mercredi 26 février 2025

LE SCANDALE DE L' AIDE JURIDICTIONNELLE AUX MIGRANTS ! " FRONTIÈRES " NOUS EN PARLE !!!

 RAPPEL !

Le média « Frontières » révèle le scandale de l’aide juridictionnelle aux migrants

À l’heure où l’on recherche des économies ! « Frontières » révèle leurs magouilles : les avocats à migrants déposent plainte !

Eric Tegner, fondateur de Frontières (ci-dessus) avec en arrière-plan 2 des avocats dont il dénonce le juteux boulot…

 Chaque clandestin  peut rapporter plus de 5000 euros au cabinet d’avocats qui le défend…

C’est nous, Français, qui payons les avocats de l’aide juridictionnelle…

Il faut en effet que tous les Français sachent que chaque clandestin peut rapporter jusqu’à 5300€ d’argent public, de leur argent, à un cabinet d’avocat. 

Multipliez cela par les centaines de milliers de personnes sous OQTF, et cela pourrait coûter des centaines de millions aux contribuables.

 En prenant en compte le nombre total de clandestins présents en France, on arrive à des milliards d’euros…

Or, quelques heures à peine après la sortie du mensuel de Frontières, le « Conseil National des Barreaux », représentant 78.000 avocats en France, a annoncé saisir le procureur de la République contre le jeune média Frontières qui n’a peur de rien et dénonce, sans crainte et sans reproche,  tous les scandales et notamment celui du coût de la délinquance commise par des clandestins.

Non seulement les clandestins nous coûtent cher à entretenir, mais, en plus, champions es délinquance, ils nous coûtent une blinde, comme dirait l’autre, en frais d’avocats pour qu’ils échappent à leur peine et/ou à leur expulsion. 

Ils ont droit à l’aide juridictionnelle pour faire appel de leurs condamnations et expulsions ! 

Un énorme scandale et une rente juteuse pour nombre de cabinets d’avocats. 

C’est ce qu’Eric Teigner appelle l’industrialisation de la défense des clandestins.

Une fois de plus, merci au Conseil constitutionnel (merci FABIUS) qui a décidé, le 28 mai 2024, d’accorder l’aide juridictionnelle aux clandestins qui veulent faire annuler leurs OQTF ou refus de titres de séjour.

Eric Tegner et son équipe d’enquêteurs sans peur et sans reproche ne lâchent rien, même s’il est évident que tout est mis en branle pour les  faire couler. 

Que peut-on nous reprocher si ce n’est de faire notre travail de journaliste ?

On leur reproche de rendre visible aux Français ce qu’ils payent à leur insu… 

Sans surprise, nombre de barreaux locaux (Bordeaux, Marseille, Nîmes, Strasbourg…) ont traité Frontières de média d’extrême-droite et ont dit haut et fort qu’ils défendraient les clandestins, quel que soit le cas de figure… 

Bel engagement politique, belle preuve d’indépendance de la justice ! 

Et évidemment les dhimmis de Libé tapent sur Frontières…

C’est une énorme partie de bras-de-fer que Frontières a engagée contre des avocats et les magistrats qui les soutiennent, au nom de la justice, au nom du droit, au nom de la France. 

N’hésitez pas à les aider à résister, ils vont être massacrés par la justice pour leur imposer le silence en les accablant de frais, d’amendes, de peines de prison peut-être. 

 

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Frontières est attaqué car les journalistes font… leur travail de journaliste !

 
Proposition d’Eric Tegner aux donneurs de leçon :  ces avocats qui aiment tant les migrants n’ont qu’à travailler gratuitement pour la défense de leurs protégés, au lieu de se servir des impôts de ceux qui n’ont rien demandé.

Les gauchistes, qui sont si généreux avec l’argent des autres, n’ont qu’à créer une cagnotte avec leurs copains, au lieu de prendre l’argent durement gagné de nos concitoyens. 

Que même le MEDEF y participe, lui qui veut tant régulariser les clandestins. 

Gauche et droite, main dans la main, mais hors des poches des Français.

 

 

VOIR : La VIDÉO :  https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=XBkpFPYwbEM&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.jesuisfrancais.blog%2F2025%2F02%2F26%2Fle-media-frontieres-revele-le-scandale-de-laide-juridictionnelle-aux-migrants%2F%3Futm_so&source_ve_path=Mjg2NjY

 

À lire aussi : Enquête sur le lobbying des associations pro-migrants au cœur de l’État

Source :  https://www.jesuisfrancais.blog/2025/02/26/

UKRAINE / RUSSIE : QUAND LA RÉALITÉ NIÉE CONDUIT AU CAUCHEMAR ! ( GÉNÉRAL ANTOINE MARTINEZ )

 

 


 

Quand la réalité niée conduit au cauchemar


Le titre de cette tribune reprend dans son esprit celui de l'étude publiée le 20 juillet 2022

(cf. ukraine-russie-du-fantasme-a-la-realite.pdf ), étude complétée par le point établi un an après le déclenchement de l'opération militaire russe (cf. 

 

 Ukraine-Russie, un an de conflit ).

 Il confirme les propos prédictifs formulés alors à partir d'une grille d'analyse reposant sur un simple bon sens qui a beaucoup manqué à la très grande majorité des dirigeants européens qui n'ont pas su éviter le piège d'une guerre par procuration entre deux grandes puissances nucléaires, les Etats-Unis et la Russie, et qui ont négligé totalement les intérêts de l'Europe et des peuples européens.

 Dans cet aveuglement généralisé, la France a, pour sa part, alors qu'elle présidait l'Union européenne (UE) au cours du premier semestre 2022, manqué un rendez-vous historique. 

La réalité reprend soudainement ses droits dans une période d'accélération de l'Histoire et le constat est aujourd'hui, après trois ans de guerre, brutal pour certains et le réveil sera douloureux pour beaucoup.

En effet, une certitude s'impose cruellement après trois ans d'une guerre qui n'aurait jamais dû avoir lieu : la stratégie d'isolement du président russe méticuleusement orchestrée par les Etats-Unis, version Clinton/Obama/Biden, et accompagnée servilement par l'UE, a volé en éclat après l'entretien téléphonique du 12 février dernier entre Donald Trump, ayant pris ses fonctions le 20 janvier, et Vladimir Poutine. 

Ce changement radical de la situation peut être perçu comme prometteur pour envisager, enfin, un retour de la diplomatie scandaleusement écartée avant même le 24 février 2022. 

Mais ce changement est avant tout un véritable séisme pour l'UE et l'OTAN et constitue même pour de nombreux de ses dirigeants une première humiliation dans la mesure où leurs « certitudes » viennent de se fracasser sur le mur de la réalité qu'ils ne pouvaient pas anticiper puisqu'ils la niaient.

L'élection de Donald Trump, indéniablement à l'origine de ce bouleversement, n'avait pas été imaginée car ils étaient certains, autre « certitude », de la victoire de Kamala Harris qu'ils soutenaient sans retenue contre Donald Trump accusant, par ailleurs, la Russie d'ingérence dans les élections en Géorgie et en Roumanie. 

Au-delà d'une frustration compréhensible, ce bouleversement a provoqué une véritable panique entraînant des déclarations contradictoires et révélé des désaccords de fond lors du conseil de sécurité de Munich ou du sommet d'urgence sur l'Ukraine de Paris qui n'ont abouti, en fait, qu'à mettre en lumière la division des dirigeants européens sans vision stratégique commune. 

S'agissant du sommet de Paris, aucune décision formelle n'a été prise et des désaccords ont été évoqués notamment sur le déploiement de troupes en Ukraine.

 L'arrivée à ce sommet de Giorgia Meloni avec un retard de près d'une heure pourrait d'ailleurs être considéré comme une manifestation de désaccord de sa part sur l'opportunité ou, du moins, sur les modalités d'organisation de ce sommet.

 Pourquoi, en effet, le président français n'a-t-il pas plutôt opté pour la convocation d'un conseil européen extraordinaire ? 

Poser la question c'est probablement y répondre car certains représentants d'Etats de l'UE absents à ce sommet n'ont pas hésité à qualifier ses participants (7 pays sur 27 + 2 dirigeants de l'UE) de partisans de la guerre n'ayant cessé depuis le début de jeter de l'huile sur le feu.

 On le constate, la frustration et l'affolement qu'elle provoque conduisent ces dirigeants à multiplier, à présent, tous types d'initiatives – même les plus absurdes – dans le but d'occuper l'espace médiatique en brandissant la peur et les fantasmes (comme cela a déjà été fait afin de soumettre les citoyens lors de la crise du covid) pour nuire au dialogue qui s'établit entre les présidents américain et russe.

 

L'établissement de ce dialogue vient contrarier sérieusement les partisans de la poursuite de la guerre, peu soucieux des intérêts de leurs peuples, et aboutit fatalement à une autre humiliation puisqu'à peine un mois après l'investiture du président américain, une première rencontre au niveau des chefs de la diplomatie s'est tenue entre Américains et Russes à Riyad, en Arabie saoudite. 

Cela démontre au passage que si les relations internationales ont toujours éré régies par le rapport de forces, il est fortement conseillé de laisser la diplomatie – non pas celle à ciel ouvert, par nature contre-productive, pratiquée scandaleusement en début d'année 2022, mais celle de l'ombre et de la discrétion – jouer pleinement son rôle. 

La rapidité de la tenue d'une telle réunion à un tel niveau a manifestement provoqué l'affolement de l'UE et de ses membres les plus engagés contre la Russie pris de court et craignant d'être ignorés et écartés des futures négociations. Il faut cependant rester prudent et lucide car ce premier pas, engagé par Donald Trump, avait pour but d'essayer, après trois ans de dialogue rompu, de s'assurer, après leur entretien téléphonique, de la sincérité de Vladimir Poutine sur la recherche de solutions pour la paix et d'établir une véritable normalisation des relations entre les Etats-Unis et la Russie.

On peut d'ores et déjà affirmer sans se tromper que cette normalisation se fera au détriment des Européens. 

C'est d'ailleurs la raison de l'affolement de ces derniers, en particulier des partisans de la poursuite de la guerre qui réalisent, un peu tard, qu'avoir entretenu, sous la houlette de l'administration américaine précédente, un conflit qui n'aurait pas dû avoir lieu aura des conséquences dramatiques pour l'Ukraine, ce qui était prévisible depuis le début.

 Quant à l'UE, que ce soit à sa tête ou au niveau des dirigeants des Etats membres les plus bellicistes qui continuent de tenir un discours de guerre, alors que se présente une opportunité d'arrêter le massacre, ils seront les dindons de la farce et seront obligés de manger leur chapeau. 

Un véritable cauchemar ! Cela dit, cette réunion des responsables américains et russes de la diplomatie n'est qu'une première étape dans le rétablissement de leurs relations. 

Les discussions tenues sont probablement restées générales et doivent permettre de désigner des équipes d'experts de haut niveau, en élargissant le processus à la participation des Européens qui seront mis sous pression, pour commencer à travailler sur une issue du conflit en Ukraine.

 Il est possible cependant que des réunions soient tenues sans ces derniers. 

Cela devrait donc prendre du temps, probablement plusieurs mois, le temps de la diplomatie n'étant pas celui des médias. 

Une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine semble donc prématurée à ce stade.

S'agissant de l'Ukraine, elle ne pouvait pas gagner cette guerre car la Russie, elle, ne pouvait pas la perdre. 

C'est une question de bon sens et cela était prévisible. 

Son sort était, en fait, scellé dès le 24 février 2022 avec l'intervention militaire russe engagée en réaction aux bombardements intensifs et sans répit déclenchés par Kiev, une huitaine de jours plus tôt, sur les populations du Donbass, bombardements qui devaient précéder une vaste opération militaire de nettoyage pour neutraliser les velléités d'autonomie réclamée par les habitants de cette région. 

Beaucoup d'erreurs ont été commises depuis la fin de la Guerre froide, avec l'élargissement continu de l'OTAN vers l'Est, et en particulier dans les derniers mois, voire semaines qui ont précédé l'opération russe.

 Il ne faut pas oublier que le coup d'Etat de Maïdan de 2014, fomenté par la CIA (cf. Victoria Nuland « Fuck EU ») avait entraîné le renversement du président ukrainien pro-russe, les Occidentaux n'ayant curieusement jamais évoqué une ingérence étrangère dans les affaires d'un pays souverain.

 Cette ingérence est pourtant à l'origine d'une véritable guerre civile qui a provoqué 14 000 morts dans l'indifférence la plus totale et un silence assourdissant des dirigeants et des médias occidentaux. 

Alors, ne pas avoir voulu tenir compte des réalités, avoir menti aux Ukrainiens, les avoir encouragés dès le début à ne pas négocier et au contraire à faire la guerre, leur avoir fait croire qu'ils gagneraient avec l'aide occidentale est monstrueux et criminel.

La grande majorité des dirigeants occidentaux, qui ont suivi aveuglément les Etats-Unis qui abandonnent aujourd'hui leur « protégé » en scellant définitivement son triste sort, sont responsables de l'amputation inéluctable à venir du territoire de l'Ukraine et des pertes humaines considérables.

 En outre, ce pays n'entrera jamais dans l'OTAN. Résultats catastrophiques au regard de l'aide financière et matérielle des pays occidentaux. 

Un vrai cauchemar ! Quant au cas personnel du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le réveil est douloureux et son avis ne comptera absolument pas dans les futures négociations pour la paix.

 Il pourrait même devenir gênant pour la nouvelle administration américaine et être poussé vers la sortie. 

Une fin peu glorieuse pour un président qui a sacrifié inutilement ses soldats et mené son pays à sa perte. 

Comment réagiront les Ukrainiens ?

La Russie, de son côté, ne pouvait pas perdre cette guerre à laquelle elle ne pouvait d'ailleurs pas échapper devant l'intégration graduelle de l'Ukraine dans l'OTAN qui était en cours depuis 2014 et le massacre des populations russophones du Donbass, les derniers bombardements intensifs de la population civile et son appel au secours le 20 février 2022 ayant été le déclencheur.

 Trois ans après le début de ce conflit, le constat qui était prévisible, sauf pour des va-t-en-guerre déconnectés des réalités, est sans appel : la Russie a non seulement gagné la guerre, mais Vladimir Poutine a réussi à rétablir son pays au rang de grande puissance sur la scène internationale.

L'arrivée de Donald Trump lui permet, par ailleurs, de rompre l'isolement de la Russie et d'écarter l'UE et l'Ukraine des premières réunions visant à préparer un processus de négociations pour la paix. 

Indiscutablement, c'est Vladimir Poutine qui est à présent maître des horloges et en mesure de refuser le retour aux frontières de 1991 et d'empêcher l'Ukraine d'intégrer l'OTAN. 

Ces deux conditions seront pour lui très certainement non négociables d'autant plus que sur le terrain des opérations, les Russes continuent de progresser et les négociations de paix devraient prendre du temps. Raison de plus pour ne plus en perdre.

C'est dans ce contexte que les dirigeants de l'UE viennent de se rendre à Kiev pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine, la présidente de la Commission européenne affirmant que « L'UE doit accélérer la livraison d'armes et de munitions à l'Ukraine ». 

Elle a également annoncé une nouvelle aide de 3,5 Mds € alors que l'aide financière accordée à l'Ukraine depuis 2022 s'élève à 135 Mds pour l'UE. 

En signant son suicide géopolitique et géostratégique en 2022, l'UE a engagé le délabrement et la régression de ses capacités de développement en raison des sanctions infligées à la Russie, sanctions aux effets préjudiciables pour les économies européennes, alors que l'axe Paris-Berlin-Moscou, une Europe de Lisbonne à Vladivostok, pourrait dominer et inspirer le monde.

 On ne peut que regretter le maintien d'un tel discours guerrier. 

L'UE souhaite manifestement la poursuite d'une guerre pourtant déjà perdue. 

Son entêtement irrationnel la discrédite totalement et la fera sortir de l'Histoire si elle poursuit dans cette voie suicidaire, car elle n'a encore pas compris que la nouvelle administration américaine ne défendra, dans les futures négociations pour la paix, que ses propres intérêts qui ne sont pas ceux des Européens. 

Mais depuis trop longtemps l'UE œuvre contre les intérêts des peuples européens qu'elle est censée défendre et il devient urgent et impératif qu'elle soit totalement réformée si elle ne veut pas exploser.

La Commission européenne devenue trop puissante doit être ramenée au niveau d'organe d'exécution et de mise en œuvre des décisions prises au niveau du Conseil européen par les seuls chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres.

 La situation actuelle qui met les peuples européens en danger dans tous les domaines (économique, risque de guerre, immigration, sécurité, civilisationnel...) n'est plus tenable. 

Une révolution s'impose.    

Quant à la France, le déplacement à Washington, ce 24 février, d'Emmanuel Macron n'aura aucun impact sur les futures négociations qui seront, en réalité, menées par les deux grands acteurs de cette guerre par procuration, Etats-Unis et Russie.

 D'ailleurs, les Etats-Unis et la Russie ont  voté ce même jour à l'ONU une résolution réclamant la fin rapide du conflit sans référence à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ce qui constitue en soi une défiance à l'égard de l'UE au discours guerrier et un camouflet pour le président français après son propos « la paix sans capitulation pour l'Ukraine ». 

 La France avait l'occasion de jouer un rôle majeur en 2022 – pour elle-même et pour l'Europe – car elle aurait pu s'imposer comme puissance d'équilibre alors qu'elle présidait l'UE au premier semestre, et provoquer, avant même le déclenchement du conflit, des discussions entre Ukrainiens et Russes au plus haut niveau, voire organiser une Conférence pour la paix visant à faire baisser les tensions et à amener les deux parties opposées à la raison. 

 Le président Macron affirme que la Russie constitue une menace existentielle pour l'Europe.

Mais, sérieusement, comment un pays de moins de 150 millions d'habitants pourrait-il envahir la partie ouest du continent peuplé de 450 millions d'habitants ? 

Non, les mots ont un sens. 

Si la France, si l'Europe sont menacées dans leur existence ce n'est pas par la Russie mais par l'islam conquérant et son bras armé l'islamisme.

 Cette menace est, de plus, alimentée aujourd'hui par les provocations agressives de l'Algérie qui restent étonnamment sans réponse de l'Etat français.

 La Russie, elle, n'a pas de visée sur l'Europe : elle possède un territoire déjà bien assez vaste. 

Elle ne veut simplement pas de l'OTAN à sa frontière avec l'Ukraine. 

Ne pas avoir compris ou voulu comprendre cette revendication légitime et avoir suivi aveuglément les Etats-Unis aura affaibli notre pays et compromis durablement son prestige et son rôle sur l'échiquier international.

Le retour de Donald Trump à la Maison blanche a indéniablement produit un véritable tremblement de terre qui bouleverse complètement la donne et bouscule les certitudes affirmées d'une grande partie des dirigeants occidentaux et des organisations tentaculaires comme l'UE et l'OTAN qui vont devoir admettre la réalité : cette guerre était perdue d'avance. 

Alors, pourquoi l'avoir permise ?

 Leur responsabilité est immense dans l'entretien du conflit pendant trois ans qui a conduit à un désastre prévisible pour l'Ukraine. 

Aujourd'hui, le processus pour organiser des négociations de paix est lancé mais il faut être conscient qu'il prendra du temps. 

Même si le président américain est pressé, les discussions avec le président russe, en position de force, seront rudes et difficiles et certaines de ses exigences, de nature existentielle, ne pourront pas être écartées, que ce soit par les Américains ou par les Européens. 

Les négociations pourraient donc durer des mois sachant cependant que Donald Trump vise également le rétablissement et la normalisation des relations avec la Russie. 

 


Dans ce contexte compliqué par nature, la lucidité commande d'être prudent sur le déroulement des négociations mais aussi devant une inconnue que personne ne maîtrise : le niveau d'hostilité à ces négociations pour la paix des partisans de la poursuite de la guerre qui pourrait déboucher sur l'irréparable.

 

Le 25 février 2025                                Général (2s) Antoine MARTINEZ 






MACRON CHEZ TRUMP ! LA PLANÈTE EUROPÉISTE NE RÉPOND PLUS ........LE SACCAGE CONTINU !


Macron chez Trump : la planète européiste ne répond plus…



Par Marc Baudriller


Il est 18h30 à Washington, ce 24 février.

 La voiture qui conduit le Président Macron à la Maison-Blanche stoppe devant le portail où Donald Trump attend seul, debout dans l’embrasure de la porte.

 Macron descend. 

Serrement de mains : Trump s’adresse à quelqu’un en direction de la caméra, puis Macron pose une main sur le bras de Trump… sans retour de la part du président américain. 

Les spécialistes des relations entre les deux pays notent que l’accueil est frais, beaucoup plus frais qu’en 2017.

 Macron aura consciencieusement saccagé cela aussi. 

Quelques heures plus tôt, à son arrivée à la Maison-Blanche, il a été reçu plus fraîchement par la responsable du protocole yankee… 

Les deux hommes ont eu un entretien en tête-à-tête, suivi d’un déjeuner et d’une conférence de presse conjointe. 

Révélatrice, la conférence de presse. 

Trump explique qui est Mimile, en faisant du Président français le pot de fleur passif durant de longue minutes de cet entretien avec les journalistes.

Au cas où Trump aurait oublié l’intérêt des USA…

Les efforts franco-européens ont quelque chose de touchant. 

On réagit encore,à Bruxelles et à Paris, comme les salariés de l’USAID, promis à des licenciements massifs, voilà quelques semaines : on n’y croit pas. 

 On continue comme si rien n’avait changé.

L’Europe peut d’ailleurs compter, pour soutenir sa mollesse, sur le ventre mou onusien.

 L’ONU a redit, ce lundi, officiellement son soutien à l’Ukraine.

 Erdoğan vole au secours du pays envahi par la Russie : l’Europe doit « absolument être incluse dans ce processus », affirme ce bon apôtre qui frappe aux portes de l’Union européenne. 

Sans arrière-pensées, bien sûr !

 L’Europe du Nord envoie le même message. 

 Macron n’est pas en reste, la prétention en plus : « Notre soutien à l’Ukraine restera inébranlable. Je suis à Washington pour le rappeler et avancer avec le Président Trump et nos alliés », dit-il. 

Il a expliqué aux Français ce qu’il allait dire à Trump, en somme qu’il était dans l’intérêt du président américain de s’aligner sur les positions françaises et européennes, sans quoi ce serait pris par la Chine ou l’Inde comme une marque de faiblesse. 

Au cas où Trump aurait oublié, ce matin en se rasant, l’intérêt des États-Unis… 

L’Europe est prête à « renforcer » sa défense, dit, lundi, Emmanuel Macron, toujours riche, à Donald Trump… 

De son côté, le Conseil de l’UE, incapable de sortir de sa logique, sort un seizième train de sanctions antirusses, contre les « responsables d’actions compromettant ou menaçant l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine ». 

Les gentils attaquent.

Pendant ce temps, durant la même journée de ce lundi, Trump annonce la signature d’accords économiques avec… la Russie.

 « J’ai de solides discussions avec le président russe Vladimir Poutine concernant la fin de la guerre et aussi des opérations majeurs de développement économique entre les États-Unis et la Russie. 

Les discussions se passent très bien ! », écrit-il sur son réseau Truth Social. 

Il estime que la guerre sera finie « dans quelques semaines ». 

Et quand Macron réclame des forces européennes de maintien de la paix (à nos frais…), Trump répond, bon prince, que Poutine acceptera.

Mais les États-Unis opposeront leur veto à tout amendement qui prétendrait atténuer leur résolution à l’ONU. 

L’ambassadrice américaine à l’ONU insiste : elle veut « une résolution qui se concentre sur une idée simple, mettre fin à la guerre, un chemin vers la paix ».

 Pour les durs d’oreille européens.

 Et à destination des sourds et malentendants, les États-Unis expliquent, ce 24 février : « Nous opposerons notre veto aux amendements des Européens s’ils sont soumis au Conseil de sécurité. »

En clair, l’Europe aboie, la caravane trumpiste passe.

 
Barrot part en guerre

Le Président français et les Américains ne vivent plus sur la même planète. 

La planète euro-macroniste a déconnecté, victime d’un décrochage massif de la réalité.

 Le réel, c’est le poids des forces en présence et le choc des intérêts.

 À ce petit jeu, qui est depuis toujours celui des nations, Trump et Poutine ont toutes les cartes en main. 

Les grands discours de puissance de l’UE, les rêves des pères de l’Europe, montrent chaque jour ce qu’ils n’ont jamais cessé d’être : une initiative assez efficace dans l’autodestruction mais incapable de répondre aux grands défis du temps.

 Un Bisounours égaré sur un champ de bataille.

Pour reprendre confiance, on peut compter sur notre ministre des Affaires étrangères. 

L’inénarrable Jean-Noël Barrot poursuit seul l’offensive contre les Russes, comme ces soldats cachés dans les bois qui ignoraient que la guerre était finie : « Trois ans après l’invasion de l’Ukraine, nous renforçons la pression sur la Russie : nouvelles sanctions européennes contre 83 personnes et entreprises, 74 navires, 14 banques, 5 ports, 6 aéroports, 8 médias. 

Nous durcissons également la lutte contre le contournement des sanctions. »

 Ça va barder… pour l’Europe.

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Boulevard Voltaire

PÉTITION : LA CENSURE BIEN-PENSANTE SE RADICALISE EN FRANCE !

 


Chère Madame, cher Monsieur,


Une censure sans précédent se banalise dangereusement dans notre pays :


> Début janvier, sur France Inter, Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a menacé de couper l’accès au réseau social X (anciennement Twitter), où s’informent des millions de Français, à l’image des 120 000 abonnés qu’y compte votre média Boulevard Voltaire – une menace que seuls des États comme l’Afghanistan, la Chine ou l’Iran ont osé mettre à exécution jusqu’à présent1. Une enquête contre le réseau a été ouverte par le Parquet de Paris2.


> Depuis quelques semaines, les administrateurs de Reddit, l’un des forums de discussion les plus visités sur Internet, effacent systématiquement toute référence à des médias comme CNews, le JDD ou Valeurs actuelles, rendus totalement inexistants aux yeux des centaines de milliers d’utilisateurs recensés en France3.


> À la fin du mois, comme vous le savez sans doute, la chaîne C8 sera supprimée de la TNT. Malgré ses records d’audience, elle aura l’interdiction d’émettre. Du jamais vu.


> Et parallèlement, les amendes de l’Arcom continuent de s’abattre sur CNews pour l’obliger à rentrer dans le rang.


La plupart des gens ne mesurent pas encore la gravité de la situation.


 

Les tenants de la bien-pensance attaquent un à un chacun des espaces de liberté qui ont émergé ces dernières années, où, comme vous, des millions de Français peuvent s'informer sans subir le diktat de la pensée unique.


Vous qui mesurez l’importance d’une information libre et d’un vrai débat dans notre pays, ne les laissez pas faire sans réagir : signez la pétition, transférez le message à vos contacts !


Contrôle de l’information et des opinions

Halte aux dérives liberticides !

 

JE SIGNE LA PÉTITION


S’attaquant elle aussi au réseau X, la ministre Clara Chappaz, chargée du Numérique, a exigé "que les opinions qui seraient de fausses opinions puissent être sorties de la plate-forme"4.


Éliminer les "fausses opinions" : Orwell n’aurait pas dit mieux...


À la demande d’un journaliste, la ministre s’est finalement corrigée, disant vouloir éradiquer en fait "les fausses informations".


Est-ce que c’est censé nous rassurer ?


Comment un gouvernement ou une quelconque institution pourraient-ils prétendre édicter LA vérité une bonne fois pour toutes, et vous l’imposer en effaçant tout ce qui la contredirait ?


Qu’un ministre puisse envisager une telle dérive, dans un pays démocratique comme la France, est absolument consternant.


Et pourtant, aussi édifiante soit-elle, sa déclaration n’est pas un cas isolé.


Le président de la République5 et sa ministre de la Culture6 ne cachent pas non plus leur projet d’organiser la "certification" officielle de l’information, comme ils disent eux-mêmes.


Certifier l’information, et donc filtrer d’une façon ou d’une autre les publications auxquelles vous pourriez accéder ?


Évidemment, on vous dira que c’est pour votre bien.


Pour préserver votre santé mentale. Pour vous protéger des "fake news" qui circulent sur la Toile et menacent de vous intoxiquer...


Ce n’est pas pour rien que la directrice de Radio France présente elle-même ses programmes comme une "thérapie"7 !


Et vous avez certainement déjà vu ce que ça donne, quand les spécialistes auto-proclamés du "fact-checking" s’approprient la vérité.


Prenez France 2, par exemple, cette chaîne du "service public" où l’émission Complément d’enquête certifiait encore tout récemment "l’absence d’impact de l’immigration sur la délinquance", en dépit des statistiques édifiantes8 ...


Voyez aussi les arbitrages rendus par l’Arcom, censée veiller au pluralisme et préserver la qualité du débat sur les chaînes de radio et télévision :


> La conviction de catholiques assimilant l’avortement à "une cause de mortalité", exprimée lors d’une émission religieuse, a valu 100 000 euros d’amende à CNews9.


> Mais quand TMC et son émission Quotidien fabriquent une vidéo virale délibérément trompeuse, diffusée à quelques jours des élections législatives, faisant croire que Jordan Bardella est incapable de traiter une question à laquelle il répond en réalité sans hésitation, aucune sanction financière n’est prononcée10.


Et ce n’est peut-être qu’un début.


Car ce sera encore pire demain, si la commission d’enquête de l’Assemblée nationale11 fait appliquer ses conclusions, qui visent à placer sous le contrôle de l’Arcom "l’ensemble des médias en ligne", comme votre média Boulevard Voltaire, nommément visé dans son rapport.


Si les gardiens du médiatiquement correct ne rencontrent pas une opposition suffisante, leur étau se resserrera inexorablement sur toutes les sources d'information à votre disposition et les idées présentes dans le débat public.


Ne leur laissez pas le champ libre, signez la pétition sans perdre un instant !


Contrôle de l’information et des opinions

Halte aux dérives liberticides !

 

JE SIGNE LA PÉTITION

 

Les tenants de la bien-pensance voient bien que leur emprise sur les consciences s’est amenuisée au cours des dernières années.


Le succès d’un média en ligne comme Boulevard Voltaire, les audiences records de chaînes comme C8 et CNews, la vigueur du débat agitant les réseaux sociaux, tout cela leur est insupportable.


Ils vont user de tous les leviers à leur disposition pour tenter de reprendre le contrôle sur l’information et l’opinion publique, et refermer chacun des espaces de liberté qui s’étaient enfin ouverts.


S’il vous plaît, aidez-nous à contrecarrer leurs plans !


Les mesures de censure radicales auxquelles ils se rallient aujourd’hui reflètent la panique qui les gagne.


La coupure d’un réseau social, l’interdiction d’une chaîne de télévision, la prétention des hommes politiques à "certifier" l’information, voire censurer les "fausses opinions", sont autant d’attaques inadmissibles dirigées contre votre droit à forger vos propres opinions.


Ces dérives liberticides sont absolument inacceptables.


Le pire, aujourd’hui, serait de laisser les censeurs agir à leur guise, dans l’indifférence générale, sans aucune protestation à la mesure de ce scandale.


Vous qui mesurez la gravité de la situation, vous qui refusez le diktat de la pensée unique, vous pouvez nous aider à résister :


> Pour cela, s’il vous plaît, signez la pétition sans perdre un instant.


> Et ensuite, c’est très important, transférez ce message à vos contacts, pour les alerter et leur permettre de signer eux aussi.


Contrôle de l’information et des opinions

Halte aux dérives liberticides !

 

JE SIGNE LA PÉTITION

 

Votre action sera essentielle pour contrer la censure bien-pensante qui se radicalise dans notre pays.


Ses partisans se croiront tout permis si nous ne sommes pas là, avec vous, pour faire bloc face à eux, et montrer combien nous sommes nombreux à refuser leur mainmise sur l’information.


Un grand merci pour toute l’aide que vous pourrez nous apporter.


Bien cordialement,


L’équipe de Boulevard Voltaire

 


 

mardi 25 février 2025

LE PARTI DE LA FRANCE APPELLE À UNE RIPOSTE IMPLACABLE FACE À LA BARBARIE ISLAMISTE .......

 


 

Face à la barbarie islamiste, le Parti de la France appelle à une riposte implacable

24 Fév 2025 

Le 22 février 2025, notre Nation a été une fois de plus frappée en son cœur, à Mulhouse, par un acte de barbarie inqualifiable.

 Un terroriste islamiste, déjà connu pour sa radicalisation et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français, a lâchement attaqué nos concitoyens, faisant un mort et plusieurs blessés, dont des policiers municipaux.

Cet événement tragique n’est pas un cas isolé, mais le symptôme d’un mal profond qui ronge notre pays. 

Depuis trop longtemps, la France subit les assauts répétés d’individus animés par une idéologie mortifère, profitant de la faiblesse et de l’inaction de nos dirigeants. 

Il est temps de dire STOP à cette invasion islamiste insidieuse qui menace notre identité, notre culture et notre sécurité.

Le Parti de la France, fidèle à ses valeurs et à son engagement pour la patrie, propose des mesures fermes et immédiates pour restaurer l’ordre et protéger les Français :

Expulsion systématique de tous les clandestins : tout individu étranger inscrit au fichier ou non des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) sera immédiatement expulsé, sans possibilité de retour.

Rétablissement des frontières : la France doit reprendre le contrôle total de ses frontières pour empêcher l’entrée de terroristes potentiels et maîtriser les flux migratoires.

Déchéance de nationalités pour les terroristes : aucun compromis ne sera toléré envers ceux qui trahissent la France en s’adonnant au terrorisme.

Renforcement des moyens pour les forces de l’ordre : nos policiers et gendarmes doivent disposer des ressources nécessaires pour agir efficacement contre la menace terroriste. 

Notamment avec l’armement généralisé des polices municipales, souvent en première ligne.

Promotion des valeurs traditionnelles françaises : il est essentiel de réaffirmer notre identité nationale en valorisant notre histoire, notre culture et nos traditions face aux tentatives de déstabilisation.

Il est temps de se lever avec détermination pour défendre notre patrie contre les parasites islamistes qui cherchent à la détruire.

 

 Le Parti de la France appelle chaque citoyen à prendre conscience des dangers qui nous guettent et à soutenir notre action pour une France forte, fière et souveraine.

Thomas Petit –

 Membre du Conseil national du Parti de la France

 

 


Tous à la manifstation du 1er mars contre l’insécurité et le laxisme judiciaire !

24 Fév 2025 |

Le Parti de la France invite ses militants et ses sympathisants à participer à la manifestation contre l’insécurité et le laxisme judiciaire qui aura lieu samedi 1er mars à Paris (15h au Panthéon).

 


 

L' INTERDICTION DES VOITURES THERMIQUES EN 2035 A DU PLOMB DANS L' AILE !

 

L’interdiction des voitures thermiques en 2035 a du plomb dans l’aile



Par Yves-Marie Sévillia

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Lundi 17 février, les députés ont voté majoritairement contre l’interdiction de la vente de véhicules thermiques dès 2035.

 Une petite victoire symbolique face au rouleau compresseur bruxellois qui cherche toujours à convertir aux forceps les citoyens à l’écologie de masse.

 

La France s’était fixé 2040. 

Votée en 2019, la loi au nom très savant « d’orientation des mobilités » instaurait une interdiction de la vente des véhicules thermiques, c’est-à-dire ayant un moteur à combustion (utilisant du carburant comme l’essence ou le diesel) à partir de 2040.

 L’Union européenne avait décidé d’en rajouter une couche et d’avancer, dans le cadre du Green Deal, cette interdiction à 2035.

 Dans ce grand Pacte vert européen adopté en 2023, une série de mesures est destinée à réduire les émissions de gaz à effet de serre. 

Ainsi, le parc automobile européen, coupable de générer du gaz carbonique, doit-il être « décarboné ».

Lors de l’examen d’une loi fourre-tout visant à transposer le droit européen en droit français, une majorité de députés ont voté lundi, dans un Hémicycle clairsemé, la suppression de l’échéance de 2035 qui fixait l’arrêt de mort de la commercialisation des véhicules à moteur non électrique.

À ce sujet — Voiture électrique : crash violent dans le mur des réalités

 
Un problème de philosophie générale

Les opposants à cette révolution industrielle avancent plusieurs raisons. 

« Le secteur automobile européen, à ce stade, n’est pas prêt pour cette transition », déclarait Matthias Renault, député RN, qui portait dans les débats parlementaires les positions de son parti.

 Contacté par BV, il enchérit : « C’est un problème de philosophie générale. 

On inscrit dans la loi des obligations industrielles au lieu de soutenir une filière française et européenne qui pourrait proposer des voitures électriques à un prix peu cher pour qu’elles soient achetées par le consommateur. » 

Le prix actuel, très élevé, d’un véhicule électrique est un argument de poids pour le député RN de la Somme. 

En France, par exemple, il faut débourser plus de 35.000 euros pour la Peugeot 208 électrique, soit 57 % de plus que la version à essence, même en tenant compte des aides publiques.

Les voitures électriques chinoises menacent le marché européen.

 Plusieurs constructeurs chinois sont capables de produire des modèles très compétitifs, entre 7.000 euros et 12.000 euros.

« Un cadeau immense à la Chine de Xi Jiping qui a dix ans d’avance »

Pendant sa campagne comme tête de liste LR aux européennes, François-Xavier Bellamy, député européen, avait dénoncé l’absurdité de ce système qui serait « un cadeau immense à la Chine de Xi Jiping qui a dix ans d’avance ». 

Il dénonçait, par ailleurs, « l’extraction minière débridée » à laquelle se livrent les Chinois pour produire en masse les batteries des voitures électriques. 

Matthias Renault ajoute : « Il y a un danger de voir une industrie automobile délocaliser sa production. » 

Par exemple, la petite Renault Twingo, qui doit sortir en 2026, a été développée avec des partenaires chinois. 

« Sans compter la question de la couverture du parc de recharges pour les batteries et notre capacité de production d’électricité pour couvrir un parc automobile entièrement électrique », précise le député RN.

À Bruxelles, l’industrie automobile est en négociation serrée alors qu’elle doit vendre progressivement des véhicules de moins en moins polluants, sous peine de fortes amendes.

 Une grande concertation a été mise en place avec les constructeurs (Volkswagen, BMW, Mercedes, Volvo et Renault). 

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qui sent la pression monter, a annoncé qu’un plan d’action serait dévoilé le 5 mars prochain.

 Du côté de la classe politique européenne, la fronde monte. 

L’AfD (Allemagne), Fratelli d’Italia (Italie), Vox (Espagne), le RN et Reconquête en France clament leur opposition. 

En considérant la position de François-Xavier Bellamy, vice-président du PPE (droite libérale au Parlement européen), les contestataires du dogmatisme écologique de l’UE sont nombreux.

 Au point, peut-être, d’obtenir gain de cause.

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