En
juillet 2017, le général de Villiers démissionnait de son poste de chef
d’état-major des armées en raison d’un désaccord budgétaire avec le
président de la République. Sept ans plus tard, ce même président se
pose en champion d’un réarmement de la France, allant jusqu’à envisager
de solliciter l’épargne des Français. Ce volontarisme militaire, tardif
et opportuniste, survient alors que le pays est fracturé et que son
Europe bruxelloise a largement perdu la main sur le dossier ukrainien,
au profit des États-Unis de Donald Trump. Dans un bel unisson, son
ministre des Armées et l’opposition socialo-écologiste de gauche ont
surenchéri sur la « menace russe ». Une menace que l’ancien ministre des
Affaires étrangères, Hervé Morin, a tenu à relativiser, rappelant que
la Russie n’a conquis, en trois ans, pas même 20 % du territoire
ukrainien.
Ce qu’Emmanuel Macron semble ignorer, c’est la force morale du pays. Quand bien même la France devrait affronter une guerre, elle en serait
dépourvue. Le général Marcel Bigeard l’évoquait déjà devant l’Assemblée
nationale en 1986, citant l’exemple des « petits Vietnamiens » qui ont
successivement vaincu la France puis les États-Unis. Les sacrifices
consentis par les Russes et les Ukrainiens – des peuples bien plus rudes
que nous ne le sommes aujourd’hui – seraient probablement inconcevables
en France ou dans d’autres pays occidentaux.
La France a tout intérêt à se préparer à évoluer dans un environnement
mondial hostile. La volonté nouvelle du président de réarmer le pays
représente en cela une opportunité à saisir. Reste à savoir qui sera
armé : Paris ou Bruxelles ? Le président est versatile. Il s’adapte aux crises du moment pour
assurer sa survie politique, quitte à sombrer dans le paradoxe. Alors
qu’il adopte une posture timorée face à l’Algérie de Tebboune, il bombe
désormais le torse face à la Russie de Poutine. Une chose est certaine :
si la France, puissance à laquelle aspire encore une partie des
Français, doit renaître, ce devra être sans lui.
Par Olivier Frèrejacques
Président de Liberté politique
TWITTER Emmanuel #Macron joue au chef de guerre avec ses rodomontades contre la #Russie. Ridicule, inutile, dangereux. La diplomatie ne se mène pas à coups de petites phrases pour flatter l’#OTAN et #Bruxelles. La #France mérite mieux que cette surenchère irresponsable. Emmanuel Macron et le système politico-médiatique qui l’entoure ont un modus operandi bien rodé : terroriser les Français pour mieux les manipuler. Hier, c’était le Covid, avec des discours hystériques qui ont justifié des mesures liberticides absurdes. Puis est venu le réchauffement climatique, utilisé comme un prétexte pour imposer des taxes et des restrictions sans fondement.` Aujourd’hui, c’est la Russie : un péril monté en épingle pour justifier l’alarmisme et la soumission. Mais regardons les faits : où est l’invasion russe de l’Europe qu’on nous promet ? Où sont les preuves de cette guerre imminente qui justifierait que la France se précipite dans un conflit qui n’est pas le sien ? Encore une fois, il ne s’agit pas d’informer, mais de conditionner, d’angoisser, de sidérer. Et ça marche ! Malheureusement, cela fonctionne surtout sur les plus crédules, notamment la génération des boomers, ce bastion électoral du macronisme et du centrisme mou, toujours prête à gober la propagande servie par les éditorialistes du Système. Ce petit théâtre de la peur n’a qu’un but : détourner l’attention des vrais problèmes. La France s’appauvrit, s’effondre, perd sa souveraineté, est grand-remplacée, pendant que Macron amuse la galerie avec ses discours inquiétants. Il est temps de dire stop. Il est plus que temps de se débarrasser de cette clique nuisible qui ment aux Français, qui les infantilise et qui affaiblit notre pays. Assez de manipulations, assez de soumission ! Retrouvons une France forte et libre.
Thomas Joly - Président du Parti de la France 
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