jeudi 31 octobre 2024

AU MAROC , MACRON FAIT L' ÉLOGE DE L' IMMIGRATION MUSULMANE ..... ( IVAN RIOUFOL )

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Je ne suis pas Charlie, Je ne suis pas Nice, Je suis proche du CCIF, Je demande à Macron de ne pas marcher contre l’antisémitisme, Je me moque de Samuel Paty, Je suis condamné à de la prison ferme pour menace de mort.
 C’est moi que Macron emmène en voyage d’état au Maroc.
 
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 REVUE DE PRESSE !

Quand Macron fait l’éloge de la colonisation musulmane…


Bruno Retailleau ne peut pas compter sur Emmanuel Macron.

 Le ministre de l’Intérieur veut s’attaquer à l’immigration de masse (plus de 500 000 entrées légales par an) et à l’islamisation du pays par les Frères musulmans. 

Or le chef de l’État ne partage pas ces deux priorités. 

Il est même prêt à y faire obstacle, tant ces sujets lui paraissent médiocrement populistes.

Hier, lors de son voyage d’Etat au Maroc, le président n’a voulu aborder, prudemment, que l’immigration illégale, en insistant sur la « nécessité d’une coopération naturelle et fluide en matière consulaire ». « Nous avons besoin de davantage de résultats », a-t-il plaidé. 

Il a aussi évoqué la « lutte contre les trafics de toute nature », dont le « narcotrafic » qui « gangrène nos territoires [et] nécessite une coopération judiciaire très étroite et encore plus rapide »

Au-delà de ces mots vagues, Macron, qui avait qualifié en 2017 de « crime contre l’humanité » la colonisation française en Algérie, s’est aussi fait le chantre de l’ancienne colonisation musulmane en Espagne et en France.

A lire aussi, Michèle Tribalat: Du passé, l’Occident fait table rase

 

S’adressant au roi Mohammed VI, il a dit : « Les années d’Al-Andalus ont fait de l’Espagne et du sud de la France un terreau d’échange avec votre culture »

Déjà, en 2006, Jack Lang, qui accompagne l’importante délégation française (122 personnalités), avait commis un livre (Immigration positive, Odile Jacob) dans lequel, sur la même page, l’actuel président de l’Institut du monde arabe qualifiait d’ « ignominieuse » la valorisation de la colonisation française, tout en tressant des lauriers à la longue occupation maure en Espagne (711-1492) qui imposa aux juifs et aux chrétiens leur condition inférieure de dhimmis.

 « J’appelle à des Andalousies toujours recommencées ! », pouvait-on lire sous la plume de Lang citant l’orientaliste Jacques Berque. 

Cette reconquête d’Al-Andalous, et de la France par-dessus le marché, reste le rêve des islamistes.

 

La présence de l’ « humoriste » batailleur Yassine Belattar dans la délégation française peut être interprétée comme un désaveu public lancé par Macron à Retailleau, qui participe au voyage officiel. Belattar, qui a l’oreille du président de la République, représente tout ce que combat politiquement le ministre de l’Intérieur. 

Proche du CCIF (collectif contre l’islamophobie en France), aujourd’hui dissous, et des Frères musulmans, Belattar est l’expression quérulente de la contre-société islamique qui entend faire sécession. 

 

Il est le porte-voix d’un communautarisme musulman qui s’érige en victime permanente d’un racisme français et qui refuse tout processus d’assimilation.

 Belattar, qui défend notamment le port du voile, avait participé à la manifestation de novembre 2019 « contre l’islamophobie », qui allait réunir publiquement, pour la première fois, l’extrême gauche aux mouvements islamistes et anti-israéliens.

Invité de dernière minute, l’artiste-militant n’a pu être admis dans la délégation française, en jogging et baskets dans un premier temps, qu’après un feu vert présidentiel.

 Une manière, pour le chef de l’État, adepte des provocations capricieuses, de dire à nouveau : « Je vous emmerde », à ceux qu’il cherche à indigner.

 Retailleau est resté silencieux. 

Pour l’instant.

 

Source et Publication :  https://www.causeur.fr

 

jmlb

RAPPEL !

ET AUSSI


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ANCIENS MILITAIRES : POURQUOI JE REJOINS " PLACE D' ARMES " .......

 TRIBUNE LIBRE !

Pourquoi je rejoins Place d'armes...


 

Si certains se demandent pourquoi rejoindre « Place d’armes », vous pouvez lire ce qui suit car c’est ce qui m’a poussé à le faire.

Tout d’abord, qui je suis ?


Romuald LOURENCO, la cinquantaine, coach professionnel, consultant et formateur.

En plus des problématiques professionnelles comme le développement des compétences, du leadership, le management ou la gestion du stress, des émotions etc…

Je me suis spécialisé dans ce que j’appelle la reprogrammation de notre logiciel interne qui en fait consiste à aider mes clients à changer leurs comportements quand ils ne les estiment pas adéquats comme par exemple procrastiner, s’énerver trop facilement ou encore pour l’aide à la résolution des addictions.

Bref, venons en à ce qui nous intéresse.

Si j’ai rejoint Places d’armes, c’est en premier lieu parce que je ne reconnais plus la France, elle est décomposée, vendue et n’occupe plus la place qui devrait être la sienne.

Pire que cela, le régalien n’est plus. Les hôpitaux et la santé sont malmenés, la sécurité devient catastrophique, l’enseignement laisse à désirer et je ne parle ni d’économie ni de trahisons etc…

Je m’arrête ici car vous savez cela et c’est un constat que presque tout le monde pose aujourd’hui.

Il n’y a pas de nostalgie dans mon sentiment. 

Mais comment une personne un peu équilibrée peut accepter cette situation ?

En deuxième lieu, j’ai compris assez jeune le vrai sens du souverainisme, puis j’ai servi sous les drapeaux, ce qui a renforcé mon esprit patriote.

Le souverainisme nous aide à conserver notre âme. 

Penser et décider par nous-même et pour nous-même. On ajoute une pincée d’équilibre et la recette vaut de l’or.

Dans la symbolique, le roi Arthur, avant d’entamer sa quête, retire l’épée et devient souverain. Il pouvait penser et trancher ou décider par lui-même et pour lui-même. Il devint souverain.

Et si le souverainisme nous aide à conserver notre âme, le patriotisme lui, est l’âme de notre Nation.

Voilà pourquoi nos ennemis ont essayé de tuer le patriotisme. Mais c’est loupé.

Le patriotisme est en train de renaître, je le constate de plus en plus car si bon nombres dorment encore, le ferment est bien là. Il est présent et s’agite doucement.

Si dans les entreprises, à tous les niveaux, dans les fermes, les hôpitaux, partout jusqu’à dans les escadrons et régiments, le ras-le-bol est présent, je sens la germination du patriotisme qui n’est rien d’autre que ce qui nous relie tous.

Il est difficile aujourd’hui de croire encore aux politiques ou à bien des institutions, mais ceux qui se renseigneront verront en place d’armes une nouvelle variante, née de valeurs dont le patriotisme et le souverainisme font partie.

J’emprunte donc cette voie vers ce qui s’annonce être une grande convergence naissante.

Oui la France a une âme et oui la France c’est nous.

Nous devons sortir de l’émotionnel pour devenir pragmatique et avancer, c’est une condition sine qua none.

Cela ne nous déshumanise pas, cela nous rend responsable.


Vive la France !


Par  Romuald LOURENCO

 

                       https://www.place-armes.fr/


 jmlb

 

 







MOZARD DE L" ÉCONOMIE ? 150 MILIARDS D' EUROS DE DÉFICIT PUBLIC ANNUEL ......LA FRANCE SAIGNÉE À BLANC !

 TRIBUNE LIBRE !

 

Déficits ? 

La France saignée à blanc par une titanesque prise illégale d’intérêts

Déficits ? La France saignée à blanc par une titanesque prise illégale d’intérêts

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31 octobre 2024 |

 Économie

Déficits ? La France saignée à blanc par une titanesque prise illégale d’intérêts

Dette, déficit et hausses d’impôts sont sur toutes les bouches et dans toutes les têtes. 3200 milliards de dette… 150 milliards d’euros de déficit public annuel… 

Michel Barnier annonçant en catastrophe « un tiers de hausse des impôts et deux tiers de baisse des dépenses pour freiner le dérapage budgétaire » (Le Monde, 2 octobre 2024).

C’est même à ce thème, en particulier celui de la « chasse aux dépenses nuisibles », que s’attaqueront les intervenants du prochain Forum de la Dissidence de Polémia, le 16 novembre à Paris (prenez vos places !)

Dans le texte qui suit, notre contributeur Julius Muzart décortique un écosystème que l’on pourrait presque comparer à une interaction biologique : celle de l’hôte et du parasite. Un parasite qui coûte cher.

 Décryptage d’une prise illégale d’intérêts.


Polémia

 

Mais où va l’argent ?

Taillables et corvéables à merci, comme par la résurgence d’un droit médiéval mythique, les Français semblent enfin prêts à se saisir de la bonne question : « mais où va l’argent ? »

Les citoyens qui se découvrent réduits à l’état de sujets se rendent compte qu’ils subissent, sans espoir de rémission, une véritable saignée qui les appauvrit dans leur vie quotidienne et les paralyse dans leurs entreprises.

Pourtant, depuis des lustres, ce mal français est connu et commenté. 

Aucun contribuable n’ignore vivre dans le pays qui détient l’infamant record des prélèvements obligatoires. 

Et depuis des lustres, les Français se demandent avec angoisse quand ça va s’arrêter, pourquoi on en est là, et les gouvernements successifs leur servent sans vergogne des discours aussi émollients que mensongers sur le thème : « on va baisser les impôts ». 

Et au budget suivant, invariablement, ils expliquent qu’ils ne peuvent pas faire autrement que de les augmenter.

Telle est, une fois encore, la mauvaise pièce qui se joue actuellement, la seule nouveauté du moment étant un Président qui la joue avec un cynisme jamais vu jusqu’ici et insultant pour le peuple : le lundi, il envoie ses troupes nous expliquer que la France est dans un état catastrophique sur les plans budgétaire et de la dette et qu’il faut « se serrer la ceinture » ; puis le mardi, il nous annonce, sur le ton désinvolte de celui qui s’apprête à payer un café au comptoir, qu’il « débloque » une participation de 100 millions au service d’une cause à laquelle ces 100 millions ne changeront rien.

Aux Français qui n’arrivent plus à chauffer leur logement, ni à payer leur électricité, ni même à nourrir convenablement leurs enfants (on en est là), il annonce qu’il claque 100 millions pour rien.

Aujourd’hui, sur les écrans qui nous environnent, des régiments de commentateurs posent avec gravité la question : « mais comment en est-on arrivé là ? »

Non, sans blague ?

 

« Comment en est-on arrivé là » : paresse intellectuelle ou mauvaise foi assumée ?

Les causes majeures de cette dégringolade sont multiples et celles qui sont tonitruantes (gabegie des transferts sociaux, pratique du « chèque » pour calmer la grogne, pratique irresponsable du « quoi qu’il en coûte », charges hors de contrôle liées à l’immigration) sont globalement connues.

Mais il existe aussi toute une foule de gaspillages à bas bruit auxquels on s’intéresse peu, tant ils sont inscrits dans le quotidien et passent pour « normaux » alors qu’ils occupent une place de choix dans la saignée que subit le pays.

Alors, pour rendre service aux experts qui s’interrogent, qu’il soit permis de leur indiquer des pistes immédiatement accessibles et exploitables à peu de frais dans la mesure où elles sont totalement « open source », comme disent les cuistres.

Le produit de ce dépouillement serait tout sauf anodin : ils y découvriraient comment et à quel degré la France est devenue la proie d’un titanesque processus de prise illégale d’intérêts en bande organisée.

Commençons par le plus simple et le plus immédiat : que ces investigateurs d’élite prennent la peine de feuilleter un gros bouquin vert, qui est à portée de main dans toute administration. Ça s’appelle le bottin administratif.

Ridicule ? Pas tant que ça ! 

Car dans ce gros bouquin banal ils pourraient détailler feuille par feuille la réalité du « millefeuille administratif français »

Sous des intitulés hiératiques des rubriques, il n’est pas difficile pour un œil averti de comprendre que le « poids » de chacune des pages en papier bible de l’ouvrage se compte en centaine de millions d’euros. 

On y voit prospérer sous les pyramides hiérarchiques austères des légions de conseils, commissions, comités, organes participatifs et consultatifs dont le rôle officiellement proclamé est de conseiller les décideurs et de leur donner un avis.

 Cela, c’est ce qui est mentionné dans les textes.

Mais toute personne ayant participé au fonctionnement concret de ces instances a pu en connaître la triste réalité : les décideurs les réunissent parce que la loi les y oblige, mais dans 99 %, des cas, sans la moindre intention de s’embarrasser de leurs avis.

Les participants le savent et se comportent en conséquence : dans le meilleur des cas, ils viennent « parler pour le compte-rendu » qu’ils enverront à leurs électeurs…

 Il est vrai que certaines de ces instances distribuent des jetons de présence à leurs membres, ce qui incite ces derniers à venir assidûment n’y rien faire. 

Mais, même quand elles ne rémunèrent pas, ces commissions coûtent très cher à réunir et à entretenir. 

Or, elles se comptent par milliers, œuvrant à tous les degrés de l’administration (État Régions, départements, établissements publics locaux, intercommunalités, communes) pour une productivité anecdotique.

De surcroit, sous la pression continue d’insatiables revendicatifs, les pouvoirs publics se sont laissés aller depuis des décennies à multiplier ces instances.

 Les promoteurs de ce mouvement ont qualifié cette innovation « démocratie participative ».

Ainsi, comme si la polysynodie française n’était pas déjà assez touffue, on a vu proliférer des comités de quartier, conseils de communautés, conseils municipaux parallèles et thématiques, et autres instances collectives auxquelles « tout le monde » est invité à participer.

Accessoirement, pour « intéresser le jeu » sans doute, un certain nombre de collectifs se sont vus allouer des dotations budgétaires symboliques mais à leur discrétion.

 Comme si on manquait de filières de gaspillage, ces « budgets sucettes » ont été calculés juste assez étroits pour ne servir à rien de sérieux, tout en étant suffisamment foisonnants pour couter très cher.

 Bien sûr, les « comités Théodule » se sont saisis de leur jouet nouveau pour dépenser n’importe quoi n’importe comment.

Avantage collatéral pour certaines formations politiques, ces instances – qui n’ont de démocratiques que l’adjectif – ont généralement été prises en main par les professionnel ou les militants de la politique « électorale » (ceux qui savent s’infiltrer et crier fort).

 

Les associations subventionnées et l’État, un monde de compréhension mutuelle

Autre tonneau des Danaïdes au service du gaspillage de l’argent public, les associations subventionnées. 

Dans cette voie en pente glissante, les connaisseurs savent que l’argent public, si on en perd facilement la trace, n’est pas perdu pour tout le monde.

(Sur ce sujet, on consultera avec profit le rapport dressé par l’IFRAP en septembre 2023)

En France, on dénombre entre 1,1 et 1,3 millions d’associations déclarées. 

Toutes ne sont pas subventionnées mais celles qui le sont épongent tout de même pour 23 milliards de subventions (selon compilation des données officielles).

Que ce soit au niveau de l’État ou à celui de nos innombrables collectivités locales, les décideurs de tous niveaux semblent éprouver le même besoin de s’entourer de soutiens confortables et dociles.

En France, les associations bénéficient d’une image sympathique à base de dévouement et de bénévolat. Et il est incontestable qu’elles tiennent un role indispensable de “liant” social.

Il est vrai aussi qu’il en est d’admirables et beaucoup de respectables.

Mais dans la vraie vie, ce volet sympathique coexiste avec une réalité bien différente, dans laquelle l’argent public emprunte des itinéraires complexes, assez éloignés de l’intérêt général.

 Ce qu’on peut observer trop souvent, en effet, c’est une véritable connivence entre les autorités publiques dispensatrices et le monde associatif.

Mentionnons tout de suite que, s’ils le voulaient, les « investigateurs » n’auraient aucun mal à trouver des sources d’information pertinentes : que ce soit l’État ou les collectivités, TOUS ont l’obligation légale de publier la liste nominative des associations bénéficiaires et des sommes allouées. 

 L’État le fait dans le « jaune » budgétaire, les collectivités locales (sauf celles qui oublient) doivent le faire dans une annexe de leur compte administratif.

C’est une lecture enrichissante où l’on découvre un monde de compréhension mutuelle.

 Car les administrations d’État et les collectivités locales ont compris tous les avantages que peuvent leur offrir les associations quand ils les prennent sous leurs ailes.

Ainsi, on a pris, depuis de nombreuses années l’habitude de faire appuyer ou exécuter des missions dans le domaine social ou éducatif par des associations rémunérées à cet effet (parfois par des subventions, ce qui est interdit en principe).

 

Ce processus de « sous-traitance » permet aux administrations

  • d’éviter de recruter des agents ;
  • de s’affranchir des obligations réglementaires qui encadrent les dépenses publiques ;
  • et en même temps de tenir en laisse des structures qui ne peuvent rien leur refuser.

Les associations, quant à elles, ont parfaitement compris les avantages du statut de sous-traitant des collectivités publiques : un grand nombre d’entre elles ont un fonctionnement strictement identique à celui d’entreprises, à ceci près que leur statut dit « sans but lucratif » les exonère de l’impôt sur les sociétés.

L’essentiel de leurs ressources de fonctionnement – voire d’investissement – proviennent des collectivités publiques, sous la forme de subventions, ou quelquefois de marchés de prestations qui leur sont confiés par les collectivités.

 Et le contribuable n’a, de ce fait, plus aucun contrôle sur l’utilisation de ses impôts.

 Il est même laissé dans l’ignorance totale de ce circuit.

Inutile de préciser que la collectivité qui subventionne traite ces associations comme si elles faisaient partie de leurs services.

Contrairement à ce que soutient fréquemment le « monde associatif », le recours à ces organismes « sans but lucratif » n’est pas forcément moins cher pour les collectivités.

 

Quand on aura précisé que le contrôle exercé :

  • sur les motivations des décisions de subventionner ;
  • sur la justification des montants alloués ;
  • et encore moins sur le bon emploi des subventions une fois accordées ;

est sauf exception inexistant, on comprendra que l’usage de l’argent public par cette voie permet aux collectivités de déployer beaucoup d’imagination et une grande inventivité dans l’usage de nos impôts.

 

Le « descriptif à plat » d’un parasitisme qu’il faut bien qualifier de généralisé auquel nous nous sommes livrés n’aborde qu’un très modeste volet du gaspillage de l’argent public dans des dépenses inutiles qui participent à la saignée.

Il est néanmoins illustratif du cercle vicieux que nous subissons. 

Des citoyens qui affectionnent les formulations simplifiées diraient : « tout le monde se tient ».

 Ce serait un peu sommaire, mais de fait, il faut bien convenir de ce que bien rares sont les acteurs qui trouveraient intérêt à ce que cette grande gabegie s’arrête. Surtout parmi ceux qui décident, sachant que c’est nous qui payons.

Et c’est en cela qu’on peut être tentés d’établir une analogie avec le processus, dit « de prise illégale d’intérêt ». (*) Et c’est aussi en cela qu’on trouve la clé de ce faux mystère qui, en ce moment même, rebondit de plateau en plateau : « pourquoi ne parvient-on pas à arrêter les frais ? »

Par Julius Muzart

 

Note

* L’article 432-12 du code pénal définit le délit de prise illégale d’intérêt : « Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public ou par une personne investie d’un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement ».

Les intertitres sont de la rédaction de Polémia.

Forum de la Dissidence 2024
 https://www.polemia.com
 
jmlb
Macron , nous avait avertis   "  QUOI QU'IL EN COÛTE "  ..........



ÉMISSION C À VOUS ! PATRICK COHEN , ÉRIC CIOTTI , JEAN-FRANÇOIS COPÉ ! ATMOSPHÈRE, ATMOSPHÈRE .......

 REVUE DE PRESSE !

VIDÉO - Tensions entre Patrick Cohen et Éric Ciotti dans C à vous : “Vous comprenez le français ?”

Ce mardi 29 octobre, Éric Ciotti était invité sur le plateau de C à vous.

 Alors que l’interdiction d’affichage du livre de Jordan Bardella dans les gares a été annoncée la veille, le président de l’Union des droites pour la République crie au scandale et à la censure, s’attirant les foudres de Patrick Cohen.

Alors que la publicité du livre de Jordan Bardella, Ce que je cherche, vient d'être interdite dans les gares, le sujet a été évoqué devant les caméras de C à vous ce mardi 29 octobre. 

Ce jour-là, Éric Ciotti est invité sur le plateau et ne cache son mécontentement concernant cette décision. Anne-Élisabeth Lemoine revient sur les faits, expliquant que l’éditeur avait réservé de nombreux panneaux publicitaires sans donner le nom de l’auteur, mais lorsque celui-ci a été découvert ainsi que l’objet du livre, la régie publicitaire de la SNCF et de la RATP a fait interdire la diffusion des affiches. 

En effet, l’entreprise est "tenue à veiller à un principe de neutralité politique et religieuse, en raison de ses missions de service public", rappel Mediatransports au Monde

Mais sur le plateau de C à vous, Éric Ciotti ne voit pas les choses de la même façon et accuse les syndicats d’extrême gauche d’avoir fait pression sur la direction de la SNCF. 

"Il y a ce diktat des syndicats d’extrême gauche qui est extrêmement dangereux pour la démocratie.

 C’est un des multiples exemples de la radicalisation", assure le député des Alpes-Maritimes.

De l’autre côté de la table, Patrick Cohen perd patience et déclare à l’homme politique qu’il est "loin de la réalité"

Il cite alors "l’article 8 des conditions générales de vente des contrats de Médiatransports", affirmant qu’une règle existait déjà avant le livre de Jordan Bardella.

 Mais Éric Ciotti ne veut pas l’entendre et ajoute qu’il ne comprend comment Patrick Cohen peut défendre cette interdiction qui "touche aux libertés fondamentales".

  Une nouvelle fois, le chroniqueur rappelle que cette règle "est inscrite dans les conditions de ventes de l’entreprise"

"Est-ce que vous pouvez m’entendre ? C’est inscrit dans les conditions contractuelles.

 Inscrit dans les conditions contractuelles, vous comprenez le français ?", fulmine le journaliste.

 Mais Éric Ciotti n’en démord pas, il y a "des marges d’interprétation" selon lui.

 "Non mais c’est n’importe quoi M. Ciotti", conclut alors Patrick Cohen, consterné par les propos de son interlocuteur.

PHOTOS - Qui sont les ministres du gouvernement Barnier ?

 

Patrick Cohen taclé par Jean-François Copé sur le plateau de C à vous

Ce n’est pas la première fois que Patrick Cohen s’attire les foudres des politiques sur le plateau de C à vous. 

 Début septembre, alors que Jean-François Copé évoque la situation à Matignon face à Anne-Élisabeth Lemoine, il n’hésite pas à donner son avis sur les agissements d’Emmanuel Macron. 

Selon lui, les français n’auraient aucune envie d’avoir un Premier ministre de gauche, malgré les résultats des dernières législatives. 

Un discours qui n’est visiblement pas bien passé auprès de Patrick Cohen, qui reprend l’homme politique : "Ce que vous suggérez, c’est d’installer au gouvernement une politique qui amadoue l’extrême droite, qui concilie l’extrême droite et qui fasse qu’il y ait une abstention au parlement." 

Il n’en fallait pas plus pour que Jean-François Copé monte au créneau : "Mais Patrick Cohen, vous blaguez ou quoi ? Ce n’est pas pour amadouer l’extrême droite, c’est juste pour répondre aux attentes des Français. 

Vous n'êtes pas au courant ? Vous ne voyez pas les sondages ? Vous ne voyez pas les attentes des gens ? 

10 millions de Français ont voté pour le Rassemblement National !". 

 L’atmosphère était électrique.

 

 Source et Publication :  https://actu.gala.fr/l_actu/news

 


AU MAROC , MACRON " MACHIAVEL " ENCENSE AL- ANDALUS ! IL DOIT RÊVER D' UN " ISLAM DES LUMIÈRES " ? RECONQUISTA !!!

TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE !

Toute honte bue, Macron a encensé Al-Andalus !

 

« Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?…D’une manière générale, non. 

Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent…tout musulman croit qu’à l’approche du jugement dernier le Mehdi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans…

Le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman…(les musulmans) peuvent être attachés à tel ou tel Français…ils peuvent se battre avec courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole…mais d’une façon générale, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Mehdi, en lequel ils soumettront la France… »

(Charles de Foucault (1)).

 

«(Les Marocains) ne seront jamais intégrés…

L’exprimeront-ils qu’ils ne le pourront pas. C’est possible entre Européens. La trame est la même. 

Les mouvements européens dans l’histoire ont été est-ouest, et les mouvements humains : la religion, tout un tas de choses. Mais là, c’est un autre continent ! 

 Et vous n’en avez que faire, ce sera de mauvais français. Je vous décourage en ce qui concerne les miens, les Marocains, à des détournements de nationalité, car ils ne seront jamais 100% Français. 

Ça, je peux vous l’assurer… »

(Hassan II, roi du Maroc (2)).

 

Ainsi donc, le petit Mamamouchi qui gouverne la Francarabia s’est rendu avec sa cour au Maroc, chez le roi Mohammed VI. 

Au départ, l’idée me semblait plutôt bonne. 

Après trois années de brouilles, l’avorton voulait retisser des liens avec Mohammed VI. 

Le premier point positif, à mes yeux, c’est que la reconnaissance par la France des droits du Maroc sur le Sahara occidental met le président algérien Abdelmadjid Tebboune dans une rogne noire, or il est grand temps qu’on arrête de lécher les babouches de Tebboune qui nous déteste malgré la soumission reptilienne du tandem Macron-Stora. 

Je vous rappelle que l’avorton a osé qualifier l’œuvre française en Algérie de « crime contre l’humanité »  et que Tebboune, ce nabot haineux, a fait réintroduire un couplet anti-français dans l’hymne national algérien.

 C’est le seul hymne national au monde qui menace nommément une autre nation, et cette nation stupide continue à délivrer massivement des visas aux Algériens.

 

Mais Macron, dans sa mégalomanie délirante, est venu au Maroc accompagné d’une cour de… 122 affidés ; ceci « quoi qu’il en coûte », c’est aux frais du contribuable. 

Parmi les invités, on retrouve des ministres comme Bruno Re-taïaut-taïaut, qui va sans doute demander à Mohammed VI d’arrêter les… 200 000 familles marocaines qui vivent du trafic de la drogue ; une came écoulée très majoritairement en France.

 On trouve aussi Sébastien Le Cornecul, ministre des Armées, le copain de Benalla et de Yassine Belattar ; Rachida Décati, ministre de la culture ; et quelques autres…

Des représentants du monde économique et industriel sont également du voyage, tel que Frédéric Arnault, PDG de la division horlogerie de LVMH, Hervé Derrey, PDG de Thalès, Catherine MacGregor, DG d’Engie ou encore Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom…

«La France et le Maroc ont conclu des contrats et accords d’investissements dont le montant global atteindra jusqu’à dix milliards d’euros», a annoncé la présidence française. 

Si c’est vrai, on ne peut que s’en réjouir !

 Mais Macron avait également besoin de sa cour de bouffons et autres lèche-bottes : une cinquantaine de guignols issus des milieux : intellectuel, culturel, sportif, universitaire, scientifique ou associatif. 

Ces personnalités, nous dit-on, « sont là pour faire rayonner la France et participer à un soft power»

 On retrouve ainsi des Franco-Marocains comme Gérard Darmon et Jamel Debbouze, le vieux bellâtre mitterrandolâtre Jack Lang, un rappeur, le journaliste Pierre Assouline né à Casablanca, l’auteur Leïla Slimani, etc., etc.

 Il fallait bien sûr inviter aussi toute cette gauche-caviar habituée aux soirées festives de « la Mamounia » à Marrakech, entre autres,  Arielle Tombale et son époux l’ineffable BHL. Amoureux du Maroc, ce couple milliardaire s’est offert le «Palais des plaisirs», un luxueux Riad situé à quelques mètres du palais du roi Mohammed VI à Marrakech.

 

Je suis allé moult fois au Maroc, pour y faire du tourisme ou du parapente, et j’ai pu voir (de loin) le train de vie dispendieux de ces donneurs de leçons de gauche, c’est à vomir !

 

Pour Macron, ce voyage au Maroc est une opportunité d’exister à l’international mais déjà le choix des invités lui retombe sur le nez. 

La polémique autour de la présence de la racaille Yassine Belattar en est la preuve

. Ce type est accusé de complaisance vis-à-vis de l’islamisme et a déjà été condamné à de la prison avec sursis en 2023 pour menaces de mort visant plusieurs personnalités du monde du spectacle. 

Mais Arnaud Benedetti note fort justement que « sa présence n’avait pas été annoncée dans la première liste officielle, ce qui prouve que Macron était conscient des conséquences de sa venue».

 En fait Macron est, encore une fois, dans la provocation et la détestation des Français.

 

J’en veux pour preuve sa déclaration solennelle au Parlement marocain : « Les années d’Al-Andalus ont fait de l’Espagne et du sud de la France un terreau d’échange avec votre culture ». 

 Et Il cite les vestiges historiques de cette période qu’il qualifie de « somptueux témoignages ».

 

Ce discours démagogique et racoleur est une honte ! 

Après avoir dénoncé les méfaits de notre période coloniale, il fallait oser encenser l’occupation musulmane d’« Al-Andalus » (3). 

Ceci démontre son machiavélisme, sa soumission à l’islam, « et en même temps » …sa méconnaissance crasse de l’histoire. 

 Quelques vérités méritent d’être rappelées.

Nous savons tous, depuis le combat de Charles Martel, en 732 à Vouillé, que la conquête de l’Occident chrétien par l’Islam remonte au VIIIe siècle.

 Alors, citons ici, juste pour l’exemple, un massacre ancien : celui de la population chrétienne de Compostelle en 997. 

Le pillage de Compostelle est révélateur, à l’heure du « vivre ensemble », de la peur qu’a notre civilisation de provoquer la colère du monde musulman. 

« Pas d’amalgame » est devenu un leitmotiv, un « élément de langage » du politiquement correct. 

Quiconque visite Tolède ou Cordoue s’entend raconter que la période arabo-andalouse était une époque idyllique où les communautés – maure, israélite et chrétienne – cohabitaient dans une entente parfaite, ce qui est totalement faux !

 

Quiconque effectue le pèlerinage vers Compostelle (4) n’entendra jamais parler du pillage de la ville. 

Ses lectures, s’il daigne lire, lui apprendront que « vers l’an mille », pour une cause inconnue, la chrétienté redécouvrait le pèlerinage de Compostelle. 

Alors, faisons un retour en arrière !

 

Après, l’invasion musulmane et la bataille du Guadalete, en 711, presque toute la péninsule ibérique, sauf le nord, tombe sous domination maure en moins de cinq ans. 

En 722, les musulmans sont battus à  Covadonga

Seule la frange nord (Pays basque, Cantabrie, Asturies et Galice), reste sous la domination chrétienne, au sein du royaume des Asturies

 Mais ce n’est que plusieurs siècles plus tard que les chrétiens envisagent de restaurer l’ancien royaume wisigoth, après la libération, par Charlemagne et son fils Louis, de la région de Barcelone en 776.

Barcelone est reprise en 801 et Charlemagne rend ainsi à la Chrétienté près d’un cinquième de l’Espagne. 

Cependant, les divisions des royaumes chrétiens les amènent à devoir acquitter un tribut aux maures, ce qui est une forme de vassalité.

 L’inverse sera vrai après la victoire qui, en 1085, libère Tolède et la moitié de l’Espagne. 

En 978, Almanzor (Al-Mansûr) devient le hâdjib du nouveau calife de Cordoue, Hisham II

 Il prend en réalité le pouvoir. 

Il brille par sa violence, sa cruauté, et son intolérance religieuse. 

Plusieurs centaines de juifs et « mozarabes », persécutés, se réfugient dans les états voisins. 

En 985, Al-Mansûr pille Barcelone, emmenant avec lui de centaines d’esclaves.

 

C’est à cette époque que le culte de Saint Jacques commence à se répandre en Espagne. 

Les pèlerinages vers Compostelle rassemblent des foules de plus en plus nombreuses.

 Les rois de Navarre et León améliorent les routes afin de faciliter le cheminement des pèlerins.

 

En 986, les rois de León et de Pampelune décident d’expulser les musulmans qui commettent toutes sortes de pillages, de rapines et d’excès sur leurs terres. 

Cette décision mécontente Al-Mansûr qui reprend la guerre contre les deux états. La même année, il prend la direction de León, que le roi Bermude

 II avait fui pour se réfugier à Zamora. Aidé par la noblesse de Galice et de León, Al-Mansûr pille la région. 

En 987, il prend la route de Coimbra qu’il détruit et, en 989, il attaque le comte de Castille, assiège San Esteban de Gormaz et remporte la ville d’Osma. 

 

Durant près de vingt-cinq ans, Al-Mansûr va alterner les campagnes guerrières et les purges de ses propres troupes. 

Sanguinaire et paranoïaque, il entretenait des espions dans toutes les couches de la société et la moindre trahison, vraie ou supposée, était punie de mort ; mort prodiguée avec un raffinement de cruauté.

 L’une de ses plus importantes expéditions guerrières aura lieu en 997, contre Saint-Jacques-de-Compostelle.

La ville est située en Galice, région qu’aucune troupe musulmane n’avait jamais atteinte, pas même lors de la conquête initiale.

 L’idée d’attaquer Compostelle, lieu de pèlerinage connu dans toute la chrétienté, lui aurait été suggérée, dit-on, par un chevalier chrétien renégat. 

Le 3 juillet 997, une armée musulmane de 30 000 hommes quitte Cordoue : ce sera la 48e expédition d’Al-Mansûr.

 

Le 10 août, les musulmans sont aux portes de Compostelle, désertée par une partie de ses habitants. 

Durant une semaine, la ville est pillée et saccagée, ses habitants massacrés. 

Les musulmans finissent par incendier la ville et rasent la basilique. 

Mais Al-Mansûr ne saccage pas la sépulture de Saint Jacques et laisse la vie sauve au moine chargé de l’entretien du tombeau. 

Après le pillage de la ville, les portes de la cité ainsi que les cloches de la basilique sont transportées à Cordoue avec des centaines de captifs qui deviendront des esclaves.

 L’effroi provoqué par le pillage de Compostelle trouve un écho dans tout l’Occident chrétien.

 Ce saccage est considéré comme une offense, un sacrilège, qui émeut toute la chrétienté.

 Ce pillage est l’une des raisons – l’une parmi tant d’autres – de la « Reconquista » qui s’intensifia, en 1006, par la bataille de Torà

 Après l’effondrement du califat omeyyade de Cordoue, au XI° siècle, le rapport de forces s’inversa. 

Les divisions au sein du monde musulman devinrent importantes.

 De plus, les chrétiens, à partir de 1064, bénéficièrent de renforts venus notamment de France

Le roi Ferdinand 1er , après avoir réuni, en 1037, le Léon et la Galice à la Castille, avait manifesté, par son refus d’annexer la Navarre, sa volonté de concentrer tous ses efforts contre les musulmans.

 En 1063, le pape Alexandre II décidait l’octroi d’une « indulgence spéciale » à quiconque irait lutter contre les musulmans en Espagne. 

Les chevaliers français vinrent nombreux puisqu’il s’agissait dorénavant d’une croisade.

 

 Le 6 mai 1085, tout le royaume de Tolède fut annexé. 

Près de la moitié du territoire espagnol était à nouveau sous souveraineté chrétienne.

L’Andalousie perdit son indépendance à la fin du XI° siècle avec la conquête des Almoravides, venus du Maghreb, qui donnèrent un coup d’arrêt à l’avance chrétienne à Sagrajas

 Les Almoravides, sahariens austères, déportèrent en masse les chrétiens au Maroc.

 L’affaiblissement du sultanat des Almoravides entraîna une seconde vague de l’islam, celle des Almohades, qui en 1147 dominaient le Maghreb et l’Al Andalus

 Pratiquant un Islam carrément intégriste, les Almohades se montrèrent particulièrement intolérants vis-à-vis des juifs et des chrétiens mozarabes (parlant arabe et arabisés), qu’ils expulsèrent. 

Cette contre-offensive, dans le cadre d’un djihad, fut stoppée au XIII° siècle, quand les royaumes chrétiens s’unirent (Castillans, Aragonais, Navarrais, Portugais…) et mobilisés dans une nouvelle croisade, défirent les maures à la bataille de Las Navas de Tolosa, en 1212.

 Les princes chrétiens s’étaient partagé les terres à reconquérir par le traité de Cazola, en 1179

La Castille profita alors d’un accès à la Méditerranée par Carthagène, ce qui stoppa l’expansion aragonaise. 

En 1229, Jacques 1er d’Aragon enleva les Baléares, avec la conquête de Majorque

Cette prise fut déterminante pour le contrôle de la Méditerranée, privant les maures du contrôle du commerce maritime. 

La prise de Cordoue (1236) et de Séville (1248)  par les Castillans fut complétée par les campagnes de la « Reconquista » aragonaise (à Valence) et portugaise (en Algarve). Les Almohades perdirent le détroit de Gibraltar. 

Au XV° siècle, le territoire espagnol comptait trois royaumes chrétiens : La Navarre, la Castille (unie au royaume de León), et l’Aragon.

 Le royaume de Grenade était encore musulman.

 Le mariage entre Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille permet l’union des royaumes d’Aragon et de Castille. 

Une union qui apportait l’unification territoriale et politique de toute l’Espagne.

 L’Aragon, la Castille et le Léon, réunis, signaient l’émergence d’une grande puissance.

 

En 1483, Muhammad XII devient émir, événement qui déclencha les guerres de Grenade.

 Un nouvel accord avec la Castille provoqua une rébellion dans la famille de l’émir et la région de Malaga se sépara de l’émirat. 

Malaga fut pris par la Castille et ses 15 000 habitants faits prisonniers, ce qui effraya Muhammad, lequel,  pressé par la population affamée et devant la suprématie des rois catholiques, capitule le 2 janvier 1492, terminant ainsi sept siècles de présence du pouvoir islamique en Espagne. 

Vaincu, Muhammad livre la ville au roi Ferdinand d’Aragon et à la reine Isabelle de Castille.

 La reddition de « Boabdil » – surnom de Muhammad – met fin au royaume musulman de Grenade.

 La présence des « mudéjars » (musulmans sous la domination des  chrétiens) prit fin en 1609, lorsqu’ils furent expulsés d’Espagne par le roi Philippe III

Selon la légende, quand les derniers musulmans rendirent la cité, « Boabdil » se retourna vers Grenade et se mit à pleurer.

Sa mère lui aurait  répliqué : « Tu pleures comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme ».

 Ainsi s’achevait, après sept siècles de conflits, la « Reconquista ».

 

Après le saccage de Compostelle,  les chrétiens de langue castillane firent de Saint Jacques le Majeur le saint patron de la « Reconquista », sous le qualificatif de « Santiago Matamoros »(5).

Ceux qui, comme le fait Macron, osent brosser un tableau idyllique des royaumes musulmans d’Espagne,  et surtout de la cohabitation harmonieuse, heureuse et amicale entre les communautés, oublient volontairement que c’est de cette époque que date le statut de « dhimmi » :  ce statut est une condition inférieure d’une partie de la population, né de la séparation des membres d’une société en communautés étanches, c’est un système ségrégationniste propre à l’Islam (la dhimma). 

Ce régime juridique ne permit jamais un vrai métissage entre chrétiens, musulmans et juifs.

 

En terre d’Islam, « le régime de « ahl al-dhimma » est un régime institué par la Charia qui considère les chrétiens comme des citoyens de seconde zone ».

Il n’y a rien d’équivalent dans les textes fondateurs du christianisme.

En 1492, les « rois catholiques », voulant imposer la foi chrétienne à l’ensemble du royaume, prononcèrent l’expulsion des juifs non convertis.

 Les musulmans non convertis, eux, furent expulsés en 1502. Ne restèrent alors en Espagne que de nouveaux convertis ; les « morisques ». 

 Ceux-ci seront définitivement expulsés, en 1609. 

De nombreux historiens reprochent aux « rois catholiques » d’avoir chassé les juifs d’Espagne mais les Almohades avaient fait de même, massivement, bien avant eux.

 

Macron ne connaît pas l’histoire, pas plus que la géographie et la géopolitique.

Dans le monde, 57 pays sont musulmans (6). Pas un seul n’est une démocratie.

Le Maroc est cité en exemple pour sa tolérance mais les musulmans y représentent 98,5% de la population.

 Ils sont de rite sunnite malékite. L’Islam est considéré comme religion d’État (d’après l’article 6 de la Constitution).

Le roi du Maroc représente le chef religieux suprême. Il porte le titre de « commandeur des croyants ».

 Macron ne comprend rien à tout ça.

 Il ne comprend pas, ou bien il sait ce qui attend la France, auquel cas ce n’est plus seulement un ignare ou un imbécile, c’est carrément un traître !

 Nous vivons la revanche de la « Reconquista ». 

Macron rêve d’un « islam des Lumières », nous aurons, tôt ou tard, un « islam des cimeterres »…

 

Par Eric de Verdelhan

 

1)- Lettre de Charles de Foucault à Hervé Bazin  en date du  29 juillet 1916

2)- Interview du roi Hassan II du Maroc par Anne Sinclair sur Antenne 2 (« L’heure de vérité ») le 17 septembre 1989.

3)- « Al-Andalus » c’est le nom musulman de l’Andalousie.

4)- En 2010, j’ai parcouru le « camino françès » – 750 kms en 31 jours – jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle.

5)- Matamoros : tueur de maures.

6)- Et quelques dizaines d’autres pourraient le devenir à bref délai.

 

Source et Publication :  https://ripostelaique.com