REVUE DE PRESSE !
Rennes. Fusillade et coups de couteau quartier Villejean
C’est une fin d’année en fanfare à Rennes chez les voyous !
Sous le feu des projecteurs tout au long de l’année 2024 en raison de l’explosion de la criminalité, la capitale de l’Ille-et-Vilaine termine le mois de décembre dans le même climat d’insécurité.
Dimanche 29 décembre au soir, plusieurs coups de feu ont retenti dans le quartier « sensible » de Villejean, entre la rue du Bourbonnais et la dalle Kennedy, un lieu tristement réputé pour le trafic de drogue qui y règne.
Au cours de la même soirée, toujours sur la dalle Kennedy, deux hommes âgés de 15 et 21 ans ont été blessés au couteau. Ils ont été poignardés au niveau du thorax, des jambes et des mains.
Dépêchés sur place, les pompiers de Rennes les ont ensuite transportés au CHU, sans que leur pronostic vital ne soit engagé.
De son côté, la police a ouvert une enquête.
Dans ce quartier de Villejean, la dernière fusillade en date avait eu lieu le 26 novembre 2024. Un homme de 24 ans avait été grièvement blessé par balles.
Un véhicule avec trois individus cagoulés à bord s’était arrêté devant un immeuble situé boulevard d’Anjou.
L’un des occupants, armé d’un pistolet, était sorti du véhicule et avait tiré plusieurs coups de feu en direction de la victime.
Le 16 décembre, une autre fusillade avait eu lieu à Rennes, cette fois dans le quartier de Bréquigny.
Des tirs qui n’auraient pas fait de blessé.
Deux individus cagoulés sur un scooter avaient tiré en l’air et en direction d’un immeuble aux alentours de 21 h square de Copenhague.
Enfin, dans l’après-midi du 29 décembre, d’autres coups de feu ont été tirés à Bruz, au sud de l’agglomération rennaise.
Un homme âgé d’une trentaine d’années, qui a donc tiré des coups de fusil en direction du ciel alors qu’il se trouvait en pleine rue, a finalement été identifié et interpellé à son domicile, situé sur la commune de Laillé.
L’individu n’a pas opposé de résistance lors de son arrestation.
Après un passage en garde à vue, il devra désormais répondre de ses actes, qualifiés de « violences volontaires avec usage d’une arme sans incapacité ».
Agression à Ploemeur (56) : un septuagénaire ciblé à son domicile, la communauté locale s’inquiète
L’agression survenue dans la nuit du 28 au 29 décembre 2024, avenue Pasteur à Ploemeur, a suscité une vive émotion parmi les habitants.
Un homme de 71 ans a été violemment pris pour cible par plusieurs individus, déclenchant des interrogations sur la sécurité dans cette commune du Morbihan.
Une soirée marquée par une violence inattendue
Tout commence vers 22h30 lorsqu’un jeune homme d’une vingtaine d’années frappe à la porte du domicile de la victime, prétextant chercher son chien.
L’échange semble suspect, et le septuagénaire, déjà affaibli par des problèmes de santé, décide de ne pas donner suite.
Mais 45 minutes plus tard, un autre individu, cagoulé et ganté, se présente à la même porte.
Dès l’ouverture, l’agresseur asperge le retraité de gasoil et le menace avec un couteau, exigeant de l’argent.
Face à cette menace, la victime garde son sang-froid et prétend avoir caché de l’argent dans sa voiture.
Profitant de ce prétexte, il conduit l’agresseur vers le véhicule stationné devant la maison, espérant dissuader ou alerter les voisins.
Sur place, un autre individu, visage découvert, semblait faire le guet.
Peu après, les agresseurs quittent les lieux dans un véhicule où, selon la victime, le premier visiteur au « chien perdu » pourrait avoir pris le volant.
Un choc pour la victime et la communauté locale
Alertés par une voisine qui a entendu les cris et les menaces, les secours et les forces de l’ordre interviennent rapidement.
Bien que le septuagénaire ne présente que des blessures légères au bras, l’incident l’a profondément traumatisé.
Sa fille, Jennifer, a depuis lancé un appel sur les réseaux sociaux pour recueillir des témoignages et dénoncer une situation intolérable.
Elle pointe également du doigt l’absence d’éclairage public sur cette avenue, rendant les lieux propices à de telles agressions.
« Mon père est encore en état de choc. Il n’a pas eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait.
Ces agresseurs ont ciblé une maison vulnérable, sans portail ni lumière, et cela ne peut pas continuer ainsi », déclare-t-elle.
La sécurité au cœur des débats
L’agression a ravivé les inquiétudes sur la sécurité dans cette commune paisible.
Les habitants de Ploemeur expriment leur frustration face au manque de mesures préventives, notamment l’absence d’éclairage nocturne et d’une présence policière renforcée.
Plusieurs témoignages relayés sur les réseaux sociaux dénoncent un sentiment d’abandon et appellent à une réaction des autorités locales.
Certains pointent également une augmentation des tensions sociales en lien avec la construction de logements sociaux dans la région.
« Ploemeur évolue, mais cela ne doit pas se faire au détriment de la tranquillité de ses habitants », déclare une riveraine.
Une enquête a été ouverte par le commissariat de Lorient pour identifier les agresseurs et déterminer les responsabilités.
Crédit photo : DR
« Vivre ensemble » à Brest.
Coup de couteau lors d’une soirée organisée pour Mayotte et rixes entre bandes rivales à Luna Park
À Brest, la fin d’année a été marquée par deux événements violents ayant mobilisé les autorités locales.
D’une part, un rassemblement organisé par la communauté mahoraise a dégénéré, entraînant une agression à l’arme blanche.
D’autre part, une violente rixe entre bandes rivales a semé la panique dans la ville.
Le quotidien du « vivre ensemble » à Brest (mais on aurait pu remplacer par Rennes, Nantes, Lorient…ça aurait été la même chose).
Un événement communautaire tourne au drame
Samedi 28 décembre 2024, au Patronage laïque Guérin, un événement organisé par la communauté mahoraise a pris une tournure dramatique.
Selon des témoins, la situation s’est envenimée en fin d’après-midi, débouchant sur une agression à l’arme blanche.
Un homme, grièvement blessé, a été pris en charge par les secours.
Bien que son pronostic vital ne soit pas engagé, son état n’a pas permis aux enquêteurs de l’interroger.
D’après les premières informations de la police, le drame serait lié à un conflit personnel entre la victime et un individu qu’elle connaissait.
Une enquête a été ouverte, mais aucune arrestation n’a encore été effectuée.
Rixes entre bandes rivales : des quartiers en ébullition
La veille, le vendredi 27 décembre, Brest a également été le théâtre d’affrontements violents entre jeunes individus issus des quartiers de Bellevue et Pontanézen.
Les tensions ont éclaté en deux temps : d’abord à proximité du Lunapark, où des insultes ont été échangées, et où un coup de couteau a été donné, puis plus tard dans la soirée sur l’avenue Victor-Le Gorgeu.
La situation a dégénéré lorsque des individus ont caillassé un bus pour le stopper, provoquant un mouvement de panique parmi les passagers.
Les affrontements qui ont suivi ont impliqué des barres de fer et des couteaux, causant des blessures à plusieurs jeunes âgés de 14 à 16 ans.
Quatre adolescents ont été blessés au cours de ces rixes.
L’un d’eux a été grièvement touché à la tête, tandis qu’un autre a reçu un coup de couteau.
Heureusement, aucun des blessés ne se trouve en urgence absolue.
Les autorités ont placé quatre individus en garde à vue et ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités.
Selon le parquet, la rivalité entre les bandes serait liée à une jeune fille, un mobile qui reste à éclaircir grâce aux vidéos de surveillance et aux témoignages recueillis.
Il n y a absolument aucune raison que tout cela s’arrête, puisque les autorités, les élus, refusent d’ouvrir les yeux et de se poser les bonnes questions.
Qui ? Quoi ? Comment ?
Pour quelles raisons profondes ?
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