samedi 30 novembre 2024

GÉOPOLITIQUE : QU' EST-CE QUE LE NÉO-CONSERVATISME ? ( YANN CASPAR )

 

Conflits, revue de géopolitique
Qu’est-ce que le néo-conservatisme ?

29 novembre 2024

Qu’est-ce que le néo-conservatisme ?

par

La Nouvelle Librairie, en partenariat avec l’Observatoire du journalisme, a fait paraître dans sa collection Désintox une brochure de Rodolphe Cart sur La Menace néo-conservatrice qui pèse entre autres sur la France et l’Europe. 

Un texte à lire et à relire en cette période décisive pour l’avenir des relations euro-atlantiques.

 

Rodolphe Cart, La Menace néo-conservatrice. 

Une France et une Europe sous influence, 2024.

Qui sont ces fameux « faucons » et quel est leur agenda politique ? 

 C’est à cette question que se propose de répondre l’auteur qui, dans un style limpide, dissèque ce mouvement venu des États-Unis et en partie responsable de la paralysie des dirigeants du Vieux Continent, la France ne faisant en rien exception. 

Du fait de son penchant pour la rébellion, la France est peut-être d’ailleurs une cible de choix aux yeux des néo-conservateurs américains.

 Un travail d’influence effectué sur plusieurs décennies, avec succès, si l’on en juge à la quantité d’experts en tout genre défilant sur les plateaux de télévision français pour se faire les perroquets de leurs donneurs d’ordre d’outre-Atlantique, notamment quand il est question du conflit russo-ukrainien.

 

Batailles des idées

Rodolphe Cart cite l’un d’entre eux, Bernard-Henri Lévy, qui ne se contente pas de faire écho à la politique US mais est fier de théoriser et de justifier son rôle, y voyant quelque chose ayant trait à l’essence de la gauche : « La vraie mémoire de la gauche, c’est l’internationalisme contre le non-interventionnisme. 

Le souci du monde contre le nationalisme. La générosité contre cette saloperie qu’est aujourd’hui comme hier, le souverainisme. 

C’est quoi, le souverainisme ? 

C’est l’idée que le droit n’existe pas ou qu’il est, plus exactement, sujet à la loi des frontières[1]. »

 

Mais l’auteur ne manque pas de rappeler que le néo-conservatisme, au départ surtout issu de mouvances trotskistes, glisse à droite, et assure désormais la stabilité des « deux flotteurs gauche et droit de l’extrême centre ». 

 Aux États-Unis, on le retrouve aussi bien chez les Démocrates que chez les Républicains. 

En France, ces réseaux se sont emparés de quasiment tout l’échiquier politique.

 

La question Trump

Publié avant la victoire de Donald Trump en novembre, l’ouvrage pourrait paraître daté, mais en réalité son intérêt ne se voit là qu’augmenté.

 En effet, le second mandat de Trump sera plus que jamais l’occasion de dévoiler la complexité du pouvoir US. 

Trump s’est fait le chantre de la lutte contre l’État profond.

 L’on dit qu’il est déterminé à chasser les faucons des cercles de décision de la politique étrangère américaine.

 Est-ce toutefois aussi simple que cela ? 

L’on se souvient de sa défaite en 2020, largement due au travail de sape d’un appareil démocrate pour le coup plus adepte d’une mondialisation façon Davos que de la traditionnelle feuille de route néo-conservatrice.

À bien des égards, Trump est bien plus le représentant d’une politique américaine impériale. 

Mais son style de dealmaker et la fatigue des classes moyennes américaines font aussi de lui un dirigeant aux traits isolationnistes. 

Les grandes tensions que provoquera son mandat en diront long sur les ramifications du pouvoir US.

 L’on en saura rapidement encore plus sur ce terme de néo-conservatisme devenu un véritable épouvantail. Une chose paraît à ce stade assez certaine : Trump se montre moins attaché au maintien quoi qu’il en coûte de l’Europe sous protection américaine. 

Annoncer la fin de l’OTAN serait pour autant absurde, mais Trump sera de ce point de vue moins néo-conservateur que l’establishment démocrate actuel.

 

À lire également

Trump réélu : analyse de son entourage

Face à la Chine

Tout réside principalement dans les relations qu’il mettra en place avec la Chine.

 Car c’est sur la montée en puissance écrasante de la Chine, et l’émergence de l’Asie du Sud-Est en général, que le logiciel néo-conservateur a toujours buté. 

Celui-ci est très XXe siècle et aime manier l’injonction morale, et paraît bien démuni face au colosse chinois.

Que fera Trump concernant la Chine ? 

Ira-t-il à la confrontation commerciale sans concession ? 

Sur quelles conséquences géostratégiques cela peut-il déboucher ? 

L’agenda chinois est à cet égard clair : tout faire pour obtenir une place plus importante dans l’architecture du pouvoir mondial, que Pékin veut multipolaire, plus équilibré, et donc en réalité assez kissingérien. 

Il est peu probable que Trump cède facilement, mais on l’imagine mal s’adonner à une politique étrangère alliant agressivité militaire et ascendant moral (les deux mamelles du néo-conservatisme). 

Il naviguera probablement entre ces deux extrémités, d’un côté le réalisme kissingérien et de l’autre le néo-conservatisme, façonnant une stratégie sortant de la traditionnelle opposition américaine entre isolationnisme et interventionnisme.

À lire également

Donald Trump en a-t-il fini avec les néoconservateurs ?

[1] LÉVY (Bernard-Henri), « La mémoire de la gauche, c’est le souci du monde contre cette saloperie qu’est le souverainisme », Libération, 3 février 2016

 
À propos de l’auteur

Par Yann Caspar

Yann Caspar est journaliste et chercheur au Centre d'études européennes du Mathias Corvinus Collegium à Budapest.
 

 

" SILENCED " : LE " RASSEMBLEMENT VENDÉEN " A TENU FACE AUX MENACES GAUCHISTES ..........

 

vendredi, 29 novembre 2024

La Vendée a tenu face aux menaces gauchistes : salle pleine pour la diffusion de Silenced

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Rose Martin

Riposte Laïque a rendu publiques, hier, les menaces et les insultes d’un groupuscule gauchiste vendéen, qui avait décidé d’utiliser tous les moyens pour interdire la diffusion du film de Tommy Robinson, « Silenced ». 

C’était pourtant une première en France, et la Vendée qui avait su à l’initiative de Philippe de Villiers accueillir le grand Soljenitsyne il y a 30 ans ne pouvait que s’enorgueillir d’être la première région à accueillir ce documentaire-choc,  sur l’instrumentalisation, par l’appareil d’État anglais, d’un fait divers dans une école pour victimiser un élève syrien et salir un jeune Anglais. 

Dans ce film, Tommy réalise un extraordinaire travail de journaliste et réussit à percer tous les mensonges de cette affabulation et à dénoncer tous ceux, politiciens, journalistes, avocats, juges, islamistes et antifas qui se sont ligués contre lui pour le menacer, lui et sa famille, et interdire la diffusion de ce film sur le territoire anglais.

 Cliquez ici

L’affaire a fait grand bruit.

 Ouest-France a consacré une page complète à l’événement, en chargeant naturellement Tommy et le Rassemblement Vendéen, accusés de tous les maux. 

Toute la journée de mercredi et de jeudi, les gauchistes ont multiplié les intimidations. 

Ce sont des centaines de courriels, de textos et de coups de téléphone menaçants qu’a reçu le propriétaire du cinéma. 

Le maire a été lui aussi insulté et diffamé, pour ne pas s’opposer à l’initiative, de même bien sûr que l’organisateur de l’événement, Eric Mauvoisin. 

Les gauchistes une fois encore ont montré qu’ils étaient les pires ennemis des libertés publiques, puisque incapables d’accepter qu’on diffuse ce film qu’ils n’ont pas vu d’ailleurs mais qu’ils qualifient de raciste et de fasciste. 

En bons totalitaires qu’ils sont, ils ont donc tout fait pour obtenir l’annulation de la diffusion.

 Ils ont échoué, le film a été diffusé, la salle était complète, 100 personnes étaient présentes, un résultat inespéré pour le Rassemblement Vendéen.

Si la Vendée a été pionnière encore une fois dans un nouveau combat, elle le doit à trois hommes courageux, qui, chacun dans leur rôle, ont défendu la liberté d’expression, en permettant à « Silenced » d’être diffusé en France et en Vendée. 

Eric Mauvoisin, d’abord, a fait le voyage le 26 octobre à Londres où il est intervenu devant 50.000 manifestants, des familles des classes populaires, pour apporter le soutien de la France à Tommy qui venait juste d’être arrêté par les forces de l’ordre avant d’être emprisonné – pour 18 mois – deux jours plus tard.

 Grâce aux contacts noués avec l’équipe du militant patriote anglais, Eric a pu obtenir la possibilité de diffuser le film en France, avec un nouveau sous-titrage de qualité.

Félicitons également le propriétaire du Ciné Triskell Eric Dubot qui a accepté de mettre à la disposition du Rassemblement Vendéen une salle de cent places, rappelant qu’il louait des salles à toutes les composantes de la société, que l’association présidée par Eric Mauvoisin s’est présentée aux dernières élections législatives et qu’elle fait partie de la diversité d’opinion qui a le droit, comme les autres, de s’exprimer et de proposer des initiatives à la population. Il a tenu bon face aux menaces et aux insultes.

Dans cette histoire, le maire, Rémi Pascreau, a lui aussi résisté, refusant la facilité qui aurait été de reculer sous les menaces brandies et d’acheter la paix avec les gauchistes au prix d’une du déshonneur. 

On aimerait tant que nombre d’autres maires de France fassent preuve d’autant de courage.

L’organisation était parfaite, une équipe de militants du Rassemblement Vendéen assurait efficacement la sécurité, une voiture de gendarmerie était également présente, la salle était pleine, le débat qui suivit fut intéressant, et on se sépara par un vin d’honneur, avec une chanson pour Tommy, qui fêtait ce jour ses 42 ans, hélas en prison.

Et pas de trace d’un seul gauchiste, ce qui ne manqua à personne.

Nous reviendrons, dans un prochain article, sur ce film et surtout la nécessité de le faire diffuser dans la France entière. 

Il n’est pas inutile de constater le degré de soumission aux islamistes de l’appareil d’Etat anglais, et de comparer ce que vit Tommy avec la persécution de certains dissidents français. 

Mais dans ce documentaire, le résistant anglais donne une leçon de courage et de combativité non seulement au peuple anglais mais aussi à tous ceux qui, en France et dans le monde, entendent lutter pour la liberté d’expression.

 

Source Riposte laïque       cliquez là

 

 

ET AUSSI 

Grand moment d’émotion hier soir, « Silenced » sur grand écran à Challans

 

L’année dernière, nous vous avions donné la possibilité de voir chez vous, sur vos ordinateurs, ce film interdit en Grande-Bretagne. 

Ce  film qui dérange  tant que Tommy Robinson risquait 2 ans de prison  s’il le diffusait.

https://resistancerepublicaine.com/2023/07/07/silenced-tommy-robinson-risque-2-ans-de-prison-pour-la-diffusion-de-son-documentaire-par-un-media-americain/

Il a hésité, le malheureux avait déjà tâté plusieurs fois des geôles de sa Majesté dhimmie, il a failli en mourir, il a dû se séparer de sa femme et ses enfants menacés de mort, qui vivent cachés et terrorisés on ne sait où… mais il est passé outre.

 

Pour l’Angleterre. Pour les Anglais. 

Au nom de la liberté et de nos valeurs.

Il a fait circuler son  film, malgré tout, parce que ce qui se passe en Grande-Bretagne est trop grave. 

Il a été arrêté le jour où il est revenu en Angleterre, le jour où il a organisé sa grande manifestation, le 26 octobre dernier. Jugé dans la foulée, il est en prison pour 18 mois.

 Il y  risque très clairement sa peau, les prisons anglaises, comme les françaises, étant pleines à craquer de musulmans haïssant l’islamophobe qu’est Tommy.

 Nous tremblons pour sa vie. Un accident serait sans doute opportun pour ce pays dirigé un peu partout par des musulmans.

Éric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen, était lui aussi à Londres le 26 octobre dernier, il a gardé le contact avec la prodigieuse équipe de Tommy, qui, sans peur et sans reproche, continue son combat.

 Ils lui  ont confié le bijou, le film de Tommy, à charge pour lui – et à présent pour nous, Résistants français – de le faire connaître. 

Ce film contient en creux notre avenir si nous ne mettons pas le holà.

Alors hier soir nous étions environ 80 devant le cinéma de Challans malgré les cacas nerveux et autres menaces des antifas et autres nervis de la dictature islamique. 

Le film que nous avions pu voir sur nos ordis a été amélioré techniquement, les sous-titres agrandis, éclaircis… Merci Éric.

https://resistancerepublicaine.com/2024/11/28/ciel-un-documentaire-du-patriote-tommy-robinson-a-challans-les-gauchos-en-sont-malades

 

Grand moment d’émotion devant ce film qui fait pousser des ailes, qui donne envie de prendre les fourches pour marcher sur l’Élysée comme nos ancêtres en 1789 ont marché sur Versailles. Silence grave, émotion…

 Pas de cris, de hurlements, les larmes prêtes à couler devant le présent de nos frères anglais et devant le futur de nos enfants.

 Chez nous ce n’est pas encore tout à fait arrivé au même point, terrifiant. Mais ça va aller vite si rien n’est fait, et le seul Retailleau ne suffira pas à enrayer la machine.

 

Ce n’est pas un hasard si les Anglais l’ont interdit, ce film qui, en caméra cachée, enregistre les aveux des différents protagonistes ayant été payés des sommes folles pour se taire ou pour mentir, histoire de faire passer la crapule syrienne Jahad pour un petit saint et traîner dans la boue le jeune Blanc qui a voulu donner une raclée au Jahad qui menaçait de violer ses petites sœurs de 9 ans…

Ça commence comme un fait-divers, ça se finit presque en tragédie, le petit Blanc qui fait une tentative de suicide, sa mère et ses sœurs qui fuient, éperdues, partout en Angleterre, qui sont logées en plein quartier musulman en Angleterre… Tommy en prison… et le salopard (les témoignages en caméra cachée sont unanimes) Jadad présenté comme une victime !

Et nous et nous et nous ? Il nous importe de relever le flambeau et de demander  à Éric Mauvoisin-Delavaud d’organiser dans nos villes, nos maisons, oui, même dans un lieu privé, la projection de Silenced.

 Éric a le matériel nécessaire. Il suffit de réunir 20, 30, 40… amis et relations, de convenir d’une date avec Éric fidexdistribution@gmail.com… et de faire connaître ce film.

Je vais lancer ce jour un appel à nos adhérents de Résistance républicaine de toute la France pour que ceux qui le veulent et le peuvent puissent organiser le visionnage de Silenced, afin que plus jamais personne ne puisse dire qu’il ne savait pas. 

 Pour les  volontaires déjà, signalez-vous contact@resistancerepublicaine.com

En complément, interview de  Yann Valérie de Breizh-info.

 

VIDÉO:    https://www.youtube.com/watch?v=yxtzzJuf-B0

 

Par Christine Tasin

https://resistancerepublicaine.com/

 



 

ALARMANT : EN FRANCE , L' ENTRETIEN DES PONTS EST DEVENUE UNE PRIORITÉ .....

 LU, VU ET ENTENDU !

L’état alarmant des ponts en France : un patrimoine en péril ( et la sécurité des usagers menacée…)

La question de l’entretien des ponts en France est devenue une priorité. 

Un récent rapport du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) dresse un constat préoccupant : un quart des 63 180 ponts étudiés sont en mauvais état, et 5 % nécessitent des interventions d’urgence pour éviter des drames similaires.

 

Des infrastructures vieillissantes sous-financées

Le vieillissement des ouvrages et un entretien insuffisant sont à l’origine de cette dégradation. Le Cerema estime qu’environ 10 000 ponts communaux nécessitent une remise en état. 

Parmi eux, 400 ponts ont déjà été fermés et 1 500 autres ont vu leur tonnage limité. 

Cependant, ces mesures ponctuelles ne suffisent pas à résoudre un problème qui concerne de nombreuses petites communes souvent mal équipées pour gérer leurs infrastructures.

Le coût estimé pour remettre ces ponts en état s’élève à 3,3 milliards d’euros, dont 740 millions pour des actions immédiates.

 Mais les moyens financiers engagés par l’État restent largement en deçà des besoins, comme le souligne Hervé Maurey, coauteur du rapport sénatorial de 2019 intitulé « Sécurité des ponts : éviter un drame ».

 Ce dernier déplore l’absence d’un véritable plan Marshall pour les ponts, malgré l’urgence de la situation.

 

Des préconisations souvent ignorées

Le Programme national ponts (PNP), lancé en 2020, a permis d’auditer des milliers de ponts. Toutefois, de nombreuses recommandations émises par les experts restent non contraignantes et ne sont pas toujours suivies.

 Par exemple, sur une liste de 24 ponts jugés dangereux, sept étaient encore ouverts à la circulation en octobre 2024, malgré des risques avérés. 

Les maires invoquent souvent des contraintes financières ou la nécessité de maintenir les connexions locales comme justification.

Les petites communes, particulièrement celles de moins de 10 000 habitants, sont les plus touchées.

 Le Cerema a distribué un « carnet de santé » à ces collectivités pour les aider à suivre l’état de leurs ponts, mais beaucoup peinent à mettre en œuvre les mesures nécessaires. À cela s’ajoutent des difficultés administratives pour accéder aux financements du PNP.

Face à l’ampleur des besoins, les moyens actuels semblent insuffisants pour garantir la sécurité des usagers.

 En attendant une mobilisation politique et budgétaire à la hauteur des enjeux, les ponts français restent exposés à des risques potentiellement tragiques.

Faut-il attendre un drame pour que ça bouge ?

Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

  • Gestion et entretien des ponts en France

    L'entretien des ponts en France couvrent l'ensemble des actions entreprises pour maintenir la qualité des ponts et de leurs équipements, qu'ils soient situés sur des voies de communication routières, ferroviaires ou fluviales en France, afin d'assurer aux usagers des conditions de sécurité et de confort définies. 

     Ces actions comprennent le recensement des ouvrages, leur surveillance, l'évaluation périodique de la qualité du patrimoine et les tâches d'entretien, de réparation ou de reconstruction.

    Jusqu'en 1970, la gestion et l'entretien des ponts des routes nationales et départementales ou des voies ferrées était assurée par les services de l'État ou des opérateurs publics via des concessions (concessions autoroutières pour les autoroutes, SNCF pour le réseau ferré national ou Voies navigables de France pour les canaux) ou par les conseils généraux sous l'autorité de l'État pour les routes départementales

     Les ponts des voies communales constituent une exception puisque depuis 1959, une ordonnance remet à la charge des communes la responsabilité de leur voirie et donc de leurs ponts, mais de nombreuses communes qui n'ont pas de services techniques continuent alors à faire appel à l'État pour cet entretien. 

    La réforme des autoroutes de 1970 autorise l'État à concéder la construction et l'exploitation des autoroutes (et donc l'entretien des ponts qui en font partie) à des sociétés entièrement privées.

     De nouvelles étapes interviennent à partir des années 1980 avec d'abord les actes de décentralisation de 1982 qui rendent autonomes les collectivités territoriales et responsables de l'entretien des ponts qui font partie de leur patrimoine, puis les différents transferts de patrimoines qui contribuent à morceler la gestion, la surveillance et l'entretien des ponts en autant de maîtres d'ouvrages que de collectivités territoriales.

    L'entretien des ponts recouvre trois types d'interventions : l'entretien courant, l'entretien spécialisé et la réparation.

    La durée de vie des ponts et les désordres varient selon leur nature, leur structure, les matériaux utilisés, l'intensité de leur utilisation et l'agressivité du milieu environnant ; le patrimoine des ponts est globalement vieillissant.

     Ainsi en 2014, un pont ferroviaire avait en France, en moyenne, 86 ans. Ce patrimoine fait l'objet d'un suivi régulier, et diverses études ont mis en évidence l'état préoccupant de certains ponts, ainsi que des lacunes d'entretien (voire de suivi dans de nombreux cas), particulièrement pour les collectivités n'ayant pas de services techniques.

     La catastrophe du pont Morandi à Gênes en a fait prendre conscience au grand public de ces enjeux, et mis en lumière la nécessité pour les autorités de prendre des mesures adéquates, du fait des importantes responsabilités en jeu. 

    Le sénat crée d'ailleurs en une mission d’information sur la sécurité des ponts en France qui doit rendre ses conclusions dans les six mois. 

    Source et Publication : Wikipédia    https://fr.wikipedia.org/



  • POLITIQUE : SÉCURITÉ SOCIALE ALIMENTAIRE, LA DÉMAGOGIE DE LA GAUCHE !

     


     

        COMBIEN ÇA COÛTE ?

    Sécurité sociale alimentaire. 

    Le nouveau projet démagogique de la gauche

    Le travail ne paye pas assez et vous n’arrivez plus à nourrir correctement votre famille ?

     Ne vous inquiétez pas, le Nouveau Front populaire et ses organisations soeurs ont trouvé la solution : étendre le principe de la sécurité sociale aux aliments.

     

    Concrètement, une carte Vitale alimentaire serait attribuée à chaque adulte et créditée de 150 euros par mois et par membre de la famille. 

    Elle permettrait de faire ses courses en ayant accès à un panel de 8 000 produits référencés, avec un reste à charge allant de 0 à 65 % du prix total. 

    Comme pour les médicaments, le référencement serait assuré par des caisses primaires de « SSA », environ une pour 20 000 habitants : « gérées démocratiquement », ces instances conventionneraient agriculteurs, industriels et commerçants selon des critères qualitatifs.

     

    La généralisation des restos du coeur comme remède aux bas salaires

    L’initiative de ce projet très sérieux remonte à 2019 et revient à la Confédération paysanne, le syndicat agricole de gauche, et à diverses associations s’intéressant à l’agriculture et à l’alimentation. 

    Il a peu à peu fait son chemin dans les organisations de gauche et a fait l’objet d’une proposition de loi le 15 octobre dernier. 

    Déposée par le député écologiste Charles Fournier, elle a reçu le soutien de 60 députés NFP, mélenchoniste comme Murielle Lepvraux (élue LFI de Loudéac) ou socialiste comme Stéphane Delautrette.

     

    Sur le principe, Sandrine Le Feur, députée macroniste de Morlaix (EPR), aurait voulu soutenir le projet, mais ses collègues NFP n’ont pas voulu l’y associer ! 

     

    En attendant, l’agricultrice bio rappelle les montants à engager si on veut un système universel : pas moins de 171 milliards d’euros par an, qu’il faudrait trouver en augmentant les cotisations sociales. 

    Un détail selon certains théoriciens de gauche, pour qui les cotisations ne sont pas un impôt pesant sur le travail, mais un « salaire différé socialisé », ce qui change tout !

    En amont du consommateur, le bouleversement du marché alimentaire serait révolutionnaire, puisque la SSA orienterait environ la moitié des dépenses alimentaires françaises.

     Les promoteurs attendent que les « caisses démocratiques » homologuent de préférence des produits locaux, bios et équitables, dans de petits commerces. 

    Une pratique anticoncurentielle diamétralement contraire aux traités de l’Union européenne, ce dont écolos, socialistes et macronistes, pourtant défenseurs de Bruxelles, ne semblent pas tenir compte !

     

    Des expérimentations à Brest, en banlieue parisienne et en Provence

    La proposition de loi de Charles Fournier en reste prudemment à soutenir des expérimentations locales, qui sont déjà en route d’un bout à l’autre du territoire.

    A Brest, une centaine d’habitants vont créer en 2025 une « caisse commune alimentaire » ouverte à tous les volontaires, avec une cotisation selon les moyens et des courses selon les besoins.

    « Peu importe combien ils ont mis, précise Alice Gourlaouc sur France Bleu Breizh Izel, tout le monde aura exactement la même somme. 

    Ils pourront ensuite aller acheter leur alimentation, dans des lieux conventionnés : commerces, marchés, producteurs ».

     

    Pour l’instant, il n’est pas envisageable que les cotisations suffisent et il est de plus prévu d’embaucher un coordinateur. 

    L’État a déjà attribué 65 000 euros à l’aventure (650 euros par adhérent) et la métropole de Brest est également sollicitée.

     

    En Seine-Saint-Denis, il s’agit d’une carte alimentaire baptisée « Vit’alim » et attribuée à 1350 bénéficiaires pauvres de Montreuil et alentours.

     Elle est « utilisable uniquement pour l’achat de produits alimentaires dans des circuits spécifiques, tels que les marchés locaux, les épiceries solidaires, ou certains commerçants partenaires qui vendent des produits frais, bio ou issus de circuits courts ».

     Là encore, on est loin de l’autofinancement : le département 93 a versé 800 000 euros et l’État 1,5 million !

     

    A Cadenet (Vaucluse), la caisse s’est constituée dans une ambiance plus communiste libertaire, c’est-à-dire avec une efficacité relative : lancée en 2021, élaborée depuis au fil d’assemblées hebdomadaires, l’idée s’est concrétisée en avril 2024 avec 25 participants sur 4000 habitants. 

    L’aumône de l’État a été dédaignée, mais la caisse va recevoir un petit quelque chose de la Fondation de France (60 000 euros, soit 2400 par participants).

     

    Les débuts sont encore modestes, mais à l’horizon 2052 ce sera grandiose : selon un dessin d’anticipation élaborée pour le CLAC, l’asso gestionnaire, il y aura à Cadenet une maison de la SSA dans l’ancien Super U reconverti , 3 cantines populaires pour le midi et le soir, un atelier public de pâtes, un garage communal et une caisse du revenu à vie !

    Par Enora
    [cc] Breizh-info.com, 2024 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

    EXACTIONS RÉPUBLICAINES ! SI ON EN PARLAIT ......;;

     



    TRIBUNE LIBRE !


    « Ils les firent mettre à genoux pour se moquer de leurs prières ; ils voulurent les obliger à marcher sur la croix, à jurer contre le bon Dieu.
     Enfin, ils allumèrent tous les fours de l’endroit, et, quand ils les eurent chauffés à blanc, ils jetèrent d’abord les vieillards, puis après les enfants, sous les yeux de leurs mères se tordant de douleur et de désespoir. 
     
    Ces malheureuses avaient les mains attachées derrière le dos, et on les forçait, à coups de crosse, de voir les tortures de leurs vieux pères, de leurs enfants, d'entendre leurs cris déchirant, sans pouvoir les secourir ni les délivrer de ces horribles tourments. `
     
    Quand il n'y eut plus d'enfants à jeter au feu, ces démons féroces, ayant pris goût à ces monstruosités, chauffèrent de nouveau ces brasiers remplis de chair humaine carbonisée, et, au milieu des sarcasmes et des ricanements dignes de pareils monstres, y jetèrent lentement, une à une, pour prolonger plus longtemps le supplice et leur plaisir, toutes ces infortunées. 
     
    Un témoin à rapporté que l'une d'elles ayant pu sortir des flammes avant d'être complètement brûlée, un officier, lui enfonçant une fourche dans le ventre, la rejeta dans le brasier. 
     
    Dans le seul bourg des Épesses, on compta, brûlés de cette façon, 52 femmes, 16 vieillards, 36 enfants. » 
     
    Par   l' Abbé Faucheron concernant les exactions républicaines.
     
    Image
    Vaincre ou mourir
    Description de cette image, également commentée ci-après
    Logotype du film.
    Réalisation Paul Mignot
    Vincent Mottez
    Scénario Vincent Mottez
    Musique Nathan Stornetta
    Acteurs principaux
    Sociétés de production Puy du Fou Films
    Studiocanal
    Pays de production Drapeau de la France France
    Genre Historique
    Durée 100 minutes
    Sortie 2023

    Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

    Vaincre ou mourir est un film français coréalisé par Paul Mignot et Vincent Mottez, produit par Puy du Fou Films et Studiocanal, sorti en 2023

    Le long-métrage s'intéresse à la guerre de Vendée par le prisme du général vendéen François Athanase Charette de La Contrie.

    Le film reçoit un mauvais accueil de la critique. 

    Il attire un peu plus de 200 000 spectateurs en neuf semaines. 

    Les historiens spécialistes de la Révolution française relèvent peu d'erreurs factuelles, mais notent que, si le film ne reprend pas tel quel un propos de propagande contre-révolutionnaire, son contexte d'exploitation commerciale se fait au profit d'entreprises qui diffusent par ailleurs de tels discours.

    Synopsis

    Dans la France révolutionnaire, en 1793, après trois ans de tranquillité au château de Fonteclose où il s'est établi après son mariage, François Athanase Charette de La Contrie se voit rappeler par des paysans en colère pour prendre le commandement de l'insurrection vendéenne.

    Le jeune marin devient alors un habile stratège et un chef de guerre charismatique, défiant la République avec son armée de paysans, de femmes et d'enfants. 

     

    VOIR LA VIDÉO :   https://www.youtube.com/watch?v=w9q2YNyREew

     

    TOUS À ROMAN /ISÈRE EN MÉMOIRE DE THOMAS ASSASSINÉ PAR DES " CHANCES POUR LA FRANCE !

     C' EST AUJOURD ' HUI  !

    Le tribunal administratif de Valence annule l’interdiction de manifester samedi 30 novembre à Romans-sur-Isère en mémoire de Thomas Perotto

    dans Politique

      par 29 novembre 2024

    Tous à Roman en mémoire de Thomas

    assassiné  par des « chances pour la France » !

    La préfecture de la Drôme disait craindre des «troubles importants à l’ordre public», étant donné la récupération politique dont ce meurtre a fait l’objet et les tensions latentes dans la région.

     «Cette récupération fait l’objet depuis plusieurs semaines de nombreux tractages, courriers et déclarations publiques laissant craindre des troubles importants et des affrontements idéologiques à Romans-sur-Isère, Bourg-de-Péage, Crépol et Valence», avait écrit ce lundi 25 novembre la préfecture dans un communiqué.

     

    Le tribunal administratif de Valence, dans la Drôme, en a décidé autrement et la manifestation aura bien lieu : 

    Justice pour les nôtres appelle au plus grand rassemblement possible dans le calme, la dignité et la colère. 

     


     

    Comme l’a écrit Laurent Obertone dans « Guerre« , il est plus que temps de relever la tête et de se conduire en « hérétique » face à la « Secte ».

    Par Rastignac

     

     

    Et aussi sur  Facebook 


    @JefHugo99582

    Un français qui dit bonjour à un migrant togolais, c’est une provocation ?? 


    Ça mérite un égorgement ?? 


    Elle est belle la France que Macron va nous laisser !!