Les sangliers à la reconquête du Val-Fourré

Il n’est sans doute pas besoin,
même pour nos lecteurs éloignés de la grande banlieue parisienne, de
présenter le Val-Fourré.
Cette cité ethnique – la plus grande d’Europe –
de Mantes-la-Jolie (ville elle-même très ethnicisée) défraie
régulièrement la chronique.
Les forces de l’ordre, quand elles y
interviennent, c’est comme sur un théâtre d’opérations extérieures.
On
rappellera que c’est de là qu’est parti l’égorgeur islamiste du couple
de policiers de Magnanville, cité voisine de Mantes-la-Jolie.
Le Val-Fourré a une communauté
musulmane exponentielle. Les hommes habillés « comme là-bas, dis » et
les femmes voilées, voire en burqa, sont monnaie courante.
Et le
« mécréant » qui s’y risquerait et qui croiserait un « mécréant » de son
type, pourrait légitimement se fendre d’un Dr Livingstone, I presume…
Mais la reconquête est peut-être en
marche.
Depuis quelques nuits, les habitants qui s’attardent la nuit
croisent la route de hardes de sangliers descendus des zones boisées
alentour.
Le sanglier, c’est le halouf maudit, le cochon haram.
En arabe, halouf al ghaba, le « cochon de la montagne » (pensez à l’espagnol jabali).
Cochon de la montagne, certes, mais cochon quand même…
En kabyle (les
Berbères, au grand dam des Arabo-musulmans, ne dédaignent pas ce gibier
de choix, eux) : ilef.
Dans les derniers jours du ramadan, vers quatre heures du matin, un moslem
a eu la peur de sa vie : « J’en ai vu une dizaine alors que je me
rendais à la mosquée.
J’étais en voiture, donc je n’ai pas vraiment eu
peur. Mais leur présence m’a choqué (sic).
J’aurai désormais un
peu plus de réticence à me promener à pied la nuit dans le secteur. »
Si
ça pouvait en dissuader quelques-uns de s’y promener le jour et même à
déménager, Baraka Allah oufik…
Les témoignages en ce sens
abondent, notamment dans le secteur dit des Aviateurs. Au point que
l’adjointe au maire chargée de l’environnement s’est rendue sur place
pour rassurer les habitants.
Et la mairie, très attentive au bien-être
de la communauté musulmane, a envoyé des agents de la police
départementale sur les lieux. Avec promesse d’organiser des battues.
On
espère que les associations de la protection de la gent animale vont se
mobiliser contre le massacre programmé de ces cochons sauvages
emblématiques de nos forêts gauloises.
Rappelons que les sangliers, sauf
quand ils protègent leurs marcassins, ne sont pas de nature agressive.
A
la différence des racailles qui, régulièrement, prennent pour cibles
les policiers.
Rabelais disait : « Là où le
français n’y va, que le picard y aille. »
Signifiant par là que là où le
français n’est pas compris, on doit s’exprimer autrement.
On a envie de
dire : là où les forces de l’ordre sont incapables de rétablir les lois
françaises, que les sangliers y aillent !
Des sangliers à la reconquête
du Val-Fourré islamisé, voilà qui ne manque pas de piquant.