Votre point d'information sur l'immigration et la démographie
- Paris Match : un après-midi à l'assemblée avec l'OID
- Chiffres de la natalité : le bouleversement du paysage démographique de la France (tribune dans Le Figaro)
- Le GIEC de l'immigration se retrouve à Washington D.C. pour traiter la question du droit d'asile
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Années 2024 : tous nos voeux en cette nouvelle année !
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L'année
2023 a été fondamentale pour l'OID, qui se voit aujourd'hui représentée
à plein temps par Nicolas Pouvreau-Monti, co-fondateur et maintenant
directeur. Vous nous avez accompagné au long de cette année charnière,
et nos succès dans le débat public sont avant tout ceux de notre
lectorat.
L'équipe de l'OID vous souhaite donc une merveilleuse année 2024. Nous
tâcherons de vous informer avec la même rigueur que l'an passé, et nous
sommes impatients de pouvoir faire connaître nos analyses dans vos
journaux et émissions de prédilection - tout en poursuivant notre
travail d'éclairage auprès des décideurs.
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Un après-midi à l'Assemblée Nationale : rencontre entre l'OID et Paris Match !
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Au
lendemain de l'adoption de la motion de rejet du projet de loi
immigration et une semaine avant l'adoption du texte modifié par le
Parlement, les journalistes de Paris Match Lou Fritel et Eric Hadj sont venus à la rencontre de l'OID, dans les jardins de l'Assemblée Nationale.
Cette rencontre a donné lieu à la rédaction d'un article, paru dans le Paris Match du 4 janvier, revenant sur le parcours de l'OID et ses activités.
Présents pour la rencontre, deux cofondateurs sur les six que comptent
l'OID : le directeur, Nicolas Pouvreau-Monti et Maxime Hemery. Des
éminents membres de notre Conseil d'Orientation avaient également fait
le déplacement : Thibault de Montbrial, Michel Auboin et Gérard-François
Dumont.
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« Du haut de ses trois ans d'existence, l'OID a doucement creusé son sillon dans le Landerneau politique. Une percée illustrée lors du des débats autour du projet de loi
litigieux. De l'augmentation du solde migratoire sous Emmanuel Macron -
plus de 1,6 million de nouveaux titres de séjours accordés depuis 2017 -
aux conséquences de l'accord franco-algérien de 1968 en passant par
l'hypothèse d'une suppression de l'aide médicale de l'Etat, les
observations et les chiffres étaient en premier lieu posés par
l'institut dans ses notes et ses lettres d'information avant d'être
allègrement repris par les élus dans leurs travaux parlementaires des
mois passés.»
« La force de l'OID ? Le croisement d'informations publiques, celles de l'Insee, du ministère de l'Intérieur, d'Eurostat, permettant d'amorcer un début de projection démographique sans idéologie, comme le revendiquent du moins ses fondateurs. »
« "L'Observatoire n'invente rien, il met en avant des données
qui existent déjà mais sont très souvent mal lues et fait preuve de
pédagogie", s'enchante le directeur général de l'Office français de
l'immigration et de l'intégration, Didier Leschi, qui s'intéresse à ses travaux, "comme il regarde ceux de l'Insee".»
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Chiffres de la natalité: le bouleversement du paysage démographique de la France
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Si
la crise de la natalité s’observe partout en Europe, la France se
caractérise par des taux de fécondité très différents selon l’origine
migratoire des populations, explique dans le Figaro le nouveau directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, Nicolas Pouvreau-Monti.
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- Baisse générale des naissances : les données de
l'Insee signalent une baisse de 6,6% du nombre de naissances de 2023 par
rapport à 2022, confirmant une tendance à la baisse, déjà observée en
2022 avec un niveau historiquement bas
- Déclin des naissances « natives » :
le nombre annuel de naissances issues de deux parents nés en France
enregistre un déclin de 22% depuis l'an 2000, selon l'Insee.
- Une natalité à deux vitesses selon l'origine : les tendances
démographiques divergent en fonction de l'origine migratoire. Alors que
la natalité des natifs diminue, les naissances issues au moins d'un
parent né en dehors de l'Union européenne augmentent significativement
(+40% depuis l'an 2000), à considérer dans un contexte d'augmentation
des flux migratoires vers la France depuis la fin des années 1990 - avec
une croissance de 153% des premiers titres de séjour accordés entre
1999 et 2022.
- Une surnatalité de certaines populations immigrées : diverses études,
dont celle de l'Ined en 2019, révèlent des taux de fécondité plus
élevés chez les femmes immigrées, notamment celles originaires
d'Algérie, de Tunisie, du Maroc et de Turquie, y compris par rapport à
leur pays d'origine.
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Accédez directement à la tribune de l’OID pour Le Figaro :
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Le GIEC de l'immigration se retrouve à Washington D.C. pour traiter la question du droit d'asile.
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L'International Network for Immigration Research,
idée originale de l'OID d'un groupement des associations et
laboratoires d'idées agissant dans l'esprit d'un réalisme migratoire et
démographique, rassemblant des instituts américains, hongrois,
israéliens et depuis peu britanniques, s'est réuni à l'invitation du Center for Immigration Studies de Washington D.C. en ce début du mois de janvier pour évoquer la question du droit d'asile.
Si l'immigration, dans sa réalité démographique comme dans son
traitement en tant qu'objet de politique publique, connaît des
différences majeures selon les pays concernés, nombreux subsistent les
enjeux communs aux pays occidentaux.
L'asile est l'une de ces thématiques communes, avec une
accélération du phénomène relevée par la totalité de nos homologues
internationaux.
Le voyage aura été l'occasion pour notre directeur de conserver et
renforcer nos liens avec l'important écosystème de chercheurs et de
laboratoires d'idées, notamment les références que sont le Hudson
Institute et la Heritage Foundation.
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Afin de mieux comprendre l'intérêt de ce GIEC de l'immigration (en référence au Groupement intergouvememental d'experts sur l'évolution du climat),
il convient de retourner aux chiffres des entrées annuelles d'immigrés
et de premières demandes d'asile chez nos voisins européens, qui
connaissent souvent une croissance similaire voire supérieure à celle de
notre pays.
Pays-Bas :
- Les entrées annuelles d'immigrés ont augmenté de 68% entre 2010 et 2021.
- Le nombre annuel de premières demandes d'asile a augmenté de 267% entre 2012 et 2022.
Italie :
- Les entrées annuelles d'immigrés ont baissé de 31% entre 2010 et 2021.
- Le nombre annuel de premières demandes d'asile a augmenté de 350% entre 2012 et 2022.
Espagne :
- Le nombre d'entrées annuelles d'immigrés a augmenté de 47% entre 2010 et 2021/
- Le nombre annuel de premières demandes d'asile a augmenté de 4 842% entre 2012 et 2022, soit une multiplication par près de 50.
Suède :
- Les entrées annuelles d'immigrés ont baissé de 8% en 2021 par rapport à
2010, mais faisant suite à une période de pic durant les années 2010
que la société suédoise peine toujours à absorber : les entrées annuelles d'immigrés avaient augmenté de 69% entre 2011 et 2016
- Le nombre annuel de premières demandes d'asile a augmenté de 426% entre 2011 et 2015
(crise des migrants) avant de revenir à des niveaux beaucoup plus
faibles du fait d'une politique désincitative : il y a moitié moins de
demandes d'asile en 2022 qu'en 2011 (année pré-crise)
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