
En matière d’immigration, le Japon montre l’exemple
Par Jean Saunier
Le Japon fait face à une crise démographique : faiblesse du taux de fécondité (1,15 enfant par femme), diminution de la population, pénuries de main d’oeuvre.
Pour y remédier, le Japon a assoupli ses politiques
d’immigration, pour attirer davantage de travailleurs étrangers.
La
communauté kurde turque s’est installée au Japon depuis les années 1990.
Mais certains résidents kurdes sont associés à une forte criminalité, avec un taux de criminalité 38 fois supérieur à celui des locaux.
Des tensions existent dans la ville de Kawaguchi, près de Tokyo.
Cela a conduit à une montée de la xénophobie, de discours de haine en ligne, à des appels à l’expulsion de cette communauté.
Le gouvernement, sous
la direction du Premier ministre Shigeru Ishiba, insiste sur une
intégration stricte et le respect des lois japonaises.
Shigeru Ishiba, connu pour ses positions conservatrices, veut préserver la sécurité nationale et l’identité japonaise.
Il veut que les étrangers se conforment aux règles, il veut maintenir l’ordre social, et répondre aux préoccupations de certains citoyens face à l’immigration.
Il s’exprime
ainsi :
« Nous ne pouvons pas coexister avec des étrangers qui ne
respectent pas les règles.
Il est de la responsabilité du Japon de veiller à ce que ces personnes ne soient pas autorisées à rester au Japon ».
Sur X, des utilisateurs réagissent à cette déclaration.
Certains approuvent une ligne dure sur l’immigration, manifestent une forme d’admiration : « Quelle chance ils ont les Japonais ».
D’autres y voient une forme de xénophobie ou de discrimination, interprètent cela comme une politique visant à expulser des groupes spécifiques comme les Arabes ou les Africains.
En France, depuis plusieurs décennies, et suite à une politique effrénée d’immigration, nous subissons les mêmes problèmes, mais beaucoup plus graves parce que démultipliés.
La remise en cause, l’abaissement de
la culture occidentale face à la glorification de la culture musulmane
est un aspect de l’Islam conquérant.
L’Islam refuse les valeurs
occidentales fondamentales : la Liberté, l’Egalité, la Fraternité,
valeurs déjà bien rongées par l’Occident lui-même, il faut le
reconnaître.
L’Islam transfigure la Démocratie.
Les islamistes
refusent la politique traditionnelle d’intégration et d’assimilation,
soutenus en cela par les politiciens en place.
L’intégration, c’est-à-dire le fait de s’adapter à un pays et à une culture.
L’assimilation, c’est-à-dire le processus par lequel un ensemble d’individus se fond dans un nouveau cadre social plus large.
Et les pays musulmans n’ont jamais voulu souscrire à la Déclaration universelle des droits de l’homme.
L’imprégnation de l’Islam dans « tous les domaines de l’existence »
laisse prévoir des difficultés d’intégration des Musulmans immigrés,
soutenus par l’Organisation de la Coopération Islamique.
A partir de là, deux attitudes.
Le communautarisme privilégie le respect des différences culturelles.
Les diverses cultures et ethnies cohabitent sur un même territoire en conservant leurs spécificités. La société devient multiculturelle.
Danger : la rivalité entre diverses communautés peut
mener au renversement de la communauté historiquement dominante, faible,
tolérante, et peu prolifique par d’autres communautés plus agressives
et plus prolifiques.
Le multiculturalisme permet aux immigrants
refusant de s’intégrer au pays d’accueil d’imposer leurs identités et
leurs lois sur un pied d’égalité à celles des Français, des Européens,
en dépit de contradictions considérables en matière de liberté
d’expression, du statut de la femme et de la famille.
Entre ces groupes, les différences d’interprétation des Droits de l’homme, les critères relatifs à l’enseignement et à la culture paraissent irréductibles.
Bien que, en matière d’objectivité, l’Occident actuel n’ait pas de leçon à donner.
L’obédience des Musulmans dans tous les aspects de leur existence à la Charia, exigée par la Déclaration islamique des Droits de l’homme, leur enracinement dans le Coran et la Sunna, réclamé par l’OCI qui s’octroie sur eux un droit de protection, rendent leur intégration pratiquement impossible.
La plupart des Musulmans n’ont aucune envie de s’intégrer.
Pire encore, selon le Coran, les Européens qui accueillent devraient s’intégrer, accepter les lois musulmanes, les usages musulmans, la charia.
L’Islam est clairement un obstacle à toute intégration et une source de délinquance.
En effet, il suscite un mépris des institutions occidentales et de la culture occidentale décadente. Il affirme sa suprématie à l’égard du droit et de la culture du pays d’accueil.
L’Islam
permet de justifier bien des attitudes déviantes.
Un musulman n’a rien à apprendre d’un non musulman, et certainement pas d’une femme, ce qui explique bien des comportements dans nos écoles.
En effet, pour tout Musulman, le non musulman et la femme sont des êtres inférieurs.
En
soi, la vie de Mahomet, exemple à suivre pour tout croyant, permet de
justifier bien des crimes et délits à l’égard des non croyants.
Non seulement l’Islam empêche l’intégration, mais il est souvent le point de ralliement de ceux qui refusent l’intégration et manifestent leur hostilité à l’égard des valeurs de la société occidentale.
Toutefois, ces valeurs sont tellement écornées et inversées par les progressistes occidentaux, que l’on peut comprendre un tel rejet.
L’Islam poursuit une politique réaliste et sournoise, l’intégration des Européens dans un espace musulman, autrement dit la conquête de l’Europe par l’islamisation.
Les « dénégateurs professionnels », les «
intellectuels organiques et experts patentés » ont pour « métier… de
nier » le processus de colonisation de la France et de l’Europe
occidentale, comme ils ont nié « la montée de la violence ou la
surdélinquance des jeunes issus de l’immigration ».
Les propagandistes européens de l‘Islam font carrière et fortune.
La France et les Français ne comptent pas pour eux.
Bat
Yé’or, essayiste britannique d’origine égyptienne, née en 1933, a mis
en évidence ce processus de semi vassalisation non dite de l’Europe par
le monde arabe.
Elle montre que les Etats européens se voient imposer une ouverture toujours plus grande à l’immigration musulmane.
Parallèlement, des mesures assurent le maintien des personnes issues de l’immigration dans la religion mahométane, dans l’usage de la langue arabe, dans les modes de vie et de pensée musulmans.
Avec pour conséquence, la progressive « mutation de l’Europe en Eurabia ».
Christopher
Caldwell, journaliste américain, né en 1962, rappelle : lorsqu’une
civilisation « peu sûre d’elle, malléable et relativiste » se trouve
confrontée à une civilisation « ancrée, confiante et renforcée par des
doctrines communes, c’est généralement la première qui change pour
s’adapter à la seconde ».
Il est vain de penser que l’Europe changera l’Islam, c’est l’Islam qui changera l’Europe.
Le
nouveau droit pénal religieux est l’instrument de la religion du
suicide de l’Europe.
Des règles pénales punissent sévèrement toute critique à l’encontre des groupes de pression bénéficiaires. L’Etat sacrifie les intérêts généraux de la nation aux revendications de sanctuarisation juridique émanant des groupes de pression.
Le résultat est que la normalisation de la culture islamique accompagne le refus des valeurs occidentales.
Des signes ostentatoires vécus au quotidien attestent de la banalisation des coutumes et du mode de vie musulman.
Ces signes ostentatoires recouvrent des actes de la vie quotidienne.
Ils concernent la nourriture, ainsi la viande halal, les vêtements, ainsi, le hidjab ou voile islamique, la burqa ou niqab.
Des
prétentions relatives à la prière semblent inoffensives : le droit de
respecter la fête religieuse du vendredi, le droit de participer à la
prière du vendredi, la permission aux étudiants de ne pas passer
d’examen le vendredi, le droit d’interrompre le travail pour réciter les
Allah akbar, le droit de célébrer le début et la fin du Ramadan, la
Fête du Sacrifice, le Jour de l’An de l’Hégire, le 10 Dhul Hijja de
l’Année de l’Hégire, le droit de prendre des vacances supplémentaires
pour faire le pèlerinage de La Mecque.
La demande de reconnaissance du mariage islamique est inacceptable.
Le mariage classique, le nicha est un contrat qui s’inscrit dans « la catégorie des ventes », et qui n’a pas d’échéance, hormis l’éventuelle répudiation.
Le mariage temporaire, le mut’a est un contrat qui s’inscrit dans « la catégorie baux et locations » et qui peut avoir n’importe quelle échéance, hormis l’éventuel renouvellement.
Il peut durer une heure, une semaine, un mois.
Les Musulmans demandent encore l’enterrement de leurs défunts
selon le rite islamique : un enterrement à fleur de terre, après avoir
enveloppé le cadavre dans un simple drap, sans aucun cercueil.
Une pratique rigoureusement interdite par les lois européennes et l’Hygiène.
Les Musulmans prétendent « participer à la protection du patrimoine historique, artistique, environnemental, architectural, archéologique, documentaire, littéraire de l’islamisme ».
Ceci dans le but de « faciliter la collecte et la réorganisation des biens culturels islamiques ».
Mais quels biens culturels islamiques ?
Quel patrimoine ? Qu’est-ce qui appartient à l’Islam dans les musées, dans les archives, dans les bibliothèques, parmi les trésors archéologiques ?
Ainsi, les communautés islamiques réclament un accord pour imposer leurs normes en Europe : nourriture islamique, habillement islamique, mariage islamique, enterrement islamique, fêtes islamiques, écoles islamiques, cours de Coran dans les écoles publiques.
Comme tout
système idéologique, l’Islam pour se répandre a besoin d’endoctriner les
populations afin de transmettre sa doctrine et de convertir les
individus à son mode de pensée.
L’Islam, comme toutes les idéologies
prosélytes, cherche à prendre le contrôle de l’éducation de la jeunesse,
afin de pouvoir formater de manière indélébile les esprits des jeunes
enfants, incapables de se défendre.
Finalement, le multiculturalisme, imposé par l’Union européenne, fait naître les tensions identitaires et religieuses.
L’Europe est une alliée idéale qui sert les ambitions expansionnistes de l’Oumma, la communauté musulmane universelle.
Les élites européennes, indifférentes aux peuples, sont fascinées par le mondialisme et le « dialogue des cultures » qui invite le Continent à multiplier d’unilatérales concessions à l’immigration de peuplement et à la « diversité », au détriment d’une exigence d’intégration.
Conséquences.
Les actes de petite et grande délinquance, les crimes, augmentent de façon exponentielle.
Le communautarisme est de plus en plus hostile à la France considérée comme une puissance colonisatrice.
Les quartiers islamisés se replient sur eux-mêmes.
Les banlieues devenues des barils
de poudre ne vivent que de la solidarité des autres … et de la vente de
la drogue.
L’immigration de peuplement reste largement à la charge de la collectivité, et rechigne néanmoins, pour une partie d’entre elle, à adhérer aux règles de la société d’accueil.
La culture islamiste
s’insinue partout, dans la rue, avec le voile, la burqa, dans les
cantines, avec la nourriture halal, dans les écoles, avec des
propagandes pro-musulmanes, dans les usines, avec la prière.
Le rejet de la France, la haine de la France, apparaissent au grand jour, dans les chansons rap, dans des paroles ordinaires, dans les mosquées, dans les centres culturels, dans l’histoire islamisée, dans le drapeau brûlé.
La solution ne consiste pas à montrer une plus grande tolérance à l’égard des immigrés en les considérant comme des victimes de la société.
Ceci contribue à leur insatisfaction et à la déstructuration de leur mental.
La tolérance est perçue comme une absence de règles, absence très déstructurante psychologiquement et socialement, ce qui les pousse à reconstituer sur le sol d’accueil leur pays d’origine, avec ses règles propres et son contrôle social, à rechercher une identité et des substituts structurants dans l’intégrisme islamique, à se constituer en bandes de malfrats, voire en organisations mafieuses.
La politique d’intégration, fondée sur le laxisme, la compassion et le clientélisme social conduit à une impasse.
Le
laxisme européen à l’égard de la délinquance a pour effet de
dévaloriser la société occidentale, considérée comme faible, décadente,
méprisable, et dont on peut profiter sans scrupules, de favoriser le
rejet des populations immigrées par les autochtones, et donc la
xénophobie.
Les mesures prises en faveur des immigrés, respect de
leur culture d’origine, discriminations positives, aboutissent à l’effet
inverse.
Pour des populations provenant de sociétés traditionnelles,
la force, l’autorité, la fermeté, entraînent le respect, tandis que le
laxisme, le doute et la faiblesse induisent le mépris.
Une « nationalité de papier » n’incite pas à l’intégration.
Elle n’a guère de valeur qu’économique, ne représente pas un objet de fierté, un challenge à relever.
Comme le Japon en montre l’exemple, l’immigration doit suivre des règles strictes, en quantité et en qualité.
Limitation du nombre en fonction des besoins réels.
Respect de la société d’accueil, dans toutes ses dimensions, politique, culturelle, juridique, religieuse…
Adaptation aux mœurs et coutumes de la société d’accueil.
Quoique les mœurs actuelles occidentales ne soient pas un exemple.
Effort d’intégration et d’assimilation.
Devenir Français doit être mérité, et non une formalité administrative.
Ce qui ne se mérite pas est considéré comme sans valeur.
Et donc expulsion des récalcitrants et des criminels.
Par Jean Saunier
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier :
https://ripostelaique.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire