TRIBUNES LIBRES !
Et le cinoche va recommencer… consultations, nominations, bordel à l’Assemblée…

La série « Le Cornu à Matignon » en passe de détrôner « Les feux de l’amour » à la télé ???
Aux dernières nouvelles il paraîtrait que la France a un nouveau Premier ministre… Mais la question n’est plus de savoir « qui », mais plutôt « pour combien de temps » ?
En maître absolu du suspens, Macronescu nous a laissés languir toute une journée jusqu’à une heure avancée pour dévoiler enfin sa dernière carte (enfin celle du jour) en la personne du nouveau Premier ministre…
On pensait avoir tout vu, tout lu, tout entendu… de ses turpitudes … mais cette folle semaine de véritable danse du ventre où, pour gagner une semaine supplémentaire, la seule chose qu’il ait réussi à démontrer, c’est que Lecornu était bien son ultime atout, démontrant au monde entier qu’il pouvait user à volonté de celui-ci, manifestement totalement possédé par son patron, et n’ayant aucune colonne vertébrale… même pas pour démissionner vraiment, puisque aussitôt rattrapé dans les escaliers.

Lecornu, le retour. Un petit tour et puis revient. Le Premier ministre démissionnaire est désormais un ministre remissionnaire. Les réseaux sociaux se gaussent par avance de l’auto-passation de pouvoir.
La séquence ressemble aux Temps modernes, de Charlie Chaplin : on rembobine tout et on remonte le temps, en accéléré, jusqu’à la seconde avant la démission. Sauf que le film n’est pas en noir et blanc.
Ces charlots-là en font voir de toutes les couleurs aux Français. À quoi bon ces simagrées, ces conciliabules et ces claquements de porte ?
Tout cela était donc du toc. Du chiqué. De l’esbroufe.
https://www.bvoltaire.fr/gouvernement-lecornu-ii-un-petit-tour-et-puis-revient/
Alors, d’accord, en bon Gaulois que nous sommes, on rigole bien de tout ce cirque avant que le ciel nous tombe sur la tête… au point de se demander si finalement l’actuel « projeeet » de Macron, après avoir œuvré avec acharnement à la ruine de la France via différents ressorts en sa possession, ne serait pas de la faire carrément exploser, dans un immense éclat de rire, y compris chez les plus laminés par huit années de pure folie, tellement la seule chose que l’on puisse attendre désormais de ce fou furieux (si personne ne l’arrête), c’est d’ajouter l’outrance à l’outrance, le foutage de gueule au foutage de gueule…
Ceci étant dit, rien ne nous empêche, après nous être bien esbaudis (même en riant jaune pour beaucoup !), de retrouver suffisamment de sang-froid pour trouver à tout ceci une véritable raison d’espérer : la mascarade de tous ceux qui démontrent actuellement l’étendue de leur égoïsme doublé de cynisme, ne pouvant qu’afficher leurs véritables intentions…
Celles-ci n’ayant absolument rien à voir avec le sauvetage du pays (beaucoup d’entre eux ayant eux-mêmes participé à son effondrement !), et encore moins le bien-être des Français, comme ils osent le prétendre… puisqu’il semble clair même pour les plus aveugles que l’unique chose qui les anime, c’est leur propre sort, autrement dit leur carrière… laquelle consiste surtout à tout accepter d’en haut, pourvu que leur gamelle soit encore et toujours préservée ; le reste, ils s’en foutent comme de leur première promesse électorale !
« Bras d’honneur », « censure », « honte »… les réactions ne se sont pas fait attendre, chez les opposants, à cette nouvelle mascarade de la reconduction de Lecornu.
Mais quelles que soient les formules lapidaires des uns et des autres, le grand maître ès-esbrouffes n’a plus qu’un seul but, tenir !
Tenir le plus longtemps possible pour éviter de se faire salement virer, l’immense majorité des citoyens n’ayant que cela en tête pour sauver la France de la banqueroute totale !
Tenir au moins jusqu’en décembre, car dès le début 2026 il sera difficile de le faire sauter, puisqu’il ne sera plus question que des élections municipales, suivies du lancement de l’élection présidentielle de 2027.
Du coup il joue la montre, insistant pour nous refourguer son dernier joujou qui, tel un doudou malmené pendant des années, n’a plus guère de consistance, ne sachant que subir l’infernale volonté du maître, dont le dernier caprice sadique est de l’obliger à rejouer exactement la même scène que précédemment ; l’essentiel n’étant pas de réussir, mais bien plutôt et uniquement gagner du temps !
En réalité, il hérite d’une mission quasi impossible : faire voter un budget avant Noël dans une Assemblée éclatée où plus rien ne passe.
Le nouveau Premier ministre promet d’ouvrir les débats, de redresser les comptes, d’interdire toute ambition présidentielle à ses ministres – une clause inédite, presque désespérée, pour éviter que Matignon ne devienne un tremplin pour 2027.
Autrement dit, quasiment ce qu’il fait depuis des semaines, avec le succès que l’on connait : ressortir les vieilles casseroles nauséabondes, jamais loin dans les couloirs du pouvoir dès qu’il est question de crise gouvernementale et de juteuses places à pourvoir…
Sauf que cette fois-ci, cela a du mal à prendre, et que le seul nom d’un Bruno Le Maire aux Armées, à su immédiatement faire exploser le simili gouvernement, accouché aux forceps, pour avorter aussitôt.
Depuis les législatives anticipées de 2024, la France vit suspendue entre deux crises. L’exécutif gouverne par intérim, le 49.3 en bandoulière, tandis que les Français assistent, impuissants, à une succession d’épisodes où les ministres tombent plus vite que les feuilles d’automne.
Le pouvoir d’achat s’effrite, la dette explose, la défiance atteint des sommets. Jamais sous la Ve République un président n’avait semblé aussi isolé, ni aussi contesté jusque dans son propre camp. Un ancien ministre confiait cette semaine : « Macron ne gouverne plus, il gère un effondrement. »
Éric Zemmour [pour une fois à l’unisson avec La France Insoumise (sauf à l’islam !)], prône le désistement de Macron, bien que sans illusion sur une possible démission du vaniteux : « Même s’il se sait rejeté, il n’a pas assez de panache pour renoncer au pouvoir ».
Venant de faire brillamment sa rentrée à Orange où il a lancé la campagne de son parti pour les municipales de mars 2026, Zemmour songe déjà à la prochaine course vers l’Élysée : « En 2027, nous remettrons les compteurs à zéro » et « Reconquête sera là », assure-t-il, sans pour autant se déclarer candidat.
De son côté, bien que ne pouvant être réélue puisque tombant sous le coup de l’indigne décision des juges rouges, s’étant assurés de lui couper les ailes avant le départ, comme ils l’avaient déjà si salement fait pour François Fillon en 2017, Marine Le Pen préfère au départ de Macron de nouvelles élections législatives où ses troupes feraient assurément un carton.
C’est du moins ce qu’elle pense, et beaucoup sont de son avis puisque son parti a le vent en poupe… Sauf que bien d’autres, sans doute plus nombreux, fortement déçus pour ne pas dire écœurés de ses positions sur certains sujets, comme l’islam qu’elle continue de considérer comme « compatible avec la République ! » ; et que dans le même temps, elle refuse toute alliance des droites, considérant sans doute que les brillantes avancées de Reconquête, avec désormais deux têtes hyper brillantes aux commandes, sont négligeables, confirmant en cela que comme tous les autres elle fera tout pour s’accrocher aux parcelles de pouvoir, se souciant en réalité bien peu du sort de la France et des Français tant que son sort personnel restera confortable.
Pendant ce temps, tous ceux qui ne veulent surtout pas que les Français retournent aux urnes car ils risqueraient de perdre leur siège si le Président venait à dissoudre à nouveau l’Assemblée nationale, en l’occurrence tous ceux qui ne savent rien faire d’autre que de la politique frelatée, où seul leur avenir leur importe, c’est-à-dire tous ceux qui se sont jalousement partagé le pouvoir depuis des décennies, toutes couleurs confondues (hormis le bleu marine et les sans couleurs) en de grossières magouilles les réunissant à chaque scrutin pour, officiellement, « faire barrage à ce qu’ils nomment l’extrême droite »…
Tous ces grigous, ces menteurs, ces imposteurs (liste non exhaustive !) étaient donc conviés par le Maître, évidemment sans les représentants de partis bien plus propres qu’eux (enfin pas tous, suivez mon regard), lesquels ont été vengés d’avoir été volontairement oubliés, en voyant la tronche des adversaires à leur sortie, la queue entre les jambes (*) sans avoir obtenu quoi que ce soit de concret et de sûr de la part du monarque.
(*) Larousse : (Figuré) Se dit d’une personne qui, après un échec ou un affront, s’éclipse sans demander son reste.
Tout ceci nous a donc fait passer un joyeux moment pour oublier que, pendant toutes ces singeries, la dette de la France continue d’augmenter à une allure vertigineuse, tout comme les arrivées d’ailleurs en flots continus, et donc en conséquence l’insécurité galopante des citoyens pour qui ce n’est jamais qu’un sentiment mais toujours une triste et sanglante réalité !
Pourtant j’aimerais terminer sur une note plus optimiste qui devrait, que vous y croyiez ou pas, vous valoir soit un grand sourire d’espoir, soit de nouvelles franches rigolades, soit encore des sanglots désespérés pour les plus sensibles, en lisant tout simplement les farouches résolutions du futur ex-Premier ministre, ou le contraire selon la période à laquelle vous les lirez.

Beaucoup de passages « franchement rigolos », mais pour résumer c’est « à partir de maintenant, ce sera exactement comme avant ! »
Au moins c’est clair, non ?
Josiane Filio, au nom de la Liberté d’expression
ET AUSSI
Putsch et loi martiale, une réponse à la guerre ethnique et religieuse ?
Les encornés hésitent entre pantalonnade et naufrage.
Sans doute est-ce un peu des deux.
Le mal ne date pas d’hier.
Mais force est de reconnaître qu’avec Macronescu, il s’est aggravé au point de devenir incurable.
S’il revenait, Platon pourrait s’en inspirer comme lorsqu’il phosphorait sur les drames ayant jeté Athènes, mère des démocraties, dans un merdier épouvantable après avoir flirté avec la dictature.
Putsch dans l’Antiquité à l’ombre des oliviers
Après la défaite cuisante d’Athènes contre Sparte dans la guerre du Péloponnèse, il devient urgent de se réformer pour les Athéniens ramollis dans les délices de la poésie, de la musique et de la sodomie.
Plutôt que de les placer sous tutelle, les Spartiates leur inculquent leurs valeurs martiales dans une structure militarisée.
Considérant qu’il valait mieux les avoir pour alliés que comme esclaves, une fois ceux-ci virilisés.
Exit la démocratie censitaire, trente guerriers vont former un gouvernement oligarchique disposant d’un pouvoir absolu.
À commencer par celui de nettoyer la société des indésirables et des fruits pourris.
Une nouvelle Constitution est promulguée en 404 avant notre ère.
Malgré les réticences de l’Ecclésia (l’Assemblée), les Trente emmenés par Critias, un oncle de Platon, imposent un régime strict n’accordant la citoyenneté qu’à leurs partisans.
Pour les autres, ça s’évalue, selon leurs mérites et aptitudes à servir l’intérêt général.
Les adversaires de la patrios politeia (les valeurs des ancêtres) sont condamnés à l’exil s’ils font profil bas.
Sinon à boire la ciguë. La liste de leurs méfaits, connue de tous, est telle qu’on n’a pas besoin de leur faire un procès.
Les premiers à morfler sont les sycophantes, délateurs professionnels de la police de la pensée, suivis des démagogues qui trompaient le peuple avec des promesses jamais tenues.
Les métèques sont renvoyés chez eux, à moins qu’ils ne laissent des dettes qu’ils solderont par des travaux forcés ou l’esclavage.
Et on remet tout le monde au boulot en supprimant les misthos une sorte de revenu minimum octroyé par la cité aux fonctionnaires, aux incapables, aux cossards et à tous les parasites.
Platon super cerveau, mais aussi catcheur à l’occasion
Platon était un sobriquet désignant un bel homme large d’épaules, dixit Épictète, lui-même assez rachtec mais qui n’avait pas peur des gnons.
Le contraire d’un Macrocon de Lutèce, qu’on confond parfois avec Enculophon d’Éphèse, un décadent extrait de l’oubli grâce à la thèse que lui a consacré le professeur Cédric de Valfrancisque.
Selon Olympiodore d’Alexandrie, Platon aurait remporté deux victoires à la lutte aux Jeux olympiques.
C’était un intello qu’il valait mieux ne pas contrarier.
D’ailleurs, avant de livrer la finesse de sa pensée dans le Timée et La République, il avait participé au gouvernement des trente qui avait liquidé 1500 traîtres.
Le meilleur connaisseur de Critias que j’ai connu était avec un colonel de la garde présidentielle de Papy Nochet.
En juin 1973, trois mois avant le golpe, alors qu’il était encore capitaine et déambulait en civil, il m’avait demandé ce que je pensais des communistes.
« S’il ne tenait qu’à moi, je les fusillerais tous ! »
Ma réponse avait dû lui plaire et il m’avait proposé de donner des cours de maths et d’anglais à son fils.
On était devenus amis.
Les progressistes l’auraient catalogué tortionnaire fasciste.
C’était seulement un patriote qui voulait épargner à son pays les horreurs du communisme.
Trois mille guérilleros castristes liquidés à Santiago et Valparaiso contre trois millions de paysans Khmers assassinés par Pol Pot, y a pas photo.
El coronel avait commencé comme prof de philo, mais il gagnait mieux sa vie dans la police secrète qui payait aux résultats.
Une prime pour chaque délinquant de droit commun mis hors d’état de nuire.
Ou pour chaque bolcho neutralisé… Avec une prémonition remarquable, il avait prévu que Papy Nochet adoucirait son régime lorsque l’ordre public serait revenu, permettant de relancer l’économie.
Ce qui fut fait.
Comme à Athènes.
Quand les Trente Tyrans laissèrent la place à Thrasybule qui réinstaura une forme de démocratie musclée.
D’autant mieux acceptée que les éléments les plus pernicieux du corps social avaient dégagé.
Un gouvernement provisoire est-il forcément la conséquence d’une défaite militaire et d’une invasion, ou peut-il naître d’un ras-le-bol général de la chienlit ?
Imaginons, pure spéculation intellectuelle, qu’un quarteron de généraux et une brochette d’officiers décident de dégager Macrocon de Lutèce.
Au nom de la défense de la Patrie en danger.
Que faire pour restaurer la loi et l’ordre dans un pays qui part à la dérive, livré aux hordes barbares, avec une administration et une justice qui font la guerre aux patriotes, et des politiciens véreux incapables de proposer des solutions car ils ne songent qu’à se remplir la panse et se garnir les poches ?
Pure hypothèse bien sûr, mais imaginons que Macrocon soit bouclé en forteresse en attendant son procès pour haute trahison et forfaitures diverses.
Deux ans seraient un minimum pour rétablir l’ordre.
Avec la loi martiale contre les émeutiers.
Tandis qu’on réfléchirait à une nouvelle Constitution à soumettre au peuple par référendum.
En commençant par restaurer la légitimité électorale.
Proportionnelle intégrale, ou en cas de 2 tours, obligation de choisir ses futurs alliés avant le premier tour.
Ces deux années de cure dépurative permettraient de limiter aux seuls Français les prestations sociales et de santé et d’expulser de gré ou de force les étrangers et binationaux condamnés pour des délits.
Si leurs pays d’origine n’en veulent pas, les débarquer sur quelque plage, sous la protection de notre marine nationale et de nos Rafale qui seraient mieux utilisés qu’à soutenir le nabot ukrainien.
Il va sans dire qu’en larguant le bouffon mendigot de Kiev, on renouerait nos liens d’amitié historiques avec la Russie.
Ce serait à la fois juste au plan de l’éthique et profitable pour l’économie.
Une entente réciproque pourrait être envisagée avec le Kremlin, un fois qu’on aura repris notre liberté vis-à-vis de l’Eurocrature germanique.
Dont il urge de rejeter les juridictions qui veulent décider de la politique de la France, changer ses lois, casser ses jugements, et nous imposer une immigration islamique de masse.
Des mesures conservatoires pourraient être prises de suite avant de les intégrer à la future Constitution.
D’abord, restaurer la neutralité de l’État.
En suspendant le Conseil anti-constitutionnel jusqu’au référendum où il sera abrogé, et en ramenant le Conseil d’État à son ancien rôle de juridiction d’appel pour les contentieux administratifs.
Un véritable « État de droit » commence par le respect des lois votées par les élus du peuple, et l’application des décisions gouvernementales que seule l’Assemblée peut censurer.
Ensuite supprimer tous les délits d’opinion.
En disposant que si chacun peut être condamné pour des faits dommageables, nul ne peut l’être pour avoir exprimé ses idées si elles ne sont pas assorties de menaces ou d’exhortations criminelles. Comme dans Mein Kampf et Mein Korampf.
Au plan pénal, l’ouverture d’un bagne aux Kerguelen pour les djihadistes et un référendum sur la peine de mort et ne seraient pas un luxe.
Comme garantie de leur impartialité, les fonctionnaires et les magistrats ne devraient pouvoir se syndiquer que pour la défense de leurs carrières.
Leur participation à des activités politiques partisanes serait une cause de révocation.
Mais la mesure la plus importante serait de mettre les détenteurs d’une parcelle d’autorité régalienne sous le contrôle de comités citoyens, tirés au sort pour un an et renouvelés par rotation, afin de garantir leur pluralisme.
Abroger sans délai le privilège d’initiative des poursuites pénales accordé à des associations qui n’ont ni représentativité ni légitimité, et annuler toutes leurs subventions.
Et supprimer les officines de police politique, genre ARCOM, observatoires de ceci et hauts commissariats de cela.
Tout cela, Trump est en train de le réaliser aux USA. Démocratiquement.
Mais puisqu’en France la mafia politicienne se cramponne à ses privilèges comme une bernique à son rocher, d’autres procédures pourraient être envisagées.
Simple hypothèse bien sûr.
Par Christian Navis
https://climatorealist.blogspot.com/
Source et Publications : https://ripostelaique.com/

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