou:
“ Hier dans les bruits de métros, bruits de bistrots, y compris dans les chics brasseries du 8ème arrondissement parisien, flotte un sentiment de ras-le-bol général en constatant l’échec cuisant mais plein de morgue des Mozart de la finance….
Ici et là, s’exprime un fort agacement d’entendre ceux qui ont vécu toute leur vie sur le dos du contribuable, exiger des citoyens, sans aucune honte, ni autocritique, d’énièmes et douloureux sacrifices pour soutenir un plan de relance stérile ”
C’est dans ce climat contrarié, que dans la file des caisses de Monoprix, sans que personne ne lui demande rien, une dame très BCBG s’exclame:
“ Y en a marre d’être harcelés pour rembourser leurs conneries, que les députés, sénateurs et ministres commencent d’abord par baisser leurs salaires, ils ne peuvent pas éternellement s’exclure de leurs propres politiques, ça suffit ! ”
Bayrou aura donc réussi l’exploit d’unir la France d’en haut et celle d’en bas dans la bronca, pourquoi lui plus qu’un autre ?
Sans doute parce qu’ayant prôné la moralisation de la vie publique, incluant de fait une notion d’exemplarité, les français attendent donc de lui, plus que d’un autre, qu’il montre l’exemple en appliquant d’abord aux siens ce qu’il exige des autres….
Le gouvernement devrait être attentif à cette colère générale, les révoltes populaires ne sont pas tant portées par le seul peuple, elles sont aussi et toujours, financièrement soutenues par une bourgeoisie arriviste, ou décliniste se refusant de se voir spolier de ses moyens, le peuple finissant d’ailleurs comme l’idiot utile de cette affaire, ainsi tant que l’on s’attaque aux seuls pauvres tout se passe bien, l’indifférence est la norme, mais dès que l’on prend l’argent là où il est, c’est autre chose, et c’est là que les têtes royales finissent par rouler au fond d’un panier….
Bayrou le sait très bien, ce pourquoi il refuse d’instaurer la taxe Zucman, néanmoins en allant secouer le cocotier des retraités plus aisés que la moyenne des français, il vient de soulever une fronde pas inintéressante à observer…..
La happy-end de l’histoire serait que pour une fois, un gouvernement prenne aux riches pour donner aux pauvres, mais comme la France n’est pas la forêt de Sherwood, aucun risque que cela n’arrive…..
Bayrou a choisi d’élargir artificiellement le spectre du mécontentement, tout ceci n’est que saupoudrage, en faisant hurler le retraité plus privilégié que la moyenne, il fait oublier qu’il ne s’attaquera jamais à la minorité dominante qui seule a les moyens de soutenir l’effort demandé, mais surtout, il joue sur les passions tristes, se disant que si le plus démuni entend plus riche que lui chouiner ou couiner, c’est que la purge est certainement équitable, et c’est un petit plaisir qui devrait aider à faire passer la pilule de l’incurie…
En réalité nous sommes dans une séquence bien plus politique qu’économique, Bayrou dessine bien plus les prochaines échéances électorales, qu’il ne prend en main l’urgence économique…
Ce qui est pourtant une erreur stratégique, car celui qui se rêve un grand destin politique, ne sera exaucé que lorsqu’il sera celui qui aura redonné de la dignité à la France d’en bas, en la réconciliant avec la France d’en haut, et inversement, parce qu’il aura compris qu’elles sont les deux faces indissociables d’une même pièce, nommée Nation, et que pour obtenir prospérité, il ne s’agit pas de gouverner la France en jouant à pile ou face, au détriment de l’une ou de l’autre….
Il est temps de cesser d’insulter les français en prétendant vouloir les réconcilier avec la valeur travail, il faut que les politiques se réconcilient avec la valeur humaine, ils comprendront alors comment faire tourner en synergie les deux faces de la pièce, c’est le déséquilibre entre elles, qui crée la chute de la Nation…..
Et rien d’autre, à partir de la chacun pourra consentir à des efforts, sauf qu’ils ne seront plus nécessaires !
La roue de l’infortune !
Quel suspense…..
Se pose immédiatement la question de la suppression de deux jours fériés, inutile et misérable proposition politique, dont le seul effet attendu pourrait être celui d’un chiffon rouge, en espérant créer une réaction épidermique, qui évidemment ne s’est pas faite attendre….
Insignifiante en matière de gain économique, mais véritable attaque
aux symboles, qui pourrait donc se transformer en mesure symbolique
abandonnée, une concession bulshitt aux opposants politiques pour éviter
la censure..
Bayrou en est tout à fait capable !
Par Ella Kelian
L’extrême gauche n’a pas beaucoup de cordes à son arc.
On peut dire qu’elle a figé les principaux numéros de son petit spectacle entre 1793 et 1917.
Depuis la révolution d’Octobre, seules les modalités de sa haine ont changé.
Juges injustes, journalistes menteurs, exécutions publiques (qu’elles soient symboliques ou physiques).
On est en 2025 et c’est toujours un petit peu pareil.
Les cibles, elles non plus, n’ont pas changé : tout ce qui a un rapport, même lointain, avec la beauté, la grandeur, l’Histoire ou la transmission doit être éradiqué par tous les moyens.
On se souvient du livre foutraque et à charge qu’avait rédigé un quarteron de professeurs en goguette, au sujet du Puy du Fou.
À ce sujet — [Justice] Rocher Mistral, le Puy du Fou provençal, menacé
Dernière occurrence de ce déchaînement de médiocrité : la ténébreuse affaire du Rocher Mistral.
Ce petit coin de Provence, accroché à un rocher, a été racheté, il y a quelques années, par un jeune homme, Vianney d’Alançon, qui a mis toute son énergie et toutes ses économies dans la double réhabilitation du patrimoine architectural et de l’histoire de la Provence, et de la France en général.
Si vous n’avez pas encore visité ce parc, courez-y : c’est remarquable, réjouissant, destiné à toute la famille et d’une beauté à couper le souffle.
Il n’en fallait pas plus pour susciter la réaction d’une députée écologiste du Val-de-Marne, une certaine Sophie Taillé-Polian, qui s’est rendue dans les Bouches-du-Rhône la semaine dernière afin d’y tenir une conférence pour dire tout le mal qu’elle pensait de ce parc de loisirs à vocation historique.
Depuis 2019, depuis que M. d’Alançon a racheté puis rebâti cette ruine sublime qui appartint au célèbre roi René, les plaintes s »accumulent de la part des « assoces » d’ultra-gauche, souvent sous des prétextes écologiques.
Toutes les directions régionales les plus diverses, avec votre argent, ont emboîté le pas.
Tous les permis de construire demandés par le Rocher Mistral ont été refusés, toutes les plaintes qu’il a déposées sont restées lettre morte.
Lors de la réunion du 17 juillet, tout y est passé pour essayer de déglinguer le Rocher Mistral : sa prétendue indifférence à la législation, la supposée complicité dont il bénéficierait de la part de l’État (alors que, bon, quand on regarde…), jusqu’à ce qu’on en vienne au cœur du sujet.
Et le cœur du sujet, c’est l’idéologie.
Écoutons la députée : « Puisque des milliers d’élèves visitent chaque année le parc, je poserai la question de son intérêt pédagogique à la ministre de l’Éducation.
Peut-être qu’il y en a un, après tout… »
Mais quand on lui demande si elle veut que le parc ferme, elle répond par la négative.
Ce qu’elle veut, c’est « un projet adapté au territoire et à ses habitants ».
En langage socialiste : s’accaparer le Rocher Mistral pour en faire, par exemple, un lieu solidaire, un musée LGBT ou une rétrospective des méfaits de la colonisation.
Les coucous sont à l’œuvre.
Chaque année, malgré toute cette méchanceté, cette haine et ce combat d’usure administratif, le Rocher Mistral accueille 150.000 visiteurs.
C’est cela, que le peuple préfère : l’histoire de son pays, la beauté, la grandeur, l’amour de ce que l’on a été et la volonté de le transmettre aux enfants qui viendront après nous.
Désolé pour les gauchistes.
Quand ils auront compris, feront-ils taire, dans le fond de leur cœur, leur haine de sans-culotte ?
On peut toujours rêver…
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier :
Boulevard Voltaire
TRIBUNE LIBRE !
par Michel Geoffroy |
Les institutions nous font vivre dans un univers de fiction, comme si nous étions encore dans la France des années 1970.
Comme on fait défiler nos soldats le 14 juillet pour faire croire que
nous avons encore une armée à même de garantir notre indépendance, alors
que nous nous soumettons à l’OTAN, qui veut nous engager dans des
conflits qui ne sont pas les nôtres.
Comme on n’a de cesse d’invoquer une République dont on a trahi toutes les valeurs fondatrices.
Ceux qui sont « au pouvoir » nous font croire qu’ils prennent des
décisions, alors que la réalité du pouvoir a fui les palais nationaux.
Car aujourd’hui, les vrais décideurs résident à Bruxelles, à Francfort, à Berlin, à Washington, dans les prétoires, dans les salles de rédaction, dans les lobbys et dans les organes dirigeants des grandes entreprises mondialisées. Pas à Paris.
Comme l’URSS, la France ne peut pas être réformée de l’intérieur
La monnaie ? De la compétence de la BCE. La politique commerciale ? De la compétence de la Commission européenne. L’immigration ? C’est l’affaire des juges. Les frontières ?
Ce ne sont plus que des passoires.
La défense ? C’est l’OTAN qui décide.
L’économie et la finance ? Elles sont dérégulées. Et tout à l’avenant.
Pendant que nos parlementaires font mine de voter les lois, alors que
pour l’essentiel ils transcrivent des directives de l’UE et qu’ils ne
peuvent voter que ce que le Conseil constitutionnel et les juges,
inamovibles et irresponsables politiquement, autorisent.
Les prétendus « pouvoirs publics » n’ont plus de pouvoir.
En réalité, ceux qui sont « au pouvoir » ne peuvent plus agir qu’à la marge : ils ne peuvent qu’aller dans le sens des orientations et de l’idéologie de l’UE. Ils peuvent accélérer (comme on le voit, par exemple, en matière « sociétale ») ou freiner (beaucoup plus rarement), mais pas changer de direction.
Sinon, ils seraient chassés du pouvoir et de ses avantages.
C’est pourquoi également nos gouvernants sont devenus des perroquets
communicants : de vrais moulins à paroles, tel Emmanuel Macron
soliloquant pendant des heures lors du prétendu Grand Débat national de
2019, pour faire oublier qu’ils ne sont plus en mesure de faire quoi que
ce soit de positif.
C’est pourquoi aussi les présidences deviennent des « quinquennats pour
rien » : des quinquennats où il ne se produit rien de bon pour les
Français.
Mais ceux qui sont « dans l’opposition », hélas, trompent aussi : en faisant croire qu’une fois élus, ils feront entrer leurs belles promesses dans la réalité.
Alors qu’à leur tour, ils subiront le même carcan idéologique et institutionnel de l’UE.
Car, pour réaliser leurs programmes, il faudrait renverser la table, ce
qu’ils ne semblent pas prêts à faire en réalité.
Et s’ils promettaient de le faire, tout le Système se liguerait pour empêcher leur élection, comme on vient de le voir encore récemment en Roumanie.
On a caché au peuple français que les transferts de souveraineté accomplis au profit de l’UE, imposés le plus souvent à la population par divers subterfuges comme le Traité de Lisbonne, ne nous rendaient pas « plus forts », comme le disait la propagande, mais qu’ils vidaient progressivement de son sens la politique dans les pays de la zone euro.
C’est cela aussi, le Grand Secret.
Et le projet de supprimer le droit de veto des États, porté par les
européistes, détruirait complètement les fondements de toute
souveraineté politique nationale, donc de toute démocratie.
Tel est bien sûr « l’agenda » – comme ils disent – des artisans de cette
« construction européenne » qui veut mettre fin au politique et donc à
la souveraineté des peuples, pour imposer leur domination sans limite.
Au nom de la vieille utopie de la rationalité et de l’administration des choses.
Aujourd’hui, nos gouvernants ne sont plus que les satrapes d’un Système opaque, car il n’a même pas la qualité ni la présence d’une fédération ni d’un empire.
On nous cache que nos gouvernants non seulement n’ont plus la volonté,
mais surtout plus la capacité de faire ce que veut la population.
Ni d’assurer sa prospérité et sa continuité.
Ni de la protéger. Comme l’écrit significativement l’ancien commissaire divisionnaire Maurice Signolet dans son dernier essai : La police ne peut plus rien pour vous.
Mais ce constat s’applique de nos jours à presque tous les domaines de l’action publique.
Nos satrapes ne sont là que pour assurer un certain ordre, pour empêcher toute révolte de la population et toute remise en cause de l’agenda mondialiste « européen ».
Pour « taper sur les Français » qui manifestent, comme Emmanuel Macron le fit lors du mouvement des Gilets Jaunes ou lors des rassemblements contre la politique covidienne, contre la réforme des retraites ou contre la délinquance d’origine étrangère.
Car le chaos ne gêne pas les satrapes s’il permet de sidérer encore plus
la population, pour mieux la soumettre.
C’est pourquoi cet ordre prend la forme d’une anarcho-tyrannie de plus en plus insupportable.
Mais bonne nouvelle : il devient de plus en plus difficile de préserver ce Grand Secret.
Tout le monde voit désormais, en effet, les résultats de l’impuissance verbeuse de nos gouvernants : les usines qui ferment, la délinquance qui progresse, les services publics qui ne fonctionnent plus, l’immigration qui ne s’arrête pas, les dettes et les impôts qui augmentent, l’islamisation qui avance, les risques de guerre qui se multiplient…
De plus en plus de Français voient que le roi est nu et qu’il ne dispose finalement que d’un pouvoir de nuisance.
D’où l’image de plus en
plus catastrophique de ces « dirigeants » qui ne dirigent rien.
Et comme ce pouvoir n’est fort qu’avec les faibles, il est donc temps de montrer sa force.
C’est pourquoi prendre le pouvoir pour redonner du pouvoir au pouvoir redevient progressivement une idée populaire et neuve en France.
Par Michel Geoffroy
29/07/2025