vendredi 3 octobre 2025

POUR ÉVITER LES ARNAQUES ! VIREMENTS BANCAIRES : CE QUI CHANGE LE 9 OCTOBRE 2025 !

  REVUE DE PRESSE !


 

Économie : pourquoi les PME bretonnes misent sur la digitalisation

La Bretagne administrative, avec ses 3,3 millions d’habitants et son économie ancrée dans l’agroalimentaire, la mer et les technologies, fait face à un monde en pleine mutation.

 Les petites et moyennes entreprises (PME), qui représentent une part importante du tissu économique régional, cherchent à s’adapter pour survivre et prospérer. 

La digitalisation s’impose alors comme un levier clé.

 Elle permet d’optimiser les processus internes, mais aussi d’ouvrir de nouvelles opportunités sur des marchés élargis. Faisons le point.

 

Gagner en efficacité au quotidien

Pour beaucoup de PME, le numérique est d’abord une question de productivité. 

Dans des secteurs historiquement tournés vers l’artisanat ou l’industrie locale, les logiciels de gestion simplifient des tâches chronophages comme la facturation, la comptabilité ou le suivi des stocks. 

Ce temps gagné permet aux équipes de se concentrer sur le cœur du métier.

L’efficacité concerne aussi la production. 

Dans l’aquaculture, des capteurs connectés mesurent la qualité de l’eau en temps réel, ce qui améliore la traçabilité et réduit les pertes.

 Certaines boulangeries bretonnes ont adopté des applications de gestion des commandes pour mieux anticiper la demande et limiter le gaspillage. 

Ces outils permettent de rendre le travail plus fluide et d’améliorer la qualité des produits ou services proposés.

Dans cette logique, certaines entreprises s’intéressent aussi à la manière dont la technologie et l’innovation bouleversent des secteurs qui pourraient les toucher directement, comme la finance. 

L’évolution des cryptommonaies ou du prix du bitcoin illustre la rapidité avec laquelle le numérique influence la finance et l’économie mondiale.

 

Toucher de nouveaux clients

La digitalisation ne se limite pas à la gestion interne. 

Les PME bretonnes, parfois éloignées des grands centres urbains, utilisent désormais internet pour élargir leur clientèle.

Un site de vente en ligne bien conçu ou une stratégie sur les réseaux sociaux permet d’atteindre des consommateurs situés à l’autre bout du pays, voire à l’international.

Dans l’agroalimentaire, plusieurs producteurs laitiers bretons ont vu leurs ventes décoller grâce aux marketplaces, qui mettent en avant leurs produits auprès de nouveaux publics.

 Le numérique devient alors un outil de développement commercial, capable de compenser l’isolement géographique.

Au-delà de la simple vente, le numérique aide aussi à construire une relation directe avec les clients.

 Les avis en ligne, les newsletters ou les campagnes ciblées permettent d’ajuster l’offre et de fidéliser une clientèle qui attend plus de proximité et de réactivité.

 

Attirer et former les talents

Le numérique joue également un rôle croissant dans la gestion des équipes.

 Dans une région où recruter des profils spécialisés, notamment en informatique, n’est pas simple, les plateformes de formation en ligne constituent une solution efficace.

Une PME des énergies marines a par exemple réduit son turnover en proposant à ses salariés des modules e-learning sur la cybersécurité et l’analyse de données. 

Ces formations internes renforcent les compétences, rendent les carrières plus attractives et fidélisent les collaborateurs.

La pandémie a d’ailleurs accéléré cette évolution. 

Les entreprises qui avaient déjà digitalisé leur logistique ou leur chaîne d’approvisionnement ont mieux résisté aux perturbations.

 Le recours au cloud pour synchroniser les flux en temps réel a permis à certains acteurs de la pêche ou de l’agroalimentaire d’éviter les ruptures. 

D’autres ont profité de ces outils pour expérimenter le télétravail, faciliter la collaboration à distance et rendre l’organisation plus flexible, un argument supplémentaire pour séduire et retenir les talents.

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 Ces informations permettent d’affiner l’offre commerciale et de réduire les erreurs stratégiques.

L’exploitation des données ne concerne pas que le commerce. 

Dans l’industrie, l’analyse en temps réel des chaînes de production permet de détecter rapidement les anomalies et d’améliorer la qualité. 

En agriculture, elle aide à anticiper les récoltes et à optimiser l’usage des ressources. Peu à peu, la donnée devient une ressource aussi précieuse que les matières premières.

Investir dans les cryptoactifs comporte un risque de perte totale ou partielle du capital investi. 

Ces produits sont volatils et ne conviennent pas à tous les investisseurs. Cet article ne constitue pas un conseil en investissement. 

Vérifiez toujours que la plateforme utilisée est enregistrée auprès de l’AMF.

Photo : pixabay

 

 

 ET AUSSI

 


 

À compter du 9 octobre 2025, toutes les banques de la zone euro devront vérifier, avant d’exécuter un virement, que le nom du bénéficiaire correspond bien à l’IBAN indiqué. 

Objectif : couper l’herbe sous le pied aux fraudeurs qui manipulent des RIB ou usurpent des identités pour détourner des paiements.

 Ce contrôle — baptisé Verification of Payee (VoP) — s’impose via le règlement européen 2024/886 qui accompagne la généralisation des paiements instantanés.

 

Concrètement, comment ça marche ?

Lorsqu’un client saisit un virement (classique ou instantané), sa banque interroge automatiquement la banque du destinataire — ou un répertoire partagé — pour comparer le nom saisi avec l’IBAN

 

Quatre cas de figure :

  • Concordance exacte : le virement part.

  • Concordance partielle (orthographe proche, prénom inversé, etc.) : la banque affiche le nom attaché à l’IBAN et vous laisse confirmer, corriger ou annuler.

  • Non-concordance : alerte ; vous pouvez renoncer… ou passer outre à vos risques et périls.

  • Vérification impossible (banque non raccordée, incident technique) : information affichée, décision laissée au client.

 

Ces scénarios sont désormais détaillés dans les notices des établissements et dans un guide diffusé par la Banque de France.

 

Pourquoi maintenant ?

Parce que la fraude par substitution d’IBAN (facture truquée, RIB modifié, compte salarié piraté…) pèse lourd : 183 millions d’euros en 2024 rien qu’en France, soit 15 % de la fraude hors espèces. La zone euro rattrape aussi son retard : le Royaume-Uni a rendu ce contrôle obligatoire pour ses grandes banques dès 2020, avant de l’étendre en 2024.

Côté infrastructures, l’Eurosystème (Banque centrale européenne) a validé au printemps un service commun VoP pour aider les banques à se mettre en conformité, en s’appuyant notamment sur les solutions mises au point par le Portugal et la Lettonie.

 

Qu’est-ce que ça change pour vous ?

  • Plus de champ “libellé fantaisie” pour le nom du bénéficiaire.

     La Fédération bancaire française invite à renseigner le nom complet et exact (et à réserver “Maman”, “Plombier” ou “Proprio” au champ “libellé” interne).

     À défaut, attendez-vous à voir s’afficher des alertes de non-concordance.

  • Décision finale toujours entre vos mains : le contrôle ne bloque pas automatiquement un paiement douteux, il vous éclaire.

     Si vous validez malgré une alerte, la responsabilité pourrait vous revenir en cas d’escroquerie — rappel utile quand on sait que le remboursement n’est pas garanti pour un virement “autoris é” vers le mauvais bénéficiaire.

  • Déploiement progressif dans certains réseaux : plusieurs établissements annoncent une montée en charge par canaux (web, appli) à partir du 9 octobre.

 

Le VoP ne couvre que les virements en zone euro (SEPA en euro) et n’empêche pas un fraudeur muni d’une identité complète volée d’apparaître comme “cohérent”.

 Les délais “tampon” à l’ajout d’un nouveau bénéficiaire — cette période de 24 à 48 h parfois jugée “anachronique” — ne sont pas supprimés par le règlement, car ils restent efficaces pour éviter les fraudes massives.

 Pourquoi cette étape est utile malgré tout

Les paiements instantanés (10 secondes, 24/7) deviennent la norme et doivent être gratuits pour les particuliers dans l’UE : accélérer l’argent exige de mieux sécuriser l’itinéraire. 

Le VoP vise justement à réduire les erreurs et les arnaques avant l’envoi, sans ralentir les flux. 

 Le Monde.fr

 

Nos conseils très pratiques (à coller près du clavier)

  1. Écrivez le nom civil exact du destinataire (personne ou société) comme il figure au RIB.

     En cas de doute, demandez un RIB récent et comparez.

  2. Lisez les alertes : une “concordance partielle” doit vous pousser à re-vérifier (orthographe, raison sociale).

  3. Méfiez-vous des urgences : une facture qui “change d’IBAN” au dernier moment, un mail pressant, un nouveau RIB envoyé par un contact compromis… 

    Dans ce cas, appelez au numéro habituel de votre interlocuteur (pas celui du mail).

  4. Passez par le portail client de votre banque pour ajouter un bénéficiaire et attendez la confirmation officielle.

  5. Pilotez vos plafonds et activez les alertes (SMS/push) sur les opérations inhabituelles, surtout si vous utilisez souvent l’instantané.

  6. Faites le ménage dans votre liste de bénéficiaires : supprimez les comptes obsolètes et remplacez les “surnoms” par des noms complets, sous peine d’alertes en série.

Les fédérations et grands établissements communiquent depuis l’été sur l’arrivée du VoP ; plusieurs précisent que la réponse de contrôle s’affiche en temps réel et que l’exécution reste possible “quelle que soit la réponse”, afin de préserver la liberté du payeur tout en documentant son choix

L’European Payments Council, qui publie le schéma technique, décrit un échange standardisé entre la banque émettrice et la banque destinataire, avec la possibilité d’ajouter un identifiant unique (SIREN/LEI/VAT) pour fiabiliser les paiements professionnels

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. 

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