jeudi 9 octobre 2025

BADINTER ENTRE AU PANTHÉON : LE TRIOMPHE DU LAXISME JUDICIAIRE ....

 

☠️ Badinter, Macron : le crépuscule de la Cinquième de la Cinquième République ?

Courriel de Liberté politique : ☠️ Badinter, Macron : le crépuscule de la Cinquième de la Cinquième République ?

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Badinter, Macron : le crépuscule de la Cinquième de la Cinquième République ?Retrouvez le dernier édito d'Olivier Frèrejacques

La panthéonisation de Robert Badinter, apôtre du laxisme judiciaire, s’inscrit dans un moment de flottement institutionnel en France : un Premier ministre démissionnaire, une Assemblée fragmentée, un président en fin de règne et un gouvernement des juges.

L’actualité de fin de semaine a été chargée. 

Si l’on regarde objectivement ce qui a du sens historiquement, on peut espérer, avec prudence, une accalmie au Proche-Orient, avec le cessez-le-feu en Palestine.

En France, deux événements se partagent la vedette : la canonisation républicaine de Robert Badinter, ancien garde des Sceaux, figure centrale de l’abolition de la peine de mort et second bourreau éternel des victimes, ainsi que la crise gouvernementale avec l’imminence de l’arrivée d’un nouveau chef de gouvernement !

D’un côté, la République célèbre celui qui a défendu les assassins et les violeurs d’enfants ; de l’autre, son président cherche un fusible pour poursuivre son pénible second quinquennat.

Dans les deux cas, une constante : la France, en cette seconde moitié du XXème siècle, a pourri et pourrit toujours par la tête.

 

Badinter était un personnage odieux, animé d’une volonté féroce de destruction ; Macron est une incarnation du mépris.

 Pas étonnant que le second rende hommage au premier.

Le Panthéon, vide-ordures d’un régime à bout de souffle, accueille donc l’un des siens. 

Derrière lui, un cortège de morts, des enfants, encore une fois, sept ans après Simone Veil.

S’il ne s’agit pas d’enterrer trop tôt cette Cinquième République, gageons que ses saints patrons destructeurs ne la placent pas sous les meilleurs auspices.

À court, et probablement à moyen terme, l’avenir sera compliqué, d’autant que l’arsenal judiciaire du régime musèle les oppositions et potentiellement les majorités de demain. 

 

Reste que la Citadelle s’effrite : l’unanimisme de la panthéonisation de la mère Veil a laissé place à des critiques beaucoup plus amères, sept ans plus tard, pour le père Badinter.

 Hauts les cœurs !



Par Olivier Frèrejacques
Président de Liberté politique


 

Badinter au Panthéon : le triomphe du laxisme judiciaire

9 Octobre 2025, 06:46am

Publié par Thomas Joly

Badinter au Panthéon : le triomphe du laxisme judiciaire

Robert Badinter entre au Panthéon.



L’hommage officiel qui lui est rendu est présenté comme une évidence nationale. Il n’en est rien.

Robert Badinter fut le grand ordonnateur d’une justice déconnectée du réel et l’homme qui a érigé l’abolition de la peine capitale en dogme moral, sans jamais répondre au désarroi des victimes ni aux fractures d’une société confrontée à une criminalité croissante.

Sous couvert d’humanisme, il a fait triompher une vision désarmée de l’État face aux crimes les plus graves.

En tant que Ministre, il a participé à un mouvement d’idéologisation du droit pénal : réduction des peines planchers, culte de la réinsertion théorique, refus de toute sanction exemplaire.

 Loin de protéger les bons citoyens, cette doctrine a contribué à délégitimer la justice aux yeux du peuple Français.

Panthéoniser Badinter, c’est célébrer un modèle d’impunité : celui qui préfère les droits abstraits des criminels à la sécurité concrète des citoyens.

C’est inscrire dans le marbre une philosophie judiciaire qui a accompagné le déclassement de la puissance publique.

Le Parti de la France appelle à rompre avec cette mythologie décadente.

Nous n’avons pas besoin de héros d’amphithéâtre qui réécrivent l’histoire en tablier de cérémonie occulte et compassée, mais d’un État qui protège réellement les Français.

La peine capitale est la clé de voute de notre système pénal. Elle doit être rétablie.

D'abord, parce que la peine capitale est efficace dans au moins un cas, c'est qu'elle interdit la récidive. Ensuite, parce que certains criminels ne méritent pas de vivre et qu'ils sont pas réinsérables dans le corps social.

Enfin, il faut rétablir la peine capitale parce qu'elle empêche les représailles en marge des tribunaux.

En supprimant la peine de mort, Badinter et ses semblables ont entraîné de fait celle de deux autres peines principales : la réclusion criminelle à perpétuité et la réclusion criminelle 20 ans.

Tout le monde sait aujourd’hui qu’un assassin qui aurait dû encourir la peine capitale sortira au bout de 13 ans ou 14 ans.

Dans le cadre d’homicides volontaires simples, les coupables ne font même pas 7 ans !

Nous assistons d’une part à l’écrêtement des peines par le haut, ensuite à l’écrêtement de la répression par le bas de tout ce qui est petite et moyenne délinquance.

Non seulement les victimes, mais aussi les policiers, se plaignent qu’après avoir participé à des arrestations souvent difficiles, ou à la suite d’investigations pénibles, les juges d’instruction remettent en liberté presque immédiatement.

Le Code pénal se trouve ainsi diminué d’une grande partie de son éventail de peines. 

Ce qui se traduit par une justice moins précise, moins nuancée et moins juste.

Tout se passe comme si la société ne trouvait pas dans ses valeurs des raisons suffisantes de les défendre et ne trouvait pas la force morale, ni la justification intellectuelle des sanctions.

Il y a une inhibition devant la nécessité de la répression. `

Le mot lui même fait peur depuis 68. 

La répression, quand elle est exercée par l’« État bourgeois », semble être frappée d’une immoralité essentielle.

 Or, il n’y a pas de loi sans morale, ni sanction.



Au Parti de la France, nous choisissons la loi contre l’anarchie.

Le peuple contre la pègre.

La communauté nationale contre le communisme.

La justice contre le laxisme.

Nous rétablirons l’ordre et la peine de capitale.

 

Par Pierre-Nicolas Nups -

 Secrétaire général du Parti de la France

 

 

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