jeudi 1 mai 2025

LA GAUCHE EN CROISADE CONTRE L' HÉRITAGE CHRÉTIEN DE LA FRANCE !

 



 REVUE DE PRESSE !

Statues, crèches, jours fériés : la gauche en croisade contre l’héritage chrétien de la France

Pour une certaine gauche, la France doit faire le ménage dans sa mémoire chrétienne.

 Crèches proscrites, fêtes déplacées, statues déboulonnées… 

Mais à force d’effacer ses racines, c’est la solidité même de l’édifice national qui vacille.

Jules Torres
À l’occasion de la mort du pape François, Alexis Corbière et Antoine Léaument ont prouvé leur ignorance du passé chrétien de la France.
À l’occasion de la mort du pape François, Alexis Corbière et Antoine Léaument ont prouvé leur ignorance du passé chrétien de la France. ACABA / © BLONDET ELIOT
 

C’était un matin calme aux Sables-d’Olonne. Le ciel était pur, la mer étale. 

Et la statue de saint Michel, bras levé, dominait la place comme elle le faisait depuis des années. 

Jusqu’à ce qu’une association de gauche et la justice en décident autrement. Trop visible. Trop enracinée. Trop catholique. 

Depuis quelque temps, une partie de la gauche française a décidé de livrer bataille contre l’héritage chrétien du pays. 

Pas seulement contre l’Église, non. Contre tout ce que le catholicisme a irrigué : fêtes, paysages, symboles, mémoire. L’objectif ? Faire table rase. 

Comme si le passé chrétien de la France n’était qu’un résidu d’Ancien Régime, une excroissance archaïque à faire disparaître sous le bulldozer progressiste.

 

Haro sur les jours fériés

Premier front : les jours fériés.

 Antoine Léaument, député insoumis, s’interroge doctement : pourquoi Noël, l’Ascension ou la Toussaint dans une République laïque ?

 Il propose de les remplacer par des célébrations « plus inclusives », par exemple la Commune de Paris. 

Une fête pour honorer les canons de la rue Haxo. Tant qu’à faire, pourquoi ne pas élargir le calendrier ? Le 10 août pour la prise des Tuileries, le 21 janvier pour saluer l’égalité par la guillotine, et, soyons audacieux, le 2 septembre pour commémorer les massacres de 1792 ?

 On fêterait les abbés égorgés à la prison des Carmes, les têtes promenées sur des piques et les vertus de la justice populaire à l’ancienne.

 Des fêtes sanglantes plutôt que lumineuses. 

Mais toujours, bien sûr, au nom du progrès.

 

Deuxième front : les statues. 

Bien avant Les Sables-d’Olonne, à Ploërmel, la croix surplombant Jean-Paul II a été retirée sur décision du Conseil d’État.

 Trop ostensible, trop chrétienne. En creux : trop française. 

L’artiste Zourab Tsereteli, auteur de la sculpture, n’a pas protesté.  Il venait du bloc soviétique. 

Il connaît cette vieille habitude d’effacer les signes pour éduquer les consciences. 

Même offensive plus tard à Beaucaire, où ce sont les crèches installées dans les mairies qui sont devenues le nouveau champ de bataille.

 À chaque fois, la même logique inquisitoriale : traquer l’image, purifier l’espace public, extirper le signe, comme si la France était un territoire à décontaminer de toute mémoire spirituelle. 

Peu importe que les habitants s’y reconnaissent : c’est le dogme qui commande.

Les « racines chrétiennes » de la France sont désormais taboues

 

Troisième front : les mots. 

L’héritage chrétien ne se démolit pas seulement à coups de marteau, il se dissout dans les discours. 

Désormais, les « racines chrétiennes » de la France sont taboues. 

Le mot embarrasse, le sujet gêne. Et dans l’espace politique, peu nombreux sont ceux qui osent encore les revendiquer sans aussitôt s’excuser. En Italie, Giorgia Meloni les proclame. 

En Espagne, la Constitution de 1978 reconnaît explicitement le rôle de l’Église catholique dans l’histoire nationale. En France, c’est le silence ou la dénégation.

 Une fo

rme de honte culturelle s’est installée.

 La République ? Fille des Lumières, pas de Saint Louis. La laïcité ? Mur de séparation, pas pont de dialogue. 

On parle volontiers de « valeurs » – jamais de « racines ».

 

Le présent trahit le passé

Quatrième front : les hommages. Il ne suffit plus d’ignorer les racines, il faut s’insurger contre les marques de respect.

 Lors de la mort du pape François, Alexis Corbière a jugé insupportable que l’exécutif décide de mettre en berne les drapeaux

« Laïcité à géométrie variable », a-t-il tweeté, oubliant que le pape n’est pas seulement une autorité spirituelle pour 1,4 milliard de catholiques.

 Il est aussi un chef d’État, une figure diplomatique majeure, souvent en première ligne des conflits et des appels à la paix

. La France, en 2005, avait d’ailleurs abaissé ses drapeaux à la mort de Jean-Paul II.

 

Mais aujourd’hui, même le simple geste de respect devient suspect, comme si rendre hommage au pape revenait à plier genou devant l’Inquisition. 

À chaque occasion, ce sont les mêmes indignations pavloviennes : l’hommage au passé devient trahison du présent. L’histoire, un crime de pensée.

 Il ne faudrait surtout pas rappeler que la France, dans ses heures solennelles, a longtemps parlé latin et sonné les cloches.

 

Cette gauche, héritière de Combes plus que de Jaurès, confond neutralité et amnésie. 

Elle croit qu’en gommant les symboles, on guérira les blessures. 

Que l’on pourra réécrire l’histoire dans un manuel sans croix ni cathédrales. 

Il ne restera que les luttes sociales, les jacqueries et des icônes de cire : Robespierre, Marx, Rosa Luxemburg. 

Un panthéon de remplacement. 

Mais qu’elle le veuille ou non, la France s’est bâtie autour de ses clochers. 

De Clovis à de Gaulle, les siècles ont empilé les signes d’une identité façonnée par le christianisme. C’est un fait.

 Ce n’est pas un dogme. Il n’y a pas à être croyant pour l’admettre. 

Il suffit de regarder les noms des communes, les jours de la semaine, les chefs-d’œuvre du patrimoine. Notre-Dame ne vient pas d’un article de loi, mais de douze siècles de foi, d’art et de génie chrétiens.

Les déconstructeurs veulent rayer de la carte ce que la France a de plus enraciné. Car l’Église n’a pas seulement bâti des cathédrales : elle a pensé, inspiré, organisé ce que l’État républicain a ensuite absorbé. L’hôpital pour les pauvres ? 

Une idée chrétienne. L’école pour tous ? Chrétienne encore. La charité, la fraternité, la dignité ? 

Des idéaux chrétiens avant d’être républicains.

Cette gauche ne conteste plus l’autorité de l’Église, elle veut effacer son empreinte. Elle ne discute pas : elle déprogramme. 

Rayer la trace, blanchir la mémoire, neutraliser la filiation. 

Comme si la nation pouvait naître d’une idéologie sans mémoire. 

À force d’effacer les cloches, ils finiront par ne plus entendre l’heure qu’il est.

 
Source et Publication :     https://www.lejdd.fr/Societe




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