TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE !
« Des
musulmans peuvent-ils être vraiment français ?…D’une manière générale,
non.
Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent…tout musulman
croit qu’à l’approche du jugement dernier le Mehdi surviendra, déclarera
la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir
exterminé ou subjugué tous les non-musulmans…
Le musulman regarde l’islam
comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à
être tôt ou tard subjugués par lui musulman…(les musulmans) peuvent
être attachés à tel ou tel Français…ils peuvent se battre avec courage
pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de
corps, fidélité à la parole…mais d’une façon générale, tant qu’ils
seront musulmans, ils ne seront pas français, ils attendront plus ou
moins patiemment le jour du Mehdi, en lequel ils soumettront la
France… »
(Charles de Foucault (1)).
«(Les Marocains) ne
seront jamais intégrés…
L’exprimeront-ils qu’ils ne le pourront pas.
C’est possible entre Européens. La trame est la même.
Les mouvements
européens dans l’histoire ont été est-ouest, et les mouvements humains :
la religion, tout un tas de choses. Mais là, c’est un autre continent !
Et vous n’en avez que faire, ce sera de mauvais français. Je vous
décourage en ce qui concerne les miens, les Marocains, à des
détournements de nationalité, car ils ne seront jamais 100% Français.
Ça, je peux vous l’assurer… »
(Hassan II, roi du Maroc (2)).
Ainsi
donc, le petit Mamamouchi qui gouverne la Francarabia s’est rendu avec
sa cour au Maroc, chez le roi Mohammed VI.
Au départ, l’idée me semblait
plutôt bonne.
Après trois années de brouilles, l’avorton voulait
retisser des liens avec Mohammed VI.
Le premier point positif, à mes
yeux, c’est que la reconnaissance par la France des droits du Maroc sur
le Sahara occidental met le président algérien Abdelmadjid Tebboune dans
une rogne noire, or il est grand temps qu’on arrête de lécher les
babouches de Tebboune qui nous déteste malgré la soumission reptilienne
du tandem Macron-Stora.
Je vous rappelle que l’avorton a osé qualifier
l’œuvre française en Algérie de « crime contre l’humanité » et que Tebboune, ce nabot haineux, a fait réintroduire un couplet anti-français dans l’hymne national algérien.
C’est le seul hymne national au monde qui menace nommément une autre nation, et cette nation stupide continue à délivrer massivement des visas aux Algériens.
Mais Macron, dans sa mégalomanie délirante, est venu au Maroc accompagné d’une cour de… 122 affidés ; ceci « quoi qu’il en coûte », c’est
aux frais du contribuable.
Parmi les invités, on retrouve des ministres
comme Bruno Re-taïaut-taïaut, qui va sans doute demander à Mohammed VI
d’arrêter les… 200 000 familles marocaines qui vivent du trafic de la
drogue ; une came écoulée très majoritairement en France.
On trouve
aussi Sébastien Le Cornecul, ministre des Armées, le copain de Benalla
et de Yassine Belattar ; Rachida Décati, ministre de la culture ; et
quelques autres…
Des représentants du
monde économique et industriel sont également du voyage, tel que
Frédéric Arnault, PDG de la division horlogerie de LVMH, Hervé Derrey,
PDG de Thalès, Catherine MacGregor, DG d’Engie ou encore Henri
Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom…
«La
France et le Maroc ont conclu des contrats et accords d’investissements
dont le montant global atteindra jusqu’à dix milliards d’euros», a
annoncé la présidence française.
Si c’est vrai, on ne peut que s’en
réjouir !
Mais Macron avait également besoin de sa cour de bouffons et
autres lèche-bottes : une cinquantaine de guignols issus des milieux :
intellectuel, culturel, sportif, universitaire, scientifique ou
associatif.
Ces personnalités, nous dit-on, « sont là pour faire rayonner la France et participer à un soft power».
On retrouve ainsi des Franco-Marocains comme Gérard Darmon et Jamel
Debbouze, le vieux bellâtre mitterrandolâtre Jack Lang, un rappeur, le
journaliste Pierre Assouline né à Casablanca, l’auteur Leïla Slimani,
etc., etc.
Il fallait bien sûr inviter aussi toute cette gauche-caviar
habituée aux soirées festives de « la Mamounia » à Marrakech,
entre autres, Arielle Tombale et son époux l’ineffable BHL. Amoureux du
Maroc, ce couple milliardaire s’est offert le «Palais des plaisirs», un luxueux Riad situé à quelques mètres du palais du roi Mohammed VI à Marrakech.
Je
suis allé moult fois au Maroc, pour y faire du tourisme ou du
parapente, et j’ai pu voir (de loin) le train de vie dispendieux de ces
donneurs de leçons de gauche, c’est à vomir !
Pour
Macron, ce voyage au Maroc est une opportunité d’exister à
l’international mais déjà le choix des invités lui retombe sur le nez.
La polémique autour de la présence de la racaille Yassine Belattar en
est la preuve
. Ce type est accusé de complaisance vis-à-vis de
l’islamisme et a déjà été condamné à de la prison avec sursis en 2023
pour menaces de mort visant plusieurs personnalités du monde du
spectacle.
Mais Arnaud Benedetti note fort justement que « sa
présence n’avait pas été annoncée dans la première liste officielle, ce
qui prouve que Macron était conscient des conséquences de sa venue».
En fait Macron est, encore une fois, dans la provocation et la détestation des Français.
J’en veux pour preuve sa déclaration solennelle au Parlement marocain : « Les années d’Al-Andalus ont fait de l’Espagne et du sud de la France un terreau d’échange avec votre culture ».
Et Il cite les vestiges historiques de cette période qu’il qualifie de « somptueux témoignages ».
Ce
discours démagogique et racoleur est une honte !
Après avoir dénoncé
les méfaits de notre période coloniale, il fallait oser encenser
l’occupation musulmane d’« Al-Andalus » (3).
Ceci démontre son machiavélisme, sa soumission à l’islam, « et en même temps » …sa méconnaissance crasse de l’histoire.
Quelques vérités méritent d’être rappelées.
Nous
savons tous, depuis le combat de Charles Martel, en 732 à Vouillé, que
la conquête de l’Occident chrétien par l’Islam remonte au VIIIe
siècle.
Alors, citons ici, juste pour l’exemple, un massacre ancien :
celui de la population chrétienne de Compostelle en 997.
Le pillage de
Compostelle est révélateur, à l’heure du « vivre ensemble », de la peur qu’a notre civilisation de provoquer la colère du monde musulman.
« Pas d’amalgame » est devenu un leitmotiv, un « élément de langage »
du politiquement correct.
Quiconque visite Tolède ou Cordoue s’entend
raconter que la période arabo-andalouse était une époque idyllique où
les communautés – maure, israélite et chrétienne – cohabitaient dans une
entente parfaite, ce qui est totalement faux !
Quiconque effectue le pèlerinage vers Compostelle (4) n’entendra jamais parler du pillage de la ville.
Ses lectures, s’il daigne lire, lui apprendront que « vers l’an mille », pour une cause inconnue, la chrétienté redécouvrait le pèlerinage de Compostelle.
Alors, faisons un retour en arrière !
Après, l’invasion musulmane et la bataille du Guadalete, en 711, presque toute la péninsule ibérique, sauf le nord, tombe sous domination maure en moins de cinq ans.
En 722, les musulmans sont battus à Covadonga.
Seule la frange nord (Pays basque, Cantabrie, Asturies et Galice), reste sous la domination chrétienne, au sein du royaume des Asturies.
Mais ce n’est que plusieurs siècles plus tard que les chrétiens
envisagent de restaurer l’ancien royaume wisigoth, après la libération,
par Charlemagne et son fils Louis, de la région de Barcelone en 776.
Barcelone
est reprise en 801 et Charlemagne rend ainsi à la Chrétienté près d’un
cinquième de l’Espagne.
Cependant, les divisions des royaumes chrétiens
les amènent à devoir acquitter un tribut aux maures, ce qui est une
forme de vassalité.
L’inverse sera vrai après la victoire qui, en 1085,
libère Tolède et la moitié de l’Espagne.
En 978, Almanzor (Al-Mansûr) devient le hâdjib du nouveau calife de Cordoue, Hisham II.
Il prend en réalité le pouvoir.
Il brille par sa violence, sa cruauté,
et son intolérance religieuse.
Plusieurs centaines de juifs et « mozarabes », persécutés, se réfugient dans les états voisins.
En 985, Al-Mansûr pille Barcelone, emmenant avec lui de centaines d’esclaves.
C’est
à cette époque que le culte de Saint Jacques commence à se répandre en
Espagne.
Les pèlerinages vers Compostelle rassemblent des foules de plus
en plus nombreuses.
Les rois de Navarre et León améliorent les routes
afin de faciliter le cheminement des pèlerins.
En
986, les rois de León et de Pampelune décident d’expulser les musulmans
qui commettent toutes sortes de pillages, de rapines et d’excès sur
leurs terres.
Cette décision mécontente Al-Mansûr qui reprend la guerre
contre les deux états. La même année, il prend la direction de León, que
le roi Bermude
II avait fui pour se réfugier à Zamora. Aidé par la
noblesse de Galice et de León, Al-Mansûr pille la région.
En 987, il
prend la route de Coimbra qu’il détruit et, en 989, il attaque le comte
de Castille, assiège San Esteban de Gormaz et remporte la ville d’Osma.
Durant près de vingt-cinq ans, Al-Mansûr va alterner les campagnes
guerrières et les purges de ses propres troupes.
Sanguinaire et
paranoïaque, il entretenait des espions dans toutes les couches de la
société et la moindre trahison, vraie ou supposée, était punie de mort ;
mort prodiguée avec un raffinement de cruauté.
L’une de ses plus
importantes expéditions guerrières aura lieu en 997, contre
Saint-Jacques-de-Compostelle.
La
ville est située en Galice, région qu’aucune troupe musulmane n’avait
jamais atteinte, pas même lors de la conquête initiale.
L’idée
d’attaquer Compostelle, lieu de pèlerinage connu dans toute la
chrétienté, lui aurait été suggérée, dit-on, par un chevalier chrétien
renégat.
Le 3 juillet 997, une armée musulmane de 30 000 hommes quitte
Cordoue : ce sera la 48e expédition d’Al-Mansûr.
Le
10 août, les musulmans sont aux portes de Compostelle, désertée par une
partie de ses habitants.
Durant une semaine, la ville est pillée et
saccagée, ses habitants massacrés.
Les musulmans finissent par incendier
la ville et rasent la basilique.
Mais Al-Mansûr ne saccage pas la
sépulture de Saint Jacques et laisse la vie sauve au moine chargé de
l’entretien du tombeau.
Après le pillage de la ville, les portes de la
cité ainsi que les cloches de la basilique sont transportées à Cordoue
avec des centaines de captifs qui deviendront des esclaves.
L’effroi
provoqué par le pillage de Compostelle trouve un écho dans tout
l’Occident chrétien.
Ce saccage est considéré comme une offense, un
sacrilège, qui émeut toute la chrétienté.
Ce pillage est l’une des
raisons – l’une parmi tant d’autres – de la « Reconquista » qui s’intensifia, en 1006, par la bataille de Torà.
Après l’effondrement du califat omeyyade de Cordoue, au XI° siècle,
le rapport de forces s’inversa.
Les divisions au sein du monde musulman
devinrent importantes.
De plus, les chrétiens, à partir de 1064, bénéficièrent de renforts venus notamment de France.
Le roi Ferdinand 1er , après avoir réuni, en 1037, le Léon et la Galice à la Castille, avait manifesté, par son refus d’annexer la Navarre, sa volonté de concentrer tous ses efforts contre les musulmans.
En 1063, le pape Alexandre II décidait l’octroi d’une « indulgence spéciale »
à quiconque irait lutter contre les musulmans en Espagne.
Les
chevaliers français vinrent nombreux puisqu’il s’agissait dorénavant
d’une croisade.
Le 6 mai 1085, tout le royaume de Tolède fut annexé.
Près de la moitié du territoire espagnol était à nouveau sous
souveraineté chrétienne.
L’Andalousie perdit son indépendance à la fin du XI° siècle avec la conquête des Almoravides, venus du Maghreb, qui donnèrent un coup d’arrêt à l’avance chrétienne à Sagrajas.
Les Almoravides, sahariens austères, déportèrent en masse les chrétiens
au Maroc.
L’affaiblissement du sultanat des Almoravides entraîna une
seconde vague de l’islam, celle des Almohades, qui en 1147 dominaient le Maghreb et l’Al Andalus.
Pratiquant un Islam carrément intégriste, les Almohades se montrèrent
particulièrement intolérants vis-à-vis des juifs et des chrétiens mozarabes (parlant arabe et arabisés), qu’ils expulsèrent.
Cette contre-offensive, dans le cadre d’un djihad, fut stoppée au XIII° siècle, quand les royaumes chrétiens s’unirent (Castillans, Aragonais, Navarrais, Portugais…) et mobilisés dans une nouvelle croisade, défirent les maures à la bataille de Las Navas de Tolosa, en 1212.
Les princes chrétiens s’étaient partagé les terres à reconquérir par le traité de Cazola, en 1179.
La Castille profita alors d’un accès à la Méditerranée par Carthagène, ce qui stoppa l’expansion aragonaise.
En 1229, Jacques 1er d’Aragon enleva les Baléares, avec la conquête de Majorque.
Cette prise fut déterminante pour le contrôle de la Méditerranée, privant les maures du contrôle du commerce maritime.
La prise de Cordoue (1236) et de Séville (1248) par les Castillans fut complétée par les campagnes de la « Reconquista » aragonaise (à Valence) et portugaise (en Algarve).
Les Almohades perdirent le détroit de Gibraltar.
Au XV° siècle, le
territoire espagnol comptait trois royaumes chrétiens : La Navarre, la
Castille (unie au royaume de León), et l’Aragon.
Le royaume de Grenade
était encore musulman.
Le mariage entre Ferdinand II d’Aragon et
Isabelle de Castille permet l’union des royaumes d’Aragon et de
Castille.
Une union qui apportait l’unification territoriale et
politique de toute l’Espagne.
L’Aragon, la Castille et le Léon, réunis,
signaient l’émergence d’une grande puissance.
En 1483, Muhammad XII devient émir, événement qui déclencha les guerres de Grenade.
Un nouvel accord avec la Castille provoqua une rébellion dans la famille de l’émir et la région de Malaga
se sépara de l’émirat.
Malaga fut pris par la Castille et ses 15 000
habitants faits prisonniers, ce qui effraya Muhammad, lequel, pressé
par la population affamée et devant la suprématie des rois catholiques,
capitule le 2 janvier 1492,
terminant ainsi sept siècles de présence du pouvoir islamique en
Espagne.
Vaincu, Muhammad livre la ville au roi Ferdinand d’Aragon et à
la reine Isabelle de Castille.
La reddition de « Boabdil » – surnom de Muhammad – met fin au royaume musulman de Grenade.
La présence des « mudéjars » (musulmans sous la domination des chrétiens) prit fin en 1609, lorsqu’ils furent expulsés d’Espagne par le roi Philippe III.
Selon la légende, quand les derniers musulmans rendirent la cité, « Boabdil » se retourna vers Grenade et se mit à pleurer.
Sa mère lui aurait répliqué : « Tu pleures comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme ».
Ainsi s’achevait, après sept siècles de conflits, la « Reconquista ».
Après le saccage de Compostelle, les chrétiens de langue castillane firent de Saint Jacques le Majeur le saint patron de la « Reconquista », sous le qualificatif de « Santiago Matamoros »(5).
Ceux
qui, comme le fait Macron, osent brosser un tableau idyllique des
royaumes musulmans d’Espagne, et surtout de la cohabitation
harmonieuse, heureuse et amicale entre les communautés, oublient
volontairement que c’est de cette époque que date le statut de « dhimmi » :
ce statut est une condition inférieure d’une partie de la population,
né de la séparation des membres d’une société en communautés étanches,
c’est un système ségrégationniste propre à l’Islam (la dhimma).
Ce régime juridique ne permit jamais un vrai métissage entre chrétiens, musulmans et juifs.
En terre d’Islam, « le régime de « ahl al-dhimma » est un régime institué par la Charia qui considère les chrétiens comme des citoyens de seconde zone ».
Il n’y a rien d’équivalent dans les textes fondateurs du christianisme.
En 1492, les « rois catholiques »,
voulant imposer la foi chrétienne à l’ensemble du royaume, prononcèrent
l’expulsion des juifs non convertis.
Les musulmans non convertis, eux,
furent expulsés en 1502. Ne restèrent alors en Espagne que de nouveaux convertis ; les « morisques ».
Ceux-ci seront définitivement expulsés, en 1609.
De nombreux historiens reprochent aux « rois catholiques » d’avoir chassé les juifs d’Espagne mais les Almohades avaient fait de même, massivement, bien avant eux.
Macron ne connaît pas l’histoire, pas plus que la géographie et la géopolitique.
Dans le monde, 57 pays sont musulmans (6). Pas un seul n’est une démocratie.
Le
Maroc est cité en exemple pour sa tolérance mais les musulmans y
représentent 98,5% de la population.
Ils sont de rite sunnite malékite.
L’Islam est considéré comme religion d’État (d’après l’article 6 de la
Constitution).
Le roi du Maroc représente le chef religieux suprême. Il
porte le titre de « commandeur des croyants ».
Macron ne
comprend rien à tout ça.
Il ne comprend pas, ou bien il sait ce qui
attend la France, auquel cas ce n’est plus seulement un ignare ou un
imbécile, c’est carrément un traître !
Nous vivons la revanche de la « Reconquista ».
Macron rêve d’un « islam des Lumières », nous aurons, tôt ou tard, un « islam des cimeterres »…
Par Eric de Verdelhan
1)- Lettre de Charles de Foucault à Hervé Bazin en date du 29 juillet 1916
2)- Interview du roi Hassan II du Maroc par Anne Sinclair sur Antenne 2 (« L’heure de vérité ») le 17 septembre 1989.
3)- « Al-Andalus » c’est le nom musulman de l’Andalousie.
4)- En 2010, j’ai parcouru le « camino françès » – 750 kms en 31 jours – jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle.
5)- Matamoros : tueur de maures.
6)- Et quelques dizaines d’autres pourraient le devenir à bref délai.
Source et Publication : https://ripostelaique.com