TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE !
La « convocation » des principaux réseaux sociaux par l’Élysée

De quoi la convocation de ce jour des principaux réseaux sociaux par l’Elysée serait-elle le symptôme ?
Ce matin, en passant, je me suis farci d’un oreille distraite une vidéo de Blast intitulée DE ROTHSCHILD À NESTLÉ :
RÉVÉLATIONS SUR LES MILLIONS ENVOLÉS D’EMMANUEL MACRON.
J’évoque
une oreille distraite, car refusant désormais d’écouter ce type de
choses au premier degré, juste histoire de préserver mon équilibre
mental tant de tout ceci transpire une énormité plus symptomatique
encore, comme je ne cesse de le penser ; celle de l’état de confusion
(entretenue via des médias vendus) d’un électorat capable d’élire un
obscur petit banquier millionnaire au poste suprême, mais symptomatique
également de la déconfiture absolue de la politique qui permet
aujourd’hui de foutre à la tête de grands États des équipes de petits
capitalistes parvenus dont l’arrogance suffisante transpire à tous les
étages.
Aux Pays-Bas vous aviez pendant des années comme Premier
ministre un ancien cadre ressources humaines Unilever, qui vient d’être
bombardé Secrétaire général de l’OTAN (nous avons effectivement le choix
entre rire ou pleurer, ce qui signifie en vérité la peste ou le
choléra), l’Allemagne se farcit comme chancelier un ex-dirigeant
national de BlackRock, en France, donc, ce petit
roitelet tout juste sorti de chez Rothschild, dont j’ai ce souvenir si
dantesque de la cérémonie d’intronisation de sa ré-élection, au cours de
laquelle foultitude de PS, mais aussi de la droite la plus conne du
monde, tous volontiers collabo(s) de l’extrême-centre macroniste, parmi
lesquels les deux précédents présidents Hollande et Sarkozy, garés comme
le tout-venant derrière des plots, réduits mais consentants à jouer les
vulgaires supporters tout en se prenant pour une élite, avec en prime cet interminable pelotage de nuque d’un homme soi-disant aujourd’hui très en colère
(Edouard
Philippe).
Aux USA, indépendamment du fait que l’on adhère ou non à son
idéologie, un multi-millionnaire homme d’affaires nommé Trump, dans ce
qui me semble la pure continuité d’un Berlusconi en Italie, bref, on a
vraiment le sentiment que tous ces petits farceurs, dont on espère qu’il
ne s’agit que d’un tragique et provisoire accident politique post-chute du mur…
Je
cherchai, au moment de rédiger ce coup de vapeur, une citation de
Bernanos me rappelant tant ce Foutriquet, une histoire de jeune parvenu
aux dents longues faisant la fierté de ses parents après avoir fait son premier million. Je décidai de chercher dans La France Contre Les Robots.
Hélas… fausse pioche. Quoique…
Du
coup, je ne résiste pas à l’envie d’en partager ici quelques extraits
parmi lesquels ceux qui, à leur première lecture, sur suggestion d’amis
chers aujourd’hui disparus, ré-insufflèrent un vent d’espérance dans mon
esprit passablement vacillant, il y a tant d’années de cela.
Si
ainsi je puis modestement donner envie à d’autres de se plonger dans la
lecture de ce coup de colère si typiquement Bernanosien, plutôt marqué
au coin du bon sens que de celui d’un discours ésotérique du spécialiste
vous expliquant au journal de 20 heures ce qu’il est bon de penser…
Pardon pour ces extraits un peu longs, mais le sujet est si primordial…
Par Silvio Molenaar
LA FRANCE CONTRE LES ROBOTS 1947 (extraits)
Capitalistes,
fascistes, marxistes, tous ces gens-là se ressemblent. Les uns nient la
liberté, les autres font encore semblant d’y croire, mais, qu’ils y
croient ou n’y croient pas, cela n’a malheureusement plus beaucoup
d’importance, puisqu’ils ne savent plus s’en servir.
Hélas ! le monde
risque de perdre la liberté, de la perdre irréparablement, faute d’avoir
perdu l’habitude de s’en servir…
Je voudrais avoir un moment le
contrôle de tous les postes de radio de la planète pour dire aux hommes :
« Attention ! Prenez garde !
La Liberté est là, sur le bord de la
route, mais vous passez devant elle sans tourner la tête ; personne ne
reconnaît l’instrument sacré, les grandes orgues tour à tour furieuses
ou tendres.
On vous fait croire qu’elles sont hors d’usage. Ne le croyez
pas !
Si vous frôliez seulement du bout des doigts le clavier magique,
la voix sublime remplirait de nouveau la terre…
Ah ! n’attendez pas trop
longtemps, ne laissez pas trop longtemps la machine merveilleuse
exposée au vent, à la pluie, à la risée des passants !
Mais, surtout, ne
la confiez pas aux mécaniciens, aux techniciens, aux accordeurs, qui
vous assurent qu’elle a besoin d’une mise au point, qu’ils vont la
démonter. Ils la démonteront jusqu’à la dernière pièce et ils ne la
remonteront jamais ! (…)
N’êtes-vous
pas les fils ou les petit-fils d’autres imbéciles qui, au temps de ma
jeunesse, face à ce colossal Bazar que fut la prétendue Exposition
Universelle de 1900, s’attendrissaient sur la noble émulation des
concurrences commerciales, sur les luttes pacifiques de l’Industrie ?…
À
quoi bon, puisque l’expérience de 1914 ne vous a pas suffi ? Celle de
1940 ne vous servira d’ailleurs pas davantage.
Oh ! ce n’est pas pour
vous, non ce n’est pas pour vous que je parle !
Trente, soixante, cent
millions de morts ne vous détourneraient pas de votre idée fixe : «
Aller plus vite, par n’importe quel moyen. » Aller vite ? Mais aller où ?
Comme cela vous importe peu, imbéciles !
Dans le moment même où vous
lisez ces deux mots : Aller vite, j’ai beau vous traiter d’imbéciles,
vous ne me suivez plus.
Déjà votre regard vacille, prend l’expression
vague et têtue de l’enfant vicieux pressé de retourner à sa rêverie
solitaire… « Le café au lait à Paris, l’apéritif à Chandernagor et le
dîner à San Francisco », vous vous rendez compte !…
Oh ! dans la
prochaine inévitable guerre, les tanks lance-flammes pourront cracher
leur jet à deux mille mètres au lieu de cinquante, le visage de vos fils
bouillir instantanément et leurs yeux sauter hors de l’orbite, chiens
que vous êtes !
La paix venue vous recommencerez à vous féliciter du
progrès mécanique. « Paris-Marseille en un quart d’heure, c’est
formidable ! » Car vos fils et vos filles peuvent crever : le grand
problème à résoudre sera toujours de transporter vos viandes à la
vitesse de l’éclair. Que fuyez-vous donc ainsi, imbéciles ?
Hélas !
c’est vous que vous fuyez, vous-mêmes — chacun de vous se fuit soi-même,
comme s’il espérait courir assez vite pour sortir enfin de sa gaine de
peau…
On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on
n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre
toute espèce de vie intérieure.
Hélas ! la liberté n’est pourtant qu’en
vous, imbéciles ! (…)
Vous
accusez le Racisme allemand d’avoir dévasté la terre.
Mais, si les
Démocraties n’avaient pas été si sottes et si lâches, les Allemands
n’auraient jamais osé se dire un peuple de Seigneurs.
Si j’avais la
disgrâce d’être Allemand, j’avoue volontiers qu’à Munich, devant
Daladier et Chamberlain, les deux Bigs de ce temps-là — bigre de Bigs ! —
j’aurais été tenté de me croire non seulement seigneur, mais Dieu. (…)
La
tyrannie abjecte du Nombre est une infection lente qui n’a jamais
provoqué de fièvre. Le Nombre crée une société à son image, une société
d’êtres non pas égaux, mais pareils, seulement reconnaissables à leurs
empreintes digitales.
Il est fou de confier au Nombre la garde de la
Liberté. Il est fou d’opposer le Nombre à l’argent, car l’argent a
toujours raison du Nombre, puisqu’il est plus facile et moins coûteux
d’acheter en gros qu’au détail.
Or, l’électeur s’achète en gros, les
politiciens n’ayant d’autre raison d’être que de toucher une commission
sur l’affaire.
Avec une Radio, deux ou trois cinémas, et quelques
journaux, le premier venu peut ramasser, en un petit nombre de semaines,
cent mille partisans, bien encadrés par quelques techniciens, experts
en cette sorte d’industrie.
(Exactement le
sentiment étrange que je ressentis lorsque, durant la première campagne
présidentielle qui aboutira à l’élection de Foutriquet, je découvris
toute une génération spontanée de ces centaines de « jeunes »
enthousiastes distribuant les tracts de ce candidat que je connaissais à
peine : Macron. Mais d’où sortent-ils ?
Me disais-je alors.)
Que
pourraient bien rêver de mieux, je vous le demande, les imbéciles des
Trusts ? Mais, je vous le demande aussi, quel régime est plus favorable à
l’établissement de la dictature ?
Car les Puissances de l’Argent savent
utiliser à merveille le suffrage universel, mais cet instrument
ressemble aux autres, il s’use à force de servir. En exploitant le
suffrage universel, elles le dégradent.
L’opposition entre le suffrage
universel corrompu et les masses finit par prendre le caractère d’une
crise aiguë.
Pour se délivrer de l’Argent — ou du moins pour se donner
l’illusion de cette délivrance — les masses se choisissent un chef,
Marius ou Hitler. Encore ose-t-on à p
eine écrire ce mot de chef. Le
dictateur n’est pas un chef. C’est une émanation, une création des
masses. C’est la Masse incarnée, la Masse à son plus haut degré de
malfaisance, à son plus haut pouvoir de destruction.
Ainsi, le monde
ira-t-il, en un rythme toujours accéléré, de la démocratie à la
dictature, de la dictature à la démocratie, jusqu’au jour… (…)
N’étant
nullement un génie, mais un homme doué de bon sens, je ne tire aucune
satisfaction d’amour-propre à vous dire que notre société est en train
de crever, parce que cela se voit très clairement à sa mine. Vous le
verriez comme moi, si vous vouliez le voir.
Mon rôle n’est pas de vous
fournir la technique de l’opération nécessaire, je ne suis pas
chirurgien, j’ignore si l’opération est encore possible. Dans le cas où
elle est possible, elle est urgente, elle est d’une extrême urgence. (…)
La
Société moderne est désormais un ensemble de problèmes techniques à
résoudre.
Quelle place le politicien roublard, comme d’ailleurs
l’électeur idéaliste, peuvent-ils avoir là-dedans ? Imbéciles !
Pensez-vous que la marche de tous ces rouages économiques, étroitement
dépendants les uns des autres et tournant à la vitesse de l’éclair va
dépendre demain du bon plaisir des braves gens rassemblés dans les
comices pour acclamer tel ou tel programme électoral ?
Imaginez-vous que
la Technique d’orientation professionnelle, après avoir désigné pour
quelque emploi subalterne un citoyen jugé particulièrement mal doué,
supportera que le vote de ce malheureux décide, en dernier ressort, de
l’adoption ou du rejet d’une mesure proposée par la Technique elle-même ?
Imbéciles ! (…)
Vous
n’êtes même plus sensible au caractère réellement démoniaque de cette
énorme entreprise d’abêtissement universel, où l’on voit collaborer les
intérêts les plus divers, des plus abjects aux plus élevés — car les
religions utilisent déjà les slogans.
Politiciens, spéculateurs,
gangsters, marchands, il ne s’agit que de faire vite, d’obtenir le
résultat immédiat, coûte que coûte, soit qu’il s’agisse de lancer une
marque de savon, ou de justifier une guerre, ou de négocier un emprunt
de mille milliards.
Ainsi les bons esprits s’avilissent, les esprits
moyens deviennent imbéciles, et les imbéciles, le crâne bourré à
éclater, la matière cérébrale giclant par les yeux et par les oreilles,
se jettent les uns sur les autres, en hurlant de rage et d’épouvante.
(…)
Imbéciles
! Vous vous fichez éperdument de la vie intérieure, mais c’est tout de
même en elle et par elle que se sont transmises jusqu’à nous des valeurs
indispensables, sans quoi la liberté ne serait qu’un mot. Vous vous
fichez non moins éperdument de ces valeurs ? Soit !
Ce que j’écrivais il
y a un instant sur les gaillards qui se sont à peu près libérés de leur
âme ne vous intéresse pas davantage ? Tant pis.
Je me permettrai
pourtant de revenir sur ce type si parfaitement représentatif, en un
sens, de l’ordre et de la civilisation des machines, l’aviateur
bombardier.
À ce mot, les imbéciles recommencent à se gratter ; je
devrai donc vous ouvrir une parenthèse. Il est d’usage, pour essayer de
distinguer entre eux les imbéciles, de les classer en imbéciles de
droite et en imbéciles de gauche.
Les imbéciles de gauche n’auront pas
tort de dire que la guerre totale est une invention des fascistes. Mais
supposons, par exemple, qu’au temps de la guerre espagnole, les
vaillantes armées russes aient envahi l’Allemagne.
Existe-t-il, à droite
ou à gauche, un imbécile assez imbécile pour oser me démentir si je dis
que les aviateurs du Maréchal Staline auraient pu se comporter
exactement comme le firent, quatre ans plus tard, les aviateurs du
Maréchal Gœring, sans encourir le moindre blâme de leurs amis ?
Ces
messieurs, en se grattant plus énergiquement que jamais, auraient
invoqué les impitoyables nécessités de la guerre, comme dix ans plus tôt
ils invoquaient, pour excuser les milliers de cadavres de l’épuration
léniniste, les nécessités, non moins sacrées de la révolution
communiste.
Imbéciles de droite et de gauche, chiens que vous êtes, si
vous vous grattez si furieusement, c’est que vous vous sentez, au fond,
tous d’accord, vous savez tous très bien qu’à la Civilisation des
Machines doit logiquement correspondre la guerre des machines.
Assez de
grimaces, hypocrites !
Torchez-vous une dernière fois les yeux, et
revenons si vous le voulez bien à l’aviateur bombardier.
Je disais donc
que le brave type qui vient de réduire en cendres une ville endormie se
sent parfaitement le droit de présider le repas de famille, entre sa
femme et ses enfants, comme un ouvrier tranquille sa journée faite.
«
Quoi de plus naturel ! » pense l’imbécile, dans sa logique imbécile, «
ce brave type est un soldat, il y a toujours eu des soldats ». Je
l’accorde.
Mais le signe inquiétant, et peut-être fatal, c’est que
précisément rien ne distingue ce tueur du premier passant venu, et ce
passant lui-même, jusqu’ici doux comme un agneau, n’attend qu’une
consigne pour être tueur à son tour, et, devenant tueur, il ne cessera
pas d’être un agneau. Ne trouvez-vous pas cela étrange ?
Un tueur
d’autrefois se distinguait facilement des autres citoyens, non seulement
par le costume, mais par sa manière de vivre.
Un vieux routier
espagnol, un lansquenet allemand, ivrogne, bretteur et paillard, se
mettaient, comme d’eux-mêmes, en dehors, ou en marge de la communauté.
Ils
agissaient ainsi par bravade sans doute, mais nous savons que la
bravade et le cynisme sont toujours une défense, plus ou moins
consciente, contre le jugement d’autrui, le masqu
e d’une honte secrète,
une manière d’aller au-devant d’un affront possible, de rendre terreur
pour mépris. Car le routier espagnol, le lansquenet allemand se
jugeaient, eux aussi, de simples instruments irresponsables entre les
mains de leurs chefs, mais ils n’en étaient pas fiers. Ils préféraient
qu’on les crût plutôt criminels que dociles. Ils voulaient que leur
irresponsabilité parût venir plutôt de leur nature, de leurs penchants,
de la volonté du Bon Dieu, auquel ils croyaient en le blasphémant.
Le
bombardier d’aujourd’hui, qui tue en une nuit plus de femmes et
d’enfants que le lansquenet en dix ans de guerre, ne souffrirait pas
qu’on le prît pour un garçon mal élevé, querelleur. « Je suis bon comme
le pain, dirait-il volontiers, bon comme le pain et même, si vous y
tenez, comme la lune.
Le grincement de la roulette du dentiste me donne
des attaques de nerfs et je m’arrêterais sans respect humain dans la rue
pour aider les petits enfants à faire pipi.
Mais ce que je fais, ou ne
fais pas, lorsque je suis revêtu d’un uniforme, c’est-à-dire au cours de
mon activité comme fonctionnaire de l’État, ne regarde personne. »
Je
répète que cette espèce d’homme diffère absolument de celle où se
recrutaient jadis les aventuriers, les soudards.
Elle est mille fois
plus dangereuse, ou, pour mieux dire, afin de n’être pas injuste, son
apparition et sa propagation parmi nous est un présage inquiétant, une
menace. (…)
Êtes-vous
assez parfaitement imbéciles pour croire que, si demain, par exemple,
l’impérialisme russe affrontait l’impérialisme américain, les
bombardiers de l’une et l’autre nation hésiteraient une seconde à
remplir de nouveau leur tâche ?
Allez ! Allez ! imbéciles ! nous n’en
resterons pas là. Les mêmes mains innocentes se feront demain dans la
paix, avec la même indifférence professionnelle, les humbles servantes
de l’État contre les in-conformistes de mon espèce, les mal-pensants. (…)
Que
Pétain fût devenu Chef de l’État par une véritable escroquerie et dans
les conditions les plus déshonorantes pour un militaire, c’est-à-dire à
la faveur de la déroute, le policier ou le gendarme ne s’embarrassaient
nullement de ce détail.
Au fond, l’immense majorité des hommes modernes
est d’accord sur ce point.
Le Pouvoir légitime est celui qui tient les
cordons de la bourse, et par conséquent dispose des fonds nécessaires
pour les entretenir, eux et leur progéniture.
Si les chiens
raisonnaient, ils ne raisonneraient pas autrement en faveur de celui qui
leur donne la niche et la pâtée. « Ne te fâche pas, disait le gendarme
de Vichy à son compatriote, je m’en vais te livrer à la police
allemande, qui après t’avoir scientifiquement torturé te fusillera, mais
que veux-tu ?
Le Gouvernement m’a donné une situation, et je ne peux
naturellement pas risquer de perdre cette situation, sans parler de ma
petite retraite future.
Allons ! ouste ! Il ne faut pas chercher à
comprendre. » La preuve que ce raisonnement est tout à fait dans le sens
et l’esprit de la vie moderne, c’est que personne ne songe aujourd’hui à
inquiéter ce policier ou ce gendarme.
Lorsque ce brave serviteur de
l’État rencontre le Général de Gaulle, il le salue, et le Général lui
rend certainement son salut avec bienveillance… (…)
Source et Publication : https://ripostelaique.com
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