REVUE DE PRESSE !
Le franc-parler, dernière élégance intellectuelle
Le 2e Printemps de la liberté d’expression à Perpignan, vendredi, samedi et dimanche

Le 2e Printemps de la liberté d’expression se tient à partir de vendredi à Perpignan, et recevra de nombreux intellectuels et penseurs, plutôt classés à droite. Gilles-William Goldnadel devrait y recevoir un prix.
Quand le débat d’idées rejoint la liberté de pensée…
Entrée libre, et Mathieu Bock-Côté en invité d’honneur.
En ces tristes temps de morosité intellectuelle, d’indigence philosophique, de médiocrité politique et de conformisme ambiant, où la glorieuse France des Lumières – celle qui vit jadis naître Voltaire et son admirable Traité sur la Tolérance, Montesquieu avec son indépassable Esprit des Lois ou Diderot et sa monumentale Encyclopédie – n’est plus que l’indigne, terne et pitoyable ombre d’elle-même, la belle ville de Perpignan, où se déroule, ces 20, 21 et 22 juin 2025, au Palais des Congrès, la deuxième édition du « Printemps de la liberté d’expression », apparaît, à l’inverse, comme un nouveau, riche, inespéré et salutaire foyer de réflexion critique, lucide et courageuse, au sens le plus noble du terme.
La Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen, petit rappel
C’est d’ailleurs là le sens profond, très exactement, de la devise, tel un éminent rappel philosophique plus encore que moral, de cette importante, et désormais annuelle, manifestation culturelle : liberté d’expression !
C’est là, du reste, l’essence même de l’insigne article 11 de la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen », rédigée en 1789, année de la démocratique Révolution française et donc, précisément, en pleine époque des Lumières : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme » stipule-t-il, en effet, à juste raison.
Bref : une manière, effectivement, d’unir le fécond débat d’idées à l’essentielle liberté de pensée !
Intelligentsia française
Ainsi, est-ce près d’une trentaine d’auteurs majeurs au sein de l’intelligentsia française qui, placés là sous la présidence éclairée d’Eric Naulleau, se réunissent, pendant trois jours, lors de cette deuxième édition de ce fameux « Printemps de la liberté d’expression ».
Impossible, certes, de mentionner de façon exhaustive, dans le contexte forcément restreint d’une tribune médiatique, tous les noms des participants, dont on retiendra cependant ici quelques voix particulièrement fortes en la matière, dont, outre votre serviteur en ces lignes, celles de (par ordre alphabétique)
Fabrice Balanche, Jérôme Besnard, Mathieu Bock-Côté, Pierre Botton, Maxime Chaix, Gabrielle Cluzel, Stéphane Courtois, Xavier Driencourt, David Duquesne, David Engels, Renée Fregosi, Driss Ghali, Gilles-William Goldnadel, Lisa Hirsig, Jacques Hogard, Régis Le Sommier, Olivier Maulin, Olivia Maurel, Sabrina Medjebeur, Jean-Claude Rolinat, Romaric Sangars, Olivier Sebban, Jean Sévillia, Daniel Sibony, Jean Szlamowicz, Éric Tegner…
Tolérance et raison: les deux moteurs intellectuels d’un nouvel humanisme pour notre civilisation
Quant aux nombreux thèmes qui sont abordés en ces échanges entre quelques-uns des meilleurs et plus fins esprits de l’intelligentsia française, ils sont aussi diversifiés que cruciaux, si tant est que l’objectif ouvertement assumé de ces réflexions critiques est de contribuer pour leur modeste part, humblement mais résolument, à une meilleure marche, sinon du monde, du moins de ce beau et grand pays que demeure, nonobstant ses actuelles vicissitudes politiques et autres dérives idéologiques, la France.
A lire aussi: Les «Très Riches Heures» du Duc de Berry, l’exposition évènement
De fait, c’est autour de thématiques, sous forme de tables-rondes,
telles que notamment, et parmi bien d’autres, les nouveaux conformismes,
la censure (y compris l’auto-censure) médiatique, le terrorisme
intellectuel, la guerre en Ukraine et les conflits ethniques en Syrie,
les difficiles relations franco-algériennes, Israël face à la menace
islamiste, l’inquiétante recrudescence de l’antisémitisme, les dangers
de l’islamo-gauchisme, la question de l’identité nationale face aux
crises migratoires, que ces divers débats d’idées s’articulent dans une
totale liberté de pensée, sans préjugés d’aucune sorte ni opinions
préconçues, mais animés d’une réelle, sincère et utile volonté d’œuvrer
ainsi, au seul nom d’une tolérance qui n’a d’autre moteur intellectuel
que la raison, au progrès de notre humanité, sinon de la civilisation en
son ensemble.
Oui, c’est bien cela auquel ce « Printemps de la liberté d’expression », au cœur donc de Perpignan, aspire, idéalement, en dernière analyse mais, à la fois, en première ambition : la définition, sinon la refonte, d’un nouvel humanisme, calqué sur les imprescriptibles, inaliénables et impérieux idéaux, d’ancestrale mais noble mémoire, de la Renaissance !
Mieux : un nouvel humanisme en
guise de résistance intellectuelle à la barbarie présente, sinon,
peut-être plus grave encore, à venir !
Le prix littéraire du « franc-parler »
C’est donc à la lumière de cet ambitieux mais primordial projet philosophico-éthique qu’il faut comprendre, à sa juste valeur et véritable portée, le sens ultime du beau prix littéraire – le prix du « franc-parler », dont je m’honore de faire partie du jury – qui, connexe et même intimement lié à ce « Printemps de la liberté d’expression », est également organisé à cette occasion.
Ainsi le
lauréat de cette deuxième édition, là aussi, de ce prix du
« franc-parler » est-il, très méritoirement, Gilles-William Goldnadel,
polémiste talentueux et avocat de réputation nationale, pour son
excellent et dernier livre :une dystopie, récit sur fond de fiction aux
contours cependant très réalistes, intitulée, certes métaphoriquement
mais néanmoins emblématiquement, « Journal d’un prisonnier (Editions
Fayard, Paris, 2025).
Ce prix lui sera remis ce samedi 21 juin, à 19h, au Palais des Congrès de Perpignan. De son côté, le professeur Fabrice Balanche est gratifié d’une mention spéciale du jury.
Hommage public: pour la libération de Boualem Sansal et des otages israéliens à Gaza
Davantage : parallèlement à cette prestigieuse remise du prix
littéraire du « franc-parler » aura également lieu, à la même heure ce
samedi 21 juin encore, et au Palais des Congrès de Perpignan toujours,
un hommage public, où je prendrai aussi personnellement la parole afin
de réclamer son immédiate libération (comme celle, tout aussi nécessaire
et urgente, des otages israéliens encore captifs dans la bande de
Gaza), à notre cher ami Boualem Sansal, immense écrivain
franco-algérien, candidat au prix Nobel de littérature, retenu
arbitrairement prisonnier, depuis plus de sept mois maintenant, dans une
infâme et obscure geôle aux mains du pouvoir islamiste, totalitaire et
même fascisant, d’Alger.
À lire d’ailleurs, à ce douloureux mais impératif sujet, l’ouvrage collectif (comprenant, sous la direction de Pascal Bruckner et de Michel Gad Wolkowicz, soixante intellectuels majeurs), auquel je m’honore, là aussi, de participer avec un texte : « Pour Boualem Sansal » (Éditions David Reinharc, Paris, 2025) !
Éloge des idéaux démocratiques, valeurs morales et principes universels
Ainsi, lors de cette deuxième édition du « Printemps de la liberté d’expression » de Perpignan (voir, ci-dessous, l’affiche et le programme complet), où des séances de dédicaces de livres sont également prévues pour les auteurs présents, bienvenue à tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté, épris des seuls idéaux démocratiques, valeurs morales et principes universels, de justice, de tolérance, de paix et de raison !
Nous vous y attendons volontiers, et avec grand plaisir, nombreux, ces 20, 21 et 22 juin 2025 donc, dans le vaste mais confortable auditoire du Palais des Congrès, où l’entrée, malgré d’importantes et compréhensibles mesures de sécurité au vu de l’actuel, particulièrement tendu, contexte socio-politique à l’échelon national et international, est elle aussi – cela va de soi ! – libre.
Price: 23,00 €
8 used & new available from 18,23 €







Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire