REVUE DE PRESSE !
À Uzès, le boulanger distribue des pains à un voyou
La scène a fait le tour d'Internet.
Captés par une caméra de vidéosurveillance, les faits se sont déroulés dans une boulangerie d’Uzès, dans le Gard, le 10 mai dernier.
On voit sur cet enregistrement un jeune homme aux cheveux longs, habillé d'un survêtement et d’une casquette, entrer dans le commerce, armé d'une carabine.
Il appelle le boulanger et se dirige d’un pas décidé vers l’arrière-boutique.
Une seconde plus tard, il en ressort en marche arrière, repoussé sans ménagement par le patron des lieux.
Ce dernier expulse ensuite l’intrus hors de son commerce, sans manquer de le désarmer et de le projeter au sol.
Interrogé par le média neo, ce boulanger prénommé Cyril a expliqué que, quelques heures avant les faits, lui et sa femme avaient été alertés par des cris en provenance de l’extérieur de leur boutique.
Un énergumène était en train de s’en prendre à deux jeunes femmes et un bébé, tant « verbalement que physiquement ».
Le commerçant se serait alors interposé pour y mettre fin.
Une intervention intolérable, pour le jeune voyou humilié qui a alors décidé de revenir, une demi-heure plus tard, afin de se venger.
En vain.
Un « héros » applaudi sur les réseaux
Sur les réseaux sociaux, tous ont salué la révolte de ce « daron gaulois ».
« Du bon Gaulois comme on l'aime ça !
Il faut arrêter d'avoir peur de ces sous-merdes de 45 kilos qui ne savent qu'attaquer dans le dos, armées lourdement ou à 15 contre un », a par exemple écrit un Français, sur X.
« Pas de bol, le boulanger courageux ne s’est pas laissé faire », a abondé le député Matthieu Valet.
Mais si le parquet de Nîmes a annoncé avoir délivré contre l’auteur présumé des faits un mandat de recherche et ouvert une enquête du chef de détention et transport sans motif légitime d’arme de catégorie C, certains craignent que le courage du boulanger ne finisse par se retourner contre lui.
« La Justice rouge va condamner ce pauvre boulanger et non la racaille qui se pointe avec une arme à feu », a ainsi prédit un internaute, inquiet.
On se souvient, en effet, d’autres histoires dans lesquelles des citoyens avaient été lourdement condamnés après s’être défendus contre des intrus malintentionnés.
C’est, notamment, le cas d’un bijoutier niçois condamné, en 2018, à cinq ans de prison avec sursis pour avoir mortellement blessé l’homme qui venait de dévaliser sa boutique.
Des Français condamnés à l’autodéfense
Une scène similaire à celle d’Uzès s’était déroulée lors des émeutes post-Nahel de l’été 2023.
Souvenez-vous : un père de famille avait témoigné sur France 2 et raconté comment, armé d’une épée médiévale, il était parvenu à chasser les voyous entrés par effraction dans sa maison située à Montargis.
https://twitter.com/EnvoyeSpecial/status/1730333882292326566
Nous avions alors salué le courage de la « France bien élevée » et le sang-froid de ce Français battant en brèche les petits malfrats venus des quartiers pour lui voler sa Tesla, mais notre chère Gabrielle Cluzel avait ajouté que « ses épées médiévales, la prochaine fois, ne suffiront peut-être pas ».
En effet, dans ce genre d’altercation, l’issue est rarement heureuse, pour les victimes agressées.
Le boulanger d’Uzès a eu la chance de faire face à un jeune freluquet malavisé, venu seul régler ses comptes.
L’histoire aurait sans doute été bien différente s’il avait été frappé dans le dos par une bande de « jeunes » armés de couteaux ou de barres de fer, comme c’est souvent le cas.
Par ailleurs, tous les Français n’ont pas la chance d’avoir un physique imposant ni une épée médiévale sous la main leur permettant de neutraliser des assaillants !
Alors, est-ce aux Français, désormais, d’assurer leur propre sécurité ?
Avec des forces de l’ordre débordées par tous les méfaits que commet la racaille aux quatre coins du pays, on peut se poser la question.
Ça doit être ça, « la société de vigilance » qu'Emmanuel Macron a souvent appelée de ses vœux : une société au sein de laquelle « l’État n’est plus l’unique acteur de la sécurité » et où « nous devons tous nous former pour apprendre à réagir »...
[DANS VOS COMMENTAIRES]
« Des mots, des mots et encore plus de maux ! »
Cette semaine pourrait être résumée par le commentaire d’Anne-Marie Castin : « des mots, des mots et encore plus de maux ! »
Les mots, nos politiques en sont friands, comme Édouard Philippe qui maintenant veut des étrangers « irréprochables ».
« Ce triste sire veut des étrangers irréprochables, relève Placidus qui, lui, « veu[t] un candidat sincère qui place l’intérêt national avant l’intérêt particulier, ce qui de fait exclut définitivement ce converti de circonstance, dont le passif est connu ».
Aetius trouve tout de même « étrange tous ces hommes politiques qui ont une solution aux problèmes dont ils sont la source à deux ans des élections présidentielle ».
Stroumphette65 non plus n’y croit plus puisque tous ont « de super idées quand les élections arrivent, bizarre non ? Alors que la plupart ont été ministres et on voit les résultats, ils ne plus crédibles.
» Joel Bernard en tout cas ne s’y laissera pas prendre : pour lui, « ça y est, le bal des incompétents est ouvert.
Et là, nous avons une pointure, c’est du lourd.
Vous me direz “il y en a d’autres”, assurément, mais des comme ça… »
On ne peut pas nier que certains semblent dans les starting-blocks pour 2027.
Retailleau, élu par les Républicains serait-il une menace pour le RN ?
Pour Aldo Macrone, c’est sans risque puisqu’ « avec l’équipe du passé sur la photo, la gauche n’aura pas peur et la vraie droite non plus ».
Ce que ne dément pas Ribeyre07 pour qui « depuis trente ans, ces braves gens de chez Les Républicains ont tellement l’habitude de prendre les électeurs pour des truffes, qu’ils ne voient même plus qu’ils font presque de la peine à les regarder partir au casse-pipe en chantant ».
De toute façon, pour la majorité de nos lecteurs, la question n’est pas là.
Pour eux, comme Alfred Germain, l’urgence de la situation impose que « la droite politique [mette] son ego de côté.
Diviser pour mieux régner ne fonctionne pas dans ce cas précis.
Et ce n’est pas un hasard si Édouard Philippe se présente car il va bénéficier de cette soupe politique et on repartira pour 10 ans.
LR+RN+RECONQUÊTE+DVD… seule combinaison possible. »
Comme Baalzack pour qui « l’union des droites est une évidence.
Une autre est la division de ceux qui veulent la conduire. »
Gabrielle Cluzel s’est ainsi faite la voix des lecteurs de BV, en suppliant la droite : « Brûlez le cordon sanitaire ou faites-en des confettis, mais de grâce, cessez d’être la dinde de Noël qu’il ficèle ! »
Comme jean-Pierre mathieu, comment ne pas voir qu’aujourd’hui « la classification c’est : patriotes ou mondialistes » ?
D’autant que les luttes entre chapelles de droite semble vraiment désuète face à la menace que représentent les Frères musulmans pointée par un rapport du ministère de l'Intérieur.
Ce qui n’empêche pas l’aveuglement d’une certaine gauche à l’instar de Jean-Michel Aphatie que raille Harry Coverre : « pour lui, c’est le rapport qui est gênant mais pas son contenu.
Quand le sage montre la lune, Aphatie regarde le doigt. »
Là encore, des mots, des mots et encore des maux puisqu’à la question de savoir si le gouvernement va agir contre les Frères musulmans,
Bruno ne s’illusionne pas, pour lui c’est « la cigale et la fourmi.
Tandis que les Frères musulmans depuis des décennies labourent notre bonne terre de France, y creusent des sillons, ensemencent, irriguent, désherbent, administrent avec soin leur domaine, nos dirigeants ont joué les cigales, ont laissé des champs en friche, la mauvaise herbe s’installer sur les terres ancestrales.
Les uns récoltent les plants soigneusement semés et entretenus, les autres méprisent leur population, nient leurs racines, dénigrent leur histoire, insultent et ringardisent les habitants historiques de leur pays, allant jusqu’à prétendre que la culture française n’a jamais existé.
Comment pourrait-il en être autrement après des décennies d’une telle administration ? »
D’ailleurs, pour agir contre l’islam radical, on préconise encore plus d’islam, pour Di Cluz, il y a de quoi s’énerver, « on vient de découvrir "l’eau chaude" ou "le fil à couper le beurre", c’est comme vous voulez, mais il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir !! »
D’ailleurs les préfectures coorganisent cette année l’aïd el-Kebir, une « nouvelle preuve de l’"assimilation à l’envers" » pour Marcu.
Des mots, des mots, encore des maux, puisque cette semaine, remarque Mimbdjib, « les rapports qui se succèdent ces derniers jours se défient dans un grand concours d’enfoncement de portes ouvertes !
Après le rapport sur les Frères musulmans qui découvre l’entrisme islamique, le rapport sur l’école primaire qui s’étonne que tant d’élèves soient nuls après huit ans d’école publique, voici le rapport du FMI qui informe le gouvernement que ses dépenses sont sans commune mesure avec ses recettes. »
Pourtant, note Dbrun, « les remèdes proposés sont du niveau auquel nous sommes maintenant habitués : quasi-néant ».
Assez de mots et de maux, comme Bruno on se demande : « À quand les vraies mesures ? »
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