La
révolte des Gilets-jaunes a permis au monde entier de découvrir à quel
point la France avait rapidement dérivé, depuis 2005, 2006, 2008, vers
une véritable dictature.
Il faut, bien entendu, se remémorer l’avalanche
des lois liberticides qui se sont accumulées avec l’aide d’une pratique
opportuniste du management de la terreur, exploitant les attentats à
des fins de répression de plus en plus grande contre un peuple ainsi
expulsé de ses droits constitutionnels les plus fondamentaux, allant
jusqu’à inscrire la permanence de « l’état d’urgence » dans la
Constitution, sans l’avis du peuple.
Je renvoie le lecteur aux deux articles du 18 novembre 2018 – « La liberté ne permet pas l’insouciance», publié dans www.mondialisation.ca;
le 19 novembre – « France : l’avalanche liberticide appelle à la
résistance », idem.
Ces deux articles démontrent la dérive inéluctable
de la France vers la dictature que nous découvrons concrètement
aujourd’hui, à travers les faits et méfaits infligés aux Gilets-jaunes.
En
faisant le bilan monstrueux de la répression sanglante des citoyens
exprimant leur colère légitime, nous allions commencer à énumérer toutes
les exactions commises par le régime en place, dans une liste devenue
interminable.
Consternés par l’importance considérable des actes
hors-la-loi française commis par cet Etat voyou, nous, les Français,
nous devions en conclure que nous étions bel et bien passés en
dictature!
Jusque-là, nous
ne pouvions pas y croire, personne ne s’en était vraiment rendu compte,
mais le Pouvoir était enfin obligé de découvrir son véritable visage de
dictateur, car il ne pouvait plus se cacher plus longtemps.
Certes,
nous énumérions souvent les multiples infractions et entorses qui nous
étaient infligées par l’UE et les Gouvernements successifs conduisant la
France dans la coalition illégale de Maastricht (puisque les Français
avaient refusé la reconnaissance de la Constitution européenne en 2005),
soumettant le peuple Français au silence et bafouant ses droits
constitutionnels les plus fondamentaux, détruisant systématiquement les
principes dits « démocratiques » de la République laïque française.
Aujourd’hui,
voyons donc ce que contient cette liste sidérante qui énumère les faits
révélant le visage du régime politique actuellement en place en France,
puisqu’il est en fait imposé par l’essence foncièrement dictatoriale de
l’Union Européenne.
1
– Ce qui, dans un premier temps, a permis de lever le voile sur la
véritable nature du Pouvoir du régime actuel macronien, c’est
l’hécatombe survenue dans les rangs des Gilets-jaunes :
Plus
de 10.000 interpellations; plus de 5600 gardes-à-vue; plus de 1000
condamnations; plus de 2000 blessés; plus de 100 blessés graves:
éborgnés, mutilés, membres brisés.
Selon
des sources indépendantes du journal Libération et du journaliste David
Dufresne, 109 manifestants ont été mutilés, dont 18 sont devenus
aveugles d’un œil et quatre ont perdu une main. « Nous n’avions pas peur de la police, mais les choses ont changé »,
a déclaré Fiorina Lignier, une étudiante en philosophie de 20 ans qui a
perdu un œil lors d’une manifestation des Gilets-jaunes à Paris le 8
décembre. « Ils sont plus offensants, plus répressifs, aveugles dans leurs actions. »
Enfin, nous devons conclure ce triste bilan par les 12 morts qu’il faut déplorer à ce jour.
En
lisant ce bilan d’une répression sanglante acharnée, jamais vue en
France depuis l’Insurrection de la Commune de Paris entre les 21 et 28
mai 1871, nous sommes dépités par ce constat qui nous renvoie si loin en
arrière.
Toutes les luttes sociales représentant tant de sacrifices,
puis la première et la seconde guerres mondiales, si hautement
meurtrières, n’auraient donc servi à rien puisque nous en sommes encore
là à devoir lutter pour une liberté élémentaire, pour le respect des
plus démunis, pour la solidarité humaine avec les plus faibles, pour une justice sociale primordiale assurant la paix des peuples?
Samedi après samedi les tribunaux sont saturés, les hôpitaux submergés et la colère plus grande encore.
Pour
se rendre compte de l’extrême violence de la situation, il faut encore
dire que du côté de la police, c’est 1200 agents de la force publique
qui ont été blessés, selon le ministère de l’Intérieur. Dans quoi la
France a-t-elle basculé?
Pourquoi les politiques ne comprennent-ils pas
leur totale irresponsabilité et la violence permanente, infligée depuis
40 ans aux plus modestes de nos concitoyens, à travers le saccage ultra
libéral encensé par les inconscients et venté comme étant « l’unique
alternative » de la vie en commun?
2
– Le fascisme néoconservateur et ultra libéral macronien, s’apprête à
faire passer une nouvelle loi du musellement de toutes les formes de
contestation.
Même le droit de manifester va être aboli ; même un appel à
la résistance publié sur une page Face Book, sera passible des galères
et des travaux forcés de la rééducation carcérale!
Félix Tréguer, de la Quadrature du Net, l’association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, disait :
« Emmanuel Macron oublie que l’anonymat constitue un droit associé à la liberté d’expression et de communication et au droit à la vie privée. Il est reconnu comme tel au niveau international, notamment par la Cour européenne des droits de l’Homme », a-t-il ajouté, avant de rappeler que les élites politiques ont de « la méfiance envers la parole critique ou irrévérencieuse qui se déploie sur Internet.»
Une nouvelle loi sur les casseurs est très significative de la fin terminale des libertés.
Il
ne s’agit pas des « casseurs » en tant que tels, car personne n’a
abrogé le Code pénal dans lequel cette loi existe déjà, mais des «
casseurs de système ». Le problème est bien: comment gérer des
manifestants qui s’attaquent à la dictature et qui ne défendent pas la
lutte contre le réchauffement climatique en bouffant des OGM, et en
engraissant les multi nationales étrangères?
Il
faut durcir les conditions de manifestation et faciliter les
interpellations, ficher le plus rapidement possible ceux qui osent
contester le bien-être universel.
La
majorité des Français qui galèrent ne peut plus se faire entendre.
C’est pour cela qu’il ne restait que la voie empruntée par les
Gilets-jaunes : celle de l’insurrection.
Les diplômés des écoles de
journalisme, de Science Po, de l’ENA ou de Normale Sup ne peuvent pas
comprendre ces revendications des Gilets-jaunes, parce qu’ils vivent
depuis très longtemps dans un autre monde tout à fait étranger à ce
genre de préoccupation relevant de la survie.
Ceux qui manifestent sont
pauvres et les prédateurs qui détiennent les pouvoirs – politique,
médiatique et économique – ne savent pas ce que signifie faire manger
une famille avec 2 ou 3 euros par repas.
Les grands journaux se
permettent de salir les pauvres qui se battent pour survivre. BHL disait
cette parole représentative du mépris de classe, lui qui se plaint « d’avoir trop de maisons à travers le monde » : « Ces
pauvres qui disent qu’ils le sont et qu’ils n’en peuvent plus de
l’être, quelle beaufitude, quelle grossièreté, quel manque de manière! »
Les
Gilets jaunes sont censurés à la télévision. France-Culture interdit de
parole cette voix dissidente sur les radios du service public. Le
système veut faire taire la « racaille populiste », car quiconque
demande du pain pour ses enfants est un « salaud de pauvre »!
Face
à la surdité du Pouvoir qui depuis 40 ans n’écoute plus rien et
n’accepte plus rien des revendications successives, il ne restait que
deux solutions : ou bien continuer à souffrir en silence ou bien renverser
ce pouvoir oppresseur!
C’est ce que les Gilets-jaunes ont compris et
c’est le chemin qu’ils ont emprunté, celui du renversement de Régime,
une insurrection et une volonté de sécession d’avec cette caste de
privilégiés qui se cramponne au pouvoir pour le confort indécent qu’il
leur offre.
3 – La dénégation des politiques : une stratégie par le mépris de l’Etat de droit.
Les Castaner et Bennalla, voilà le type d’individus délinquants qui gravitent autour de Macron! Castaner a oser dire : « Je ne connais aucun policier qui ait attaqué des Gilets-jaunes! » Toute la macronie radote en chœur qu’il n’y a eu aucun blessé grave et Macron répondait aux étudiants de Louvain « qu’ils disaient n’importe quoi »,
lorsque ceux-ci lui faisaient remarquer que la France était le seul
pays européen à utiliser des grenades au TNT contre son peuple.
Pourquoi
nier à ce point là la réalité qui par ailleurs est bien connue de ces
fanatiques du fascisme ultra libéral? Quel est le but ou le sens de
cette négation et la violence de ce mensonge?
Cet entêtement à nier la
réalité inacceptable des violences policières démesurées, ne peut que
déboucher sur une seule issue : la décapitation politique pure et simple
de ces criminels et leur condamnation devant la Cour Pénale
Internationale.
L’Histoire
retiendra le passage délirant de « Macron-la-haine » et de
« Castaner-le tortionnaire » et avec eux, toute l’équipe du
« Gouvernement-des-faussaires » et des menteurs.
De
très nombreuses images de violences policières, elles se dénombrent par
centaines, authentifiées, compilées dans un dossier incontestable
constitué par les avocats des Gilets-jaunes, démontrent clairement que
la déontologie de la Police Française a été pulvérisée.
De nombreux
policiers, y compris des responsables de police (comme le commandant
Andrieux) sont tout à fait hors-la-loi, ne savent plus qu’il existe un
code de déontologie, ignorent allègrement ses articles 8, 9 et 10 en
particulier.
Les plaintes des citoyens maltraités abusivement par cette
police délinquante, que ce soit à travers la trahison de l’IGPN, celle
du Parquet qui a perdu toute indépendance ou auprès du Procureur de la
République qui protège sa place en exécutant les caprices du Pouvoir en
place, sont systématiquement rejetées, bloquées ou jugées sans suite!
Comment peut-on qualifier une telle situation et négation de l’Etat de
droit?
Par la dictature: c’est la dictature qui caractérise une telle
situation et un tel comportement de la police aux ordres des politiques
qui imposent leur tyrannie sans se soucier ni du droit constitutionnel,
ni du droit civil ou pénal et cela on le doit au Traité de Lisbonne,
comme on va le voir.
Lorsque
les citoyens secondés par les avocats, tentent d’obtenir des enquêtes
de l’IGPN sur les comportements criminels de certains policiers, ils
n’obtiennent rien, pour cause, puisque les policiers reçoivent les
ordres des services du ministère de l’Intérieur qui contrôle les
préfectures de police et puisque le directeur de la Police nationale
nommé par le Ministère de l’Intérieur est celui qui contrôle l’IGPN.
Il
faut savoir également que l’IGPN est une institution qui est, comme le
reste du droit français, en pleine contradiction avec les lois
européennes car les règlements européens disent que la police ne peut
pas enquêter sur la police.
Et en effet, actuellement, le directeur de
la police nationale qui commande l’IGPN, est celui qui fait appliquer
par la police la volonté des tyrans politiques qui nous gouvernent. Si
on déclenche donc une enquête de l’IGPN, elle ne peut en aucun cas
aboutir dans la situation présente des plaintes des Gilets-jaunes contre
les violences policières, puisque c’est le patron de l’IGPN qui est
responsable de l’application par la police de la doctrine actuelle de la
répression policière en France.
Le directeur de la police ne peut donc
pas se poursuivre lui-même!
De plus, en fonction des besoins de la
communication gouvernementale, l’IGPN peut très bien procéder à la
culpabilisation tordue des policiers qui contesteraient les ordres
crapuleux et contraires au code de déontologie de la police ou faire
condamner des citoyens qui sont réellement innocents des torts dont on
les accuse, au nom de la pure et simple répression qui n’est
« légitime » que pour un Régime dictatorial.
On le voit : l’IGPN est une
plaisanterie qui ne peut en aucun cas faire respecter la loi et encore
moins une justice élémentaire de démocratie républicaine!
Lorsque
le policier Alexandre Langlois, Secrétaire Général du Syndicat de
Police VIGI, dénonce le Gouvernement du Régime en place, il énumère
toutes les infractions graves à la loi française, pratiquées par l’Etat
voyou macronien qui reste dans l’impunité absolue.
Ce Gouvernement
délinquant, dit Alexandre Langlois, va jusqu’à donner des ordres aux
magistrats chargés de juger des
Gilets-jaunes exerçant leur droit constitutionnel à manifester, pour
les condamner lourdement, contre toutes les règles du droit français qui
est ouvertement bafoué.
Cette manière de faire est celle des
dictatures.
Emmanuel
Macron a décidé de considérer les Français qui souffrent d’un
effondrement de leur pouvoir d’achat et qui n’en peuvent plus de galérer
au jour le jour pour survivre, comme des ennemis réunis dans « une foule haineuse ».
Il
a équipé la police de grenades au TNT, de flash ball dont les porteurs
n’hésitent pas à viser les têtes, causant des blessures irréversibles de
mutilations, des canons à eau, des fusils à pompe, des fusils d’assaut,
il a fait déployer en ville des blindés de l’EuroGendFor ou FGE, et
fait donner l’ordre à ses policiers de causer de nombreuses blessures,
de handicaper, d’éborgner, de casser et logiquement à l’étape suivante,
on le verra prochainement, de tuer! Macron a déjà accusé des
Gilets-jaunes « d’être monté à Paris avec la ferme intention de tuer »!
Donc, à son tour, pourquoi ne pourrait-il pas tuer,
puisque la Constitution européenne, refusée par les Français en 2005
mais imposée aux Français en 2008, prévoit cette possibilité pour les
Gouvernants de l’Union Européenne? (Cf.,
Le traité de Lisbonne 152
pages, contenant plus de 350 dispositions de droit primaire, auxquelles
s’ajoutent 13 protocoles et 59 déclarations, et complexifié à l’extrême à
dessein, pour qu’on n’y comprenne rien. Voir : article 2-2 du protocole N°6 annexé à la Convention Européenne des Droits de l’Homme)
La
conséquence de ce camouflage sur le sujet qui nous occupe c’est que la
suppression de la peine de mort est rendue caduque par « l’explication » suivante : « La
mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article
dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu
absolument nécessaire: pour assurer la défense de toute personne contre
la violence illégale; pour effectuer une arrestation régulière ou pour
empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue; pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection » (article 2 – 2 de la Convention européenne des droits de l’homme) «
Un Etat peut prévoir dans sa législation la peine de mort dans certaines situations (article 2 du protocole N° 6 annexé à la CEDH).
Selon
l’explication, la peine de mort peut être introduite en temps de guerre
ou de danger imminent de guerre ou d’insurrection.
Ce
qui est encore plus inquiétant, c’est que l’on puisse tuer illégalement
et sans ordonnance d’un juge lors d’une émeute ou d’une insurrection. Qui définit cela? Les
« manifestations des Gilets-jaunes » partout en France, pourraient être
qualifiées d’insurrection, comme pratiquement toute manifestation non
autorisée.
Il suffit que quelques « Gilets-jaunes » lancent des pierres
pour que ce droit soit revendiqué par la dictature du Régime Macron,
grâce au droit constitutionnel européen.
Cette
qualification d’émeute, qui autorise donc à s’affranchir de
l’obligation de ne pas donner la mort, permet en réalité de rendre
légale n’importe quelle répression sanglante. Difficile de ne pas
croire que c’était justement le but poursuivi par l’assemblée
conciliaire des sorciers de la Constitution européenne: sinon, pourquoi
avoir pris la peine d’inscrire cette disposition dans un texte de plein
droit, si ce n’est pour se donner la possibilité de l’invoquer?
Il
est évident que la fabrication de cette Union Européenne, sans l’avis
des peuples, et s’attribuant de tels pouvoirs, n’avait pour seul but que
celui de construire un Régime politique a priori dédié à l’avènement du
Nouvel Ordre Mondial, dont les Maîtres sont les acteurs essentiels de
la puissance financière Internationale.
Les
Gouvernements du fascisme ultra libéral mondialisé s’attendaient
logiquement et manifestement à des insurrections! En effet, le
scepticisme à l’égard des Gouvernements et de l’appareil dictatorial
européen ne cessait d’augmenter et a fini par donner en France
l’insurrection des Gilets-jaunes.
La crise financière et économique
provoquée sciemment par le système bancaire mis en place et les règles
de la BCE, allait accentuer la pression sur la population. Les
dirigeants de cette Institution Européenne, appelée UE, avaient donc
clairement l’intention de pouvoir tirer un jour à balles réelles sur les
manifestants?
Ce droit était donc écrit noir sur blanc dans la
Constitution Européenne que les Français ont massivement rejetée
notamment pour cette raison, et c’est cette même constitution encore
plus complexifiée qui leur a été imposée par Sarkozy sous le nom de
Traité de Lisbonne! Il est certain que les citoyens Français les plus
modestes représentés par les Gilets-jaunes, souffrant des conséquences
d’une telle injustice sociale organisée, n’avaient que la résistance en
option.
Depuis le 17 novembre 2018, les Manifestations ont été
inévitablement qualifiées « d’insurrections »; le Pouvoir a tout fait
bien entendu pour que cela le devienne, alors que les Gilets-jaunes ont
toujours revendiqué la « manifestation pacifique ». Cela constituait en
soi un aveu de la dictature.
Ce
n’est pas pour rien qu’un hélicoptère d’exfiltration a été positionné à
l’Elysée, car le dictateur Macron, par procuration, savait bien, dès le
début, qu’il ne pourrait pas tenir longtemps dans ce rôle parfaitement
suicidaire au seul service des intérêts du totalitarisme financier
mondialisé.
D’ailleurs il s’efforce depuis novembre dernier d’être en
voyages perpétuels à l’étranger, en attendant que la « rébellion » soit
matée au pays.
4
– Puis, les gros imprévus allaient surgir à leur tour : essentiellement
la résistance policière. A la suite de l’agression du gilet-jaune
Jérôme Rodrigues, un Collectif autonome des policiers d’Île-de-France,
le CAP-IDF, a déclaré :
«Nos états-majors nous ont donné carte blanche pour nettoyer les rues, les directives ont été jusqu’à aujourd’hui des plus claires : « Force doit rester à la loi, dégagez-nous tout ça!» Nous en voyons les résultats. Plus de 1200 blessés dans nos rangs, tandis que les Gilets jaunes en comptabilisent plus de 2000.»
Le Collectif policier ajoutait : «Castaner, on le sent de moins en moins arrogant, moins serein. Devant les caméras, on les sent fébriles à présent. Et cette fébrilité politique va se répercuter sur nous.»
«Nous, on écoute les collègues et on sent bien que quand les patrons nous disent : « Nettoyez tout ça », certains se sentent pousser des ailes… Et ils y vont. La hiérarchie ne peut pas plaider l’innocence à cet égard, parce qu’ils entendent les conférences radio en direct dans les manifestations.
Pour les préfets et les ministres, c’est pareil.»
« Les collègues qui font n’importe quoi, il faudra qu’ils assument, mais ce ne sont pas forcément ceux qui auront le plus mal agi qui seront les plus sanctionnés.»«Les collègues nous disent que si on leur retire les LBD40, ils n’iront plus! Mais il va se passer quelque chose de grave, on le sait.»
«
Elle n’est pas claire cette affaire de Jérôme Rodrigues. D’un côté,
Castaner se félicitait de n’avoir jamais vu de policier attaquer un
Gilet-jaune, mais ensuite, il annonçait qu’il y aurait des sanctions.
Donc on nous dit désormais qu’il faut « nettoyer les rues », mais
«attention, pas de bavures.»
En fait, les responsables disent à
leurs policiers de commettre des infractions à la loi française, mais
pas européenne, tout en se protégeant eux-mêmes de toute responsabilité
dans ces infractions graves à la loi républicaine qui, dans les faits,
ne représente plus rien face au pouvoir supra national de l’Union
Européenne.
En fait, on découvre peu à peu que ces criminels sont tout à
fait protégés par les règlements européens. Voilà pourquoi il est
évidemment question de « transfert massif de souveraineté à Bruxelles ».
C’est également l’un des objectifs évidents de la signature du traité
de Aix-La-Chapelle entre Merkel et Macron (sans l’avis du peuple).
Le CAP-IDF admettait, dans sa déclaration, que « la majeure partie des incidents »
était imputable aux Brigades anti- criminalité (BAC). En gros,
lorsqu’on met des LBD40 entre les mains de ces gens-là, ils se prennent
aussitôt pour des cowboys du Far West qui dégainent leur jouet contre
les citoyens, à l’image de ce que font les abrutis des westerns sur les
« peaux rouge » présentés habituellement comme les « méchants » des
apologies traditionnelles étasuniennes du génocide. Ici, les
Gilets-jaunes sont une classe à exterminer sans scrupules!
Les
grenades GLI-F4 au TNT et le LBD40 non réglementaire et désormais le
fusil d’assaut HKG36 sont des armes dangereuses qui sont létales : rien
d’étonnant donc qu’il y ait autant de blessés graves parmi les victimes
de la police volontairement abandonnée à elle-même par un Pouvoir qui
lui a laissé carte blanche pour « nettoyer tout cela », pour nettoyer
les citoyens exerçant leur droit constitutionnel de manifester
pacifiquement. Il est évident que dans ces conditions, il devient de
moins en moins possible de manifester pacifiquement.
Le comportement de
la dictature entraîne une montée obligatoire de la violence et elle
compte bien s’en justifier pour en arriver à tirer à balles réelles sur
les citoyens contestant le Régime. Encore là, on peut souligner
l’incongruité de la revendication des Gilets-jaune à propos du RIC :
cette revendication comme le « Grand Débat » avec elle, sont
diamétralement opposés à toute la marche forcée des dirigeants de
l’Union Européenne qui ont créé délibérément la dictature de l’UE
abolissant en soi les Etats Nations et leurs droits constitutionnels!
Certes, les Français sont logiques avec eux-mêmes aujourd’hui,
puisqu’ils avaient refusé en 2005 cette Constitution Européenne-là! Que
va-t-il donc se passer? Ce que prédisait le CAP-IDF : « Il va se passer quelque chose de grave, on le sait.»
Une
ONG a comptabilisé 46 blessés dans les manifestations entre l’an 2000
et 2017. Et maintenant en quelques jours nous en sommes à un bilan
monstrueux qui a pulvérisé toutes les statistiques de la répression
policière en France.
Les CRS ont reçu l’ordre de déployer des équipes
munies de fusils d’assaut à l’occasion des manifestations des
Gilets-jaunes. Il y a donc une militarisation de la police qui s’opère
et les mobilisations des Gilets-jaunes sont considérées par le Régime
macronien en place, comme une atteinte à la sécurité de l’Etat.
Le
peuple Français qui manifeste sa colère est donc insurrectionnel, un
ennemi qui ose réclamer le respect de ses droits constitutionnels, alors
que l’UE les a abolis.
Les
citoyens qui veulent porter plainte contre les responsables qui donnent
des ordres dignes de la dictature, doivent le faire sous la forme du
dépôt de plainte contre X, faute de quoi toutes les autres plaintes
seront jugées sans suite.
La police actuelle ne remplit pas sa fonction
de « gardienne de la paix » mais de « force répressive » au service d’un
Pouvoir qui n’a que très peu de légitimité. Nous sommes en France, dans
une escalade de la violence à cause même de la doctrine du Régime
Macron sur le maintien de l’ordre qui se cale sur le droit Européen.
Tout nous échappe et nous sommes dans un porte-à-faux juridique à cause
de l’UE.
Logiquement,
le Régime Macron fait tout ce qu’il peut pour aller dans la répression:
il ne s’agit pas d’accompagner un mouvement de revendications sociales
et politiques, il s’agit de le réprimer. La police n’est donc pas là
pour protéger les citoyens exerçant un droit constitutionnel de
manifester, devenu désuet, elle est là pour réprimer ce mouvement de
contestation, conformément au Traité de Lisbonne.
Lorsque
le Procureur de la République qui est nommé par le Pouvoir politique en
place, classe sans suite les plaintes déposées contre les responsables
du Gouvernement, est-ce qu’il est encore utile de saisir un juge
d’instruction? Peut-être.
Nous savons, en tous les cas, que les
juridictions de l’UE ont été déclarées supérieures aux juridictions
nationales à partir de « l’arrêt Costa du 15 juillet 1964 ».
Il semble
donc que nous soyons tous piégés, dans le cas de la révolte des
Gilets-jaunes, par ce juridisme protecteur des tyrans qui ont fabriqué
l’Union Européenne sans l’avis des peuples.
La seule porte de sortie qui
reste, c’est logiquement le FREXIT, mais cela nécessite le renversement
des dictateurs en place.
Nous marchons donc à grands pas vers le coup
d’Etat inévitable…
Source: Jérôme Rodrigues n’&eac

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